Lorsque l’on surfe sur des styles heavy métal, rock alternatif électro, rap, funk et rythmes tribaux tout en jonglant entre l’Anglais, le Français et l’Espagnol, et que l’on adopte une mascotte virtuelle sous l’effigie d’un singe prénommé GOZ, cela donne forcément un groupe unique et donc inclassable. Allez, parce que l’on sait toutes et tous que chaque jour qui passe nous rapproche de la « fin », on se refait un petite bio !
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Pour la brève petite histoire, SHAKA PONK (parfois écrit SHK PNK) se forme à Paris en août 2002, avec pour projet initial d’être principalement axé vers le zen avec une touche de métal. L’empreinte de cette volonté se retrouve dans le nom du groupe où « Shaka » est le nom du premier bouddha (choisi également en référence au shake en percussion) et « Ponk », le nom d’une tribu amérindienne, faisant un lien avec le côté punk du groupe. Une autre manière de lire que Shaka Ponk pourrait signifier « prêtre du peuple Ponk » ou plus ironiquement « prêtre punk ».
De nombreux concerts dans différents horizons, SHAKA PONK se fait remarquer par différentes participations comme celle de la radio OUI FM en 2009 où le producteur « Tôt ou tard » les remarques et signes. Le plateau télévisé « Taratata » les accueille en 2009 et leur participation « Aux victoires de la Musique » en 2010 n’est pas passée inaperçue.
La chanteuse Française d’origine Anglo-Egyptionne Samaha Achoun pose sa voix sur l’album he Geeks and the Jerkin’ Socks qui paraît le 6 juin 2011. Ils ouvrent l’accès à la scène à d’autres artistes pour un partage de chanson comme ce fut le cas pour Palabra Mi Amor avec Bertrant Cantat.
L’envolée se poursuit en faisant la première partie des Guns n’ Roses au POPB en 2012 et une série de concerts se profilent, malgré une blessure de Frah à la jambe qui nécessitera pour lui un arrêt de la tournée et une chirurgie en urgence.
Engagement écologique
2015 s’affiche comme l’année de l’écologie en sortant un DVD à base de matières recyclées et dont l’intégralité des bénéfices sera reversée à la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme, qui lutte contre le réchauffement climatique. Aux Victoires de la musique de 2019, ils profitent du direct pour prendre position sur le changement climatique alors que ce n’était pas prévu. Le chanteur Frah rappelle notamment que « c’est un fait établi : si nous continuons tous à faire comme tout le monde sur cette planète, il n’y aura bientôt plus personne pour faire quoi que ce soit ». Ils vont jusqu’à intégrer une partie du discours de Greta Thunberg dans la chanson qu’ils interprètent.
This is the end ?
En 2022, le groupe commence à enregistrer en studio un nouveau disque mais il annonce néanmoins quelques jours plus tard que ce sera leur ultime album et qu’il le défendront au cours d’une tournée d’adieu intitulée « The Final F#*cked Up Tour » qui s’étalera de 2022 à 2024. Frah et Sam expliquent vouloir s’investir davantage dans d’autres projets, notamment celui de « The Freaks », un collectif d’artistes engagés pour la protection de la planète, qu’ils ont eux-mêmes créé en 2018.
Le premier titre de l’album intitulé « Tout le monde danse », est le titre « le plus politique de leur répertoire », dénonçant « la servitude volontaire qui repose entièrement sur un système qui nous mène droit à la catastrophe », explique le communiqué qui accompagne sa sortie. Frah précise que « c’est clairement le texte qui a écrit la musique ».
Quant à « Dad’Algorythm », « il est question d’émancipation face aux algorithmes qui conditionnent nos vies ». L’émancipation sera, selon le communiqué, le thème central de ce dernier album, qui contiendra des morceaux décris comme des « uppercuts qui se rebiffent, qui choisissent l’électrochoc à l’anesthésie, crient au scandale, hurlent à la vie, à la liberté et à l’espérance ».
S’ils ont réussit à faire trembler toutes les scènes qu’ils ont arpentés, ils leur restent maintenant à faire trembler les climato-sceptiques. Nul doute qu’ils y parviennent.