Rédaction : Pierre / Relecture : Noëlline / Photos : Sally Rock ‘N’ Rolla
Bienvenue dans la suite de mon marathon de La Laiterie de 2024 avec encore une fois un beau lineup ce soir avec Landmvrks en tête d’affiche accompagné de The Devil Wears Prada, Like Moths To Flames et Guilt Trip.
N’ayant, cette fois-ci, pas réussi à m’organiser au niveau professionnel et personnel, j’ai manqué les deux premiers groupes à savoir Guilt Trip et Like Moths To Flames.
Je ne pourrai donc pas vous faire de retour à titre personnel, mais de ce que j’ai entendu de la part de certains amis déjà sur place, le groupe de hardcore / métal GUILT TRIP a fait grosse impression pour l’ouverture de la soirée, là où les retours étaient un peu moins dithyrambiques pour Like Moths To Flames, avec sans doute un peu trop de chant clair et de refrains melo aux goûts de certains.
Je me contenterai donc de vous faire un retour sur The Devil Wears Prada et Landmvrks.
The Devil Wears Prada :
Je débute donc la soirée avec ce groupe de Metalcore américain qui se compose de deux guitaristes/chanteurs (un pour le chant clair et un pour le chant guttural), un autre guitariste, un bassiste et un batteur.
Le set, bien que maîtrisé, ne m’a pas emballé plus que ça, la faute sans doute (on y revient ^^) à un chant clair dominant et des parties mélo, qui pourrait me convenir dans l’absolu, mais qui sont un peu redondantes et trop longues à mon goût.
Côté public, le groupe a tout de même eu l’air d’avoir plu pour une bonne partie du public, notamment au travers de certains morceaux qui je dois le reconnaître sont très efficaces, particulièrement en début de set.
Une petite mise en bouche, pas déplaisante cependant, mais pas assez rentre dedans à mon goût.
Landmvrks :
Place à la tête d’affiche de la soirée avec les marseillais de Landmvrks qui ont connu une incroyable ascension ces dernières années, qui leur permet d’arpenter les festivals, d’être en tête d’affiche des concerts comme celui de ce soir et même d’avoir pu organiser leur propre festival (le Mvrksfest) à Marseille en novembre dernier.
Le groupe fait donc sensation et ce n’est pas pour rien si le concert du soir affiche complet et si la salle est pleine comme un œuf avant même l’arrivée sur scène.
Le lightshow du concert se met doucement en route et la régie a lancé le morceau « Maniac » version Carpenter Brut en attendant l’apparition du groupe afin de chauffer le public impatient.
Une fois sur scène, le groupe entame avec son nouveau morceau (qui cumule 518,000 visionnages sur YouTube) « Creature » qui commence avec un rap du chanteur avant d’entamer un gros break qui lance ce puissant morceau de metalcore aux couplets rapides alternant avec un chant clair et mélodique lors du refrain.
Le public est déjà à fond et répond présent dès les prémices de ce concert.
La ferveur du public venu en nombre ce soir m’a impressionné et m’a beaucoup rappelé (pour l’avoir connu à l’époque), l’émergence et la popularité du genre néo-métal au début des années 2000. Je retrouve un engouement assez similaire avec un groupe qui a su assimiler les codes de son genre et qui sait les utiliser et les transcender.
J’avais pu voir le groupe en festival, mais je dois bien avouer que leur show est bien plus efficace en salle notamment grâce à leur lightshow qui vaut le coup d’œil et qui s’intègre mieux dans une salle fermée.
Le groupe enchaînera les morceaux au sein d’une salle conquise par le show avec notamment une intermède acoustique guitare sèche/chant du chanteur qui aura été grandement appréciée.
Le show se terminera par un rappel de deux morceaux avant de s’achever avec un gros morceau de techno bien old school et bien beauf (style fête foraine dont le nom m’échappe) afin de clôturer cette belle soirée.
Les marseillais ont mis le feu à Strasbourg ce soir et continuent d’asseoir leur influence grandissante au sein de la scène metal hexagonale.
Un show à ne pas manquer si le groupe passe dans votre coin.
