Menu

1914 – Where fear and weapons meet

En plus de la musique, je nourris également une passion pour l’histoire. Du coup, vous vous doutez bien que quand des groupes parlent de sujets historique, je suis tout ouïe. Pour la plupart, ce sont des titres par ci par là (« Angel of Death » de Slayer, « Thunder over London » de Gama Bomb,…) mais certaines bandes en ont fait leur marque de fabrique. Que ça soit sur l’histoire en général, comme Sabaton ou Turisas, ou sur une période bien précise. Et 1914 fait partie de cette dernière catégorie. 

Pour ceux qui auraient pas deviner (Bin déjà sortez de votre grotte..), le thème abordé ici est la première guerre mondiale. Concernant la carrière du quintet ukrainien, sachez simplement qu’ils en sont à leur troisième ouvrage. Where fear and weapons meet sortira donc le 22 Octobre prochain chez Napalm Records. Mais contrairement a leurs deux premiers albums, le thème abordé dans le petit dernier n’est pas la mort, mais la vie. Ou plutôt la survie. 

Car, si lors des précédents opus, les personnages (car oui chaque musique raconte l’histoire d’un soldat de la première guerre) mourraient ou sombraient dans la démence, ici, la plupart survivent. Comme si les membres de 1914 ont cherchés à nous faire comprendre que même dans les pires situations, il y a toujours une lueur d’espoir pour s’en sortir… Ca devient un peu trop philosophique là… 

L’album commence avec le classique « War in » et s’achève avec « War Out », qui sont en fait 2 chants traditionnelles ukrainien. Moi je trouve ça plutôt cool. Mais entre ces deux petites tracks, c’est une dizaine de titres qui nous sont proposés. Avec chacun une histoire bien particulière: Que ça soit sur les Harlem Hellfighters (Don’t tread on me), une unité de soldats noirs, ou sur certaines décisions controversées que l’empire britannique ait pris durant cette période (Cowards). Et tant qu’à faire, restons sur cette dernière. Parce que les ukrainiens ont eu la bonne idée de demander à un compatriote de collaborer avec eux sur cette track. Il s’agit de Sasha Boole, un artiste Folk et Country, qui m’étais alors inconnu. 

Concernant les collaborations, on peut également parler du premier single que la bande nous a offert: « And a cross now marks his place ». Et ça n’était pas n’importe quel guest, vu qu’il s’agissait de Nick Holmes, le chanteur de Paradise Lost. Si là, est pas sur du guest de haut niveau ! 

Et encore une fois le fait de rester sur un même sujet, parlons des singles: La première dont je viens de vous parler (Qui est d’ailleurs très bonne), « Pillars of Fire », qui raconte l’histoire tragique de la bataille de Messines ou les soldats anglais ont creusés sous les positions allemandes pour ensuite y déposer de la dynamite (Plusieurs centaines d’hommes perdirent la vie en l’espace de 10 secondes), et la dernière « FN. 380 ACP#19074″… ok, le nom rebute un peu mais je vous assure que c’est la meilleure musique de tout l’album ! L’album en lui même est excellent (Comme tout les ouvrages du groupe) mais c’est vraiment celle ci que j’ai le plus aimé. Elle parle, non d’un homme mais de l’arme qui a déclenché ce conflit… L’assassinat du duc d’Autriche-Hongrie a Sarajevo pour ceux qui auraient dormi pendant leurs cours d’histoire.

Quand je vous dis que les albums de ces gars là sont des véritables livres d’histoires ! Mais, néanmoins, je déconseille l’écoute aux personnes facilement impressionnable, car, oui, le groupe évolue dans le style Black Doom… ce qui n’est pas facile à écouter pour les petits nouveaux qui commencent le Metal.

Agenda MadBreizh

WARM-UP DRAKKFEST CARQUEFOU (44) le 10 juin 2023 – Avec Akiavel et Praetorian

Nous suivre

Derniers articles