Tout bon fan de Thrash metal connait ce quatuor issue du Colorado (Denver pour être précis), un des plus énervés et speed qui soit dans ce style. J’ai connu ce groupe il y a quelques années quand le leader d’un de mes anciens groupes de musiques m’a dit « Ca te dis de reprendre du Havok ? »… Je savais pas dans quoi je m’étais embarqué…
Le titre en question était « Point of no return », issue de l’EP éponyme, et dès la première écoute, j’ai compris que les mecs avaient un sacré talent musicale… En particulier Pete Webber qui est encore aujourd’hui mon batteur préféré. Dès lors, je me suis énormément intéressé au groupe, allant jusqu’à écouter l’intégrale de ce dernier. Et si y’en a bien un qui est ressorti du lot, c’est bien Conformicide. Cet album, que dis-je, ce chef d’oeuvre ! Rien est a jeter ! Les riffs, les instrus en général, mais surtout les paroles.
Des riffs précis et tranchants balancés par Reece Sruggs et David Sanchez. Des paroles qui (comme à leurs habitudes) parlent de sujets très sérieux comme la religion, la corruption, les politiques, le politiquement correct,…. En même temps, quand le nom de ton CD est Conformicide... Fallait pas s’attendre a des paroles sur les dinosaures, le linge de maison ou la mode.
Restons sur le chant pour parler de la voix de Sanchez: J’suis tenté de dire qu’il ne chante pas… il gueule ! Il n’y a qu’à voir (Enfin, plutôt entendre) les sons comme « Hang’em High », « Masterplan » ou « Dogmaniacal ». Mais je trouve que ça colle parfaitement bien avec le style. Une autre chose qui colle bien avec le thrash, c’est la batterie: Webber mitraille en permanence… Comme dans toute la discographie de la bande, en fait. C’est incroyable de voir à quel point ce mec a une endurance digne d’un marathonien. Mais l’instrument qui ressort le plus dans l’ouvrage, c’est la basse. Nick Schendzielos est probablement l’un des meilleurs dans son style, si ce n’est le meilleur. Il a toujours envoyé du lourd, mais là, il sort de ses gonds. Juste un titre pour vous le prouver: « Circling the drain ». La basse est lourde, rapide, impactante… Tout ce que j’aime chez un bassiste.
Cet album ne nous laisse que quelques rares instants de répits, et ces-dits moments sont tout simplement les intros que certaines tracks nous offrent. Un bon ouvrage de plus d’une heure qui vous fera heandbanger et taper du pied… Et balancer les tiffs…enfin pour ceux qui en ont.