Relecture: Victor
Un comeback en bonne et due forme ! 10 ans après leur séparation, les finlandais de Before the Dawn reviennent avec un 8ème album nommé : Stormbringer. Et on va mettre les poings sur les I tout de suite, ce dernier est une merveille.
Pour être franc avec vous, je n’ai jamais écouté leurs anciens ouvrages, mais vu comment celui-ci m’as plu, ça n’est plus qu’une question de temps avant que j’aille les écouter. Sorti le 30 Juin dernier, chez Napalm Records, ce nouvel opus nous offre un line-up remodelé (Ouais, encore un…) avec un nouveau chanteur, Paavo Laapotti, qui une voix des plus … enivrante, je dirais.
Difficile de vous faire comprendre sans vous faire écouter, mais essayons : Les musiques du groupe sont taxées de Death Mélodique, mais je ne suis pas forcément d’accord avec ça. Certes, c’est bourrin sur certains passages, mais il y a des envolées lyriques à plusieurs moments qui nous font voyager dans une sorte de monde de Fantasy. Et la voix de ce monsieur ne fait qu’accentuer cet effet. Il alterne la grosse voix typique du Death avec une voix claire des plus appréciables. Gros potentiel vocal, le gars ! Si vous combinez à ça des riffs de basses/guitares parfaitement exécuté (Surtout dans les solos), ça ne peut que faire un bon album.
Le premier single que le quatuor a décidé de nous partager est « Downhearted » qui est sorti l’an dernier. Ce dernier représente exactement ce que j’ai cité précédemment, ce morceau vous fait voyager dans un autre monde. La seconde fut « The Destroyer ». Et je ne m’attendais pas du tout à ça… ça commence avec un rythme assez soutenu, une batterie qui tabasse puis… une accalmie des plus hypnotiques avec seulement le chant et un vague air de synthé derrière. Je m’attendais à un chant bien lourd. Mais ça n’est pas pour ça que je ne l’ai pas adoré. Ce choix de single est parfait. J’étais déjà chaud pour entendre la suite de l’album.
Passons au 3ème morceau, sorti en single : « Chains ». J’avoue l’avoir moins apprécié, car je m’attendais à un truc dans la même veine que « The Destroyer », mais celle- ci est plus lente, et rajoute un p’tit côté que je qualifierais de … mélancolique. Mais en même temps, les paroles de Before the Dawn parle surtout de ça, de dépression,… Donc, c’est légitime.
Mais ils ont gardé le meilleur pour la fin : « The Dark ». J’ai rarement eu autant de frissons en écoutant une musique. Le synthé en arrière y est pour beaucoup. Les paroles sont certes très pessimistes, mais c’est incroyable comment elle a pu me captiver du premier coup. Mais la suite de Stormbringers n’est pas reste. Rien que l’intro vous fait comprendre comment l’entièreté de l’opus sera.
Une chose qui m’a marqué dans ce dernier, c’est le fait que les musiques s’enchaînent à la perfection. C’est une véritable histoire qui vous est livrée à travers ces 9 titres et qui s’achève sur une outro entièrement musicale (Tout comme l’intro d’ailleurs) qui vous amène doucement vers une sorte de sommeil. D’ailleurs, cette dernière se nomme « The Weight » (« Le poids » pour les anglophones), et moi, je la comprends comme si ça serait le poids des mauvaises pensées d’un homme qui l’emmènerait vers ce sommeil sans fin. Comment ça, ça fait trop psy ?
Pour conclure cette chronique, je vous encourage, métalleux de chaque horizon à aller écouter ce groupe finlandais qui a su m’attirer dès la première écoute.