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Retro-chronique: Exodus – Blood in Blood Out

 Ah, Exodus ! Le meilleur groupe de Thrash au monde. Originaire de la célèbre « Bay Area » en Californie, le groupe s’est lancé officiellement en 1981 avec aux guitares Kirk Hammett (Qui Rejoindra Metallica en 1983… chacun son kiff) et Gary Holt (Qui rejoindra Slayer en 2011), à la batterie Tom Hunting et au chant, l’iconique Paul Baloff. Malheureusement, c’est après leur premier (et génialissime) album, « Bonded by Blood » (sorti en 1985) que ce dernier quitte le groupe… Mais pour ma part, je trouve que c’est un mal pour un bien, car ce départ amène l’arrivée de mon chanteur préféré chez Exodus, Steve « Zetro » Souza. Oui je sais, y’a aussi Hammett qui s’est barré, mais ça, on s’en fout.

Le groupe sortira ensuite un second album en 1987 qui sera… oubliable. En même temps, quand tu sors d’un super album comme « Bonded by Blood« , il est assez difficile de faire mieux… Jusqu’à ce que l’année 1989 arrive. Car c’est cette année là que le groupe lâche l’un des meilleurs albums de thrash: « Fabulous Disaster« . Cette album est tout simplement excellent avec des titres de tarés comme « The Toxic Waltz« , « The last act of Defiance » ou encore le titre éponyme. Presque deux décennies plus tard, avec pas mal de changement de line-up, une séparation, et la disparition tragique de Paul, le groupe revient avec un album signant le retour de Zetro. Et c’est de cet album dont nous allons parler aujourd’hui.

« Blood in Blood out » est une vraie perle ! Non seulement parce que Zetro revient avec sa voix si caractéristique, mais aussi parce que les zikos se lâchent sans retenue : Holt et Altus nous envoient des riffs rapides et efficaces qui feraient headbanger n’importe quel metalleux au monde, Gibson martelle sa basse comme s’il avait des marteaux-piqueurs à la place des doigts, et Hunting continue de jouer les mitrailleurs comme il le fait si bien depuis des années. 

L’album commence avec le super « Black 13 » : une intro bien martiale comme on les aime… Même si un larsen se fait entendre pendant une bonne minute qui monte crescendo, ce qui rebute pas mal, mais une fois cette montée en puissance passée, le carnage commence ! Les riffs fusent dans tous les sens, pendant une autre bonne minute avant que la voix de Steve se fasse entendre. Avec une telle première musique, on est en droit de se dire qu’on va pouvoir souffler pendant la deuxième… Penses-tu ! Le titre éponyme de l’album commence direct sans intro, sans nous laisser respirer. C’est à ce moment-là qu’on comprend que l’ouvrage va nous détruire la nuque en bonne et due forme. 
Ensuite viennent une dizaine de tracks qui nous sont servies avec des guests sur certaines: Kirk Hammett (Metallica) sur « Salt the Wound« , Chuck Billy (Testament) sur « BTK« ,… On a même droit a un petit bonus en guise de conclusion d’album: la reprise de « Angel of Death » du groupe Angel Witch.
Au total, c’est une heure de riffs acérés qui mettront vos cervicales a rudes épreuves. Le retour de Zetro a vraiment été bénéfique pour le groupe. Non pas que je n’appréciais pas Rob Dukes, loin de là. Mais il avait une voix beaucoup trop grave par rapport a Souza et Baloff, ce qui n’est pas caractéristique de Exodus. Pour conclure, je dirais simplement que cet album est comme la plupart de ceux du groupe: Très bon. La discographie d‘Exodus est une des meilleures en termes de Thrash, et même en termes de Metal tout court… A part 2 ou 3 ouvrages passables. Vous voulez entrez dans le monde du Thrash ? Alors, écoutez le (VRAI) Big 4: Slayer, Overkill, Testament et nos zikos du jour, Exodus.

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EXODUS – Blood In, Blood Out (OFFICIAL MUSIC VIDEO) – YouTube

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