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Rétro-chronique: Rob Zombie – The lunar Injection Kool-Aid eclipse Conspiracy

 Le roi de l’industriel américain. Ouais je sais, j’ai déjà dit ça pour Ministry, mais les deux sont égalité pour moi. Ça faisait un moment que je n’avais pas fait de rétro-chronique, donc il fallait remédier à ça, d’autant que c’est le genre d’article que je préfère écrire. Mais le problème était que je n’avais aucune idée de l’artiste. J’ai donc fais une story Insta/Facebook en demandant quel groupe vous souhaiteriez que je chronique. J’ai d’ailleurs été agréablement surpris de voir que vous avez été nombreux à jouer le jeu, merci à vous. Même si certains m’ont bien trollé avec des groupes qu’ils savent que je déteste (N’est ce pas Jo’?). Enfin bon, c’est le jeu. J’ai eu une bonne trentaine de proposition allant de Skindred à Parpaing Papier. Cependant, je n’en ai sélectionné que 16.

Enfin, sélectionner est un bien grand mot, j’ai fait un tirage au sort. Comme ça pas de jaloux. Comme dit plus haut, y’en a eu pour tous les goûts, et ça c’est cool. Mais en gros, la finale opposée Dropkick Murphy’s à Rob Zombie. J’ai cru que ça allait être serré… mais pas du tout ! Quasi 1 voix contre 9. Dans les deux cas, j’aurais été content du résultat. Mais après ça, il restait à se décider sur l’album. Pas facile, vu que Mr. Le mort vivant ne m’as jamais déçu, en musique comme au cinéma. Du coup, je ne me suis pas cassé le cul, j’ai pris le dernier en date. Ouais, du coup c’est une rétro- chronique pas super rétro, mais quand même….mais pas trop….mais quand même.

The Lunar Injection Kool Aid Eclipse Conspiracy. C’est quoi ce titre de trente pieds de long ? On dirait un morceau de Post-Black ! Mais le nom de l’album n’est pas important. Ce qui est important, c’est le contenu. Étant un grand fan de Zombie, je n’ai jamais raté une sortie de l’artiste depuis que j’ai sombré dans le Metal. Donc, quand il a annoncé la sortie du premier single « King Freaks », j’étai impatient. Et je n’ai pas été déçu. Du bon gros son indus comme il sait le faire. Même le second single était cool, « The eternal struggle of the howling man ». Ouais, il aime les titres à rallonge le mec. 

Mais ma préférée ne fait pas partie de ces deux précédemment cités. La place de favorite revient à la track « Boom-Boom-Boom ». Ouais, pour le coup, le titre est assez con…Mais c’est un morceau complètement différent des autres. Que je vous explique : Les albums de Rob sont souvent constitués de la même manière. D’abord une intro d’une quarantaine de secondes, suivie d’une première vraie musique. Juste après ça, en général, le gars alterne un pont musical avec un autre réel morceau. Et ça, c’est ce qui fait que sa patte musicale est reconnaissable entre mille. 

Mais revenons à « Boom-Boom-Boom »… le mec qui a chanté « I want you i my room » foutez le dehors. J’ai dis
que la chanson était en dehors de l’album du fait que quand Zombie place une vraie track, ces dernières sont bien énergiques, bien punchy,…. Mais celle-là est calme, voire planante. J’ai même cru entendre de nouvelles influences musicales qui m’ont beaucoup pensé à des musiques bouddhistes. Difficile de vous le décrire mais en l’écoutant avec un casque et en fermant les yeux, j’avais l’impression d’assister à une cérémonie solennelle avec l’encens et tout le tintouin. C’est encore plus flagrant pour moi depuis que j’ai fait l’acquisition d’un tourne disque et que je me suis procuré le vinyle en question. C’est dingue la qualité que ces machines sont capables de développer.

Le reste de l’ouvrage n’est pas en reste. Y’a bien deux ou trois morceaux qui n’ont pas réellement retenu mon attention, voire certains qui m’ont levés un sourcil, mais dans la globalité, c’est un très bon opus. Y’en a même une qui me fout la pêche dès que j’écoute le début, et qui a même un côté comique : « The satanic Rites of Blacula ». Il faut écouter pour comprendre. Mais c’est dingue comment elle me motive celle-là.
Un autre point très important de cet ouvrage, ce sont les paroles. Et ouais, comme vous le savez sûrement déjà, Rob Zombie est également réalisateur de film d’horreur. Et un très bon en plus (Si ça vous intéresse, je vous conseille son remake de Halloween ou encore La maison des 1000 morts qui sont excellents). C’est donc en toute logique que les paroles de ces chansons cause d’histoire d’horreur. Avec parfois des côtés humoristique. Alors
forcément, ça me plaît. Après, si vous êtes pas bilingue, démerdez-vous. Pour une fois, je conseille l’ouvrage à tout le monde. D’ailleurs, la discographie de Zombie est parfaite pour commencer à se  lancer dans le Metal… Le Metal Industriel en général, même. C’est un puits sans fond de groupe qui déchire. Citons en vrac : Oomph !, Hämatom, Ministry, Ost Front, Rammstein, Eisbrecher,Combichrist.

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