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Retro-chronique: F.K.Ü. – 1981

Correction: Victor

Tonight, it is 1981 ! L’âge d’or des slashers, ce sous genre du cinéma d’horreur. Etant un grand fan de ce style, un groupe s’inspirant pour ses paroles ne pouvait que me conquérir. Et en plus, si ce groupe fait du Thrash Metal bien speed, c’est encore mieux. 

Je me souviens d’avoir découvert F.K.Ü (Qui est l’acronyme de Freddy Krueger Underpants, littéralement Les sous-vêtements de Freddy Krueger) lors d’une nuit d’hiver où j’avais le moral assez bas. J’écoutais du Exodus sur Spotify et j’avais envie de découvrir d’autres groupes similaires. Pour ceux qui l’ignorent, sur les pages artistes Spotify, il est possible de voir des groupes du même acabit. J’en connaissais 3 quarts. 

Puis je suis tombé sur celle de F.K.Ü. C’est surtout leur look qui m’as attiré : 4 gars peinturluré en noir crasseux avec des vestes à patch noires ornés de patch film d’horreur. La classe. J’ai donc lancé le TOP 5 de la bande… et rien que la première m’a foutu une énorme baffe ! 

« 1981 », le titre éponyme de l’album dont je vais vous parler aujourd’hui, est une véritable pépite. Pour info, 1981 est l’année ou un maximum de slasher sont sortis. Tout est bon dans ce titre : une batterie ultra rapide, des riffs de guitares qui speedent comme pas permis et surtout la voix de Larry… Une voix aiguë, éraillée, avec un débit de dingue… Tout était réuni pour que j’adore ce TOP 5. J’ai donc poussé le vice jusqu’à écouter l’intégrale. 5 albums en 20 ans. A part le premier qui n’a pas vraiment retenu mon attention, tout le reste de la discographie est bon. Voire excellent. Ça a été dur de me décider sur lequel j’allais faire ma rétro-chronique. Puis je me suis souvenu que mon premier coup de cœur était le titre « 1981 ». 

Sorti en 2017, l’ouvrage est le dernier en date à être paru. Ça commence à être long, là… Mais une vidéo Facebook du batteur, Unspeakable Emp, paru récemment laisse penser qu’un nouvel opus est en approche. Ouais, Unspeakble Emp… Les 4 membres de FKÜ ont tous des pseudos rappelant le monde merveilleux de l’horreur. A savoir, Larry Lethal pour le chanteur, Pat Splat pour le bassiste et Pete Stoooahl pour le guitariste. C’est marrant de voir à quel point les mecs ont poussé le délire à fond. Et évidemment dans les titres aussi. 

Beaucoup de films d’horreur sont présents : Vendredi 13 avec « Friday the 13th », Halloween avec « Hell Night », Carnage avec « The burning », Les griffes de la nuit avec « Nightmare in a damage brain »… Un vrai régal pour quelqu’un qui aime les paroles sombres dans le Thrash. Comme moi. Bon ok, y’a un peu d’humour noir, mais ça me va aussi, étant donné que j’en suis adepte moi aussi. 

Par contre, niveau musique, y’a aucun temps mort. Ça ne souffle à aucun moment. Dans la plupart des albums de Thrash Metal, y’a un moment où ça se calme, mais là non ! Ils vont des fois même jusqu’à faire des morceaux de moins d’une minute. J’adore ça ! D’ailleurs aucune track n’est à jeter. Mais évidemment, chacun aura ses favoris. Les miens sont les morceaux « 1981 » et « Corpse Mania ». Cette dernière montre exactement ce que j’ai évoqué précédemment : elle dure une petite minute avec un riff qui se fait de plus en plus aiguë, une batterie inarrêtable et un débit de parole soutenu… Me demande si il respire, le chanteur, tellement il saque… 

Pour conclure, je ne conseillerais pas cet album/groupe à tout le monde. Je le conseillerais surtout au fan de Thrash, de Speed voire même de crossover. Tout va vite en fait. Mais je ne pense pas qu’un fan de Death y trouvera son compte, contrairement à beaucoup de bandes de Thrash Metal. Mais par contre, y’a moyen que ça plaise aux fans de Speed Punk, voire de Grind.