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Retro-chronique: Drakwald – Riven Earth

Probablement un de mes plus gros coups de cœur Hellfest ! C’est en 2018 que j’ai découvert Drakwald. Ils ouvraient le Hellfest et ils ont fait ça en bonne et due forme ! C’est quand même dingue que les plus grosses pépites passent en premier avec une simple demi-heure de fest et que les gros noms qui ne font plus rien de potables depuis des années ont droit à des sets de plus d’une heure en dernier…. Je citerais personnes (Metallica, Korn… Même si Korn n’a jamais rien sorti de bon). 

Drakwald a donc été mon « starter » au Hellfest 2018. Et quel plaisir de commencer un fest de cette manière ! Les gars, malgré un lendemain de cuite carabinée, ont réussi à me foutre les batteries à 500 %. Je suis ressorti de là avec une pêche à en faire défaillir Clay Guida ! Encore aujourd’hui, ce concert reste un de mes préférés ! C’est donc, en toute évidence que, quand je suis tombée sur le second album Riven Earth a la Fnac j’ai sauté dessus ! Le premier album de la bande était très bon mais le second dépasse tout ! J’ai même envie de dire que c’est mon album de Pagan préféré. J’ai rarement entendu un album aussi épique ! 

Dès la première track « Doomsday Argument », on sait que l’on est sur le point d’écouter un chef d’œuvre. De la puissance, du folk, de la mélodie,… Tout ce que j’aime dans le Pagan. Toutes les tracks sont de très bonnes qualités mais mes préférences vont vers « Erase by fire » et « Despair of the last Men ». Je n’arrive pas trop à savoir pourquoi celles-ci et pas les autres. C’est l’un des rares albums que j’apprécie de A à Z. Allons même plus loin, Drakwald est l’un des rares groupes dont j’apprécie la discographie entière. Enfin de ce que j’ai pu entendre. 

J’ai écouté évidemment les deux albums mais avant ça, la bande a sortie une demo et un split avec Pictured, Hybrids et Skarn. Je n’ai pas eu l’occasion d’écouter ces deux-là. Ce que j’ai pu écouter en revanche, ce sont les deux derniers singles que le quintet a sorti: « Devouring the Living sun » et « Burning Clouds ». Oui, un troisième album semble être en préparation… et bordel, qu’est ce que je l’attends ! Concernant les deux derniers singles, et bien sachez juste que la qualité est toujours fortement présente. Surtout en la « personne » de « Devouring the Living sun ». Elle est tellement géniale que lors de ma première écoute, j’ai eu tellement de frisson que ma peau ressemblait à celle d’un croco ! 

Riven Earth est un album complet que je recommande à absolument tout le monde. En particulier si vous êtes fans de fantasy nordique. Les gars sont originaires de Tours mais les influences bretonnes sont tout de même assez fortes. Ce qui a motivé cette rétro-chronique, c’est le fait que le dernier album que j’ai eu à chroniquer est The War du groupe Infinityum. Et la ressemblance entre eux et Drakwald est assez flagrante. Et c’est ce que m’a confirmé le bassiste d‘Infinityum, Rémi. J’ai réellement hâte de voir comment Drakwald va évoluer car y’a du très gros potentiel.