Vous reprendrez bien une baffe dans la gueule ? C’est pour le Rock’n Roll… (Une bière à ceux qui ont la réf). Bark (qui signifie littéralement « aboiement ») est un groupe belge de… bin je sais pas trop en fait : y’a tellement d’influences dans leurs morceaux… Du Hardcore, du Thrash, du Death, du Groove, du Rock’n Roll… C’est pour ça que je préfère qualifier leur son de Groove’N Roll.
J’ai découvert ce groupe en 2021 lorsque je me suis rendu au Alcatraz Fest… Ouais encore ! Mais c’est pas ma faute si ce festival délivre une affiche du tonnerre chaque année. Je suis tombé sous le charme quand j’ai entendu le titre « I’m a Wreck » : tout ce que j’attendais d’un groupe avec un nom pareil. Comme quoi les belges savent faire autre chose que des gaufres.
Ramblers of Aeons est le quatrième album de la bande et honnêtement, je suis assez déçu… Autant le précédent Written in Stone était une véritable bombe atomique, autant celui là est plutôt… chiant ? Attention, je ne dis pas qu’il est mauvais, mais il est répétitif, les riffs se ressemblent tous. Y’en a que quelques unes qui sortent du lot. Et ces dernières sont les singles que le quintet a sorti. À savoir : « Are you with me », « I’m here for rock’n Roll » et « Ramblers of Aeons ». La première ne m’as pas du tout convaincu du fait de son ton mollasson qui contraste totalement avec ce que fait Bark d’habitude. En revanche la seconde…. Là, on touche du lourd ! « I’m here for Rock’N Roll » est une vraie pépite : c’est la plus courte de l’album mais c’est celle qui m’a fait le plus headbanger. Puis, la dernière en date, le titre homonyme, « Ramblers of Aeons ». Et bon sang, ça c’est un super titre pour commencer un opus ! Et je pense que la voix du chanteur y est pour beaucoup : ultra caverneuse, grave et éraillée, il doit sacrément la bosser. Autre point positif de cet album : les riffs de guitares. J’ai dis plus tôt qu’ils étaient répétitifs, mais bordel, qu’ils sont efficaces. Et je ne parle pas que de ceux présents sur cet album : tous les riffs de Bark sont de véritables baffes.
Et pour une fois j’aimerais parler d’un aspect sur lequel je ne m’attarde quasiment jamais : l’artwork. Depuis ses débuts, Bark a toujours mis sa mascotte à l’honneur : une sorte de squelette/divinité à 6 bras vêtus d’une peau de bête (un chien, je suppose). Si au début, ce dernier faisait énormément penser à un shaman hindou du fait de ses postures/représentations rappelant un mec qui médite, là c’est plus du tout le cas ! Plus les pochettes sortent et plus t’as l’impression que le gars à une rage intérieur qui le dévore. Rien que les pochettes des 3 singles sont là pour appuyer mes propos. Mais si je vous parle de ça, c’est pour vous dire à quel point elles sont magnifiques ! Les artworks de ces belges ont toujours été ultra classe. Attendez de voir la pochette de l’album qui claque mais qui fait penser à un album de Progressive Metal. J’irais même jusqu’à dire qu’elle me rappelle l’album Transcendance de Devin Townsend Project.
Mais revenons au son. Bark n’est pas à mettre dans les mains de tout le monde (ou plutôt les oreilles !). Faut aimer les ziks bien lourdes, bien grasses. Comme dit au début de l’article, leur style est quasi inqualifiable, mais dépendant de vos penchants, on peut facilement savoir si cette bande vous correspondra. Si vous êtes un fan de Hardcore, de Thrash voire de Groove, n’hésitez pas, mais si vous êtes plus du genre à favoriser les envolées fines, les paroles charmantes, passez votre chemin. Ah oui, les paroles, parlons-en car selon moi c’est littéralement LE point fort du quintet. Toujours le même thème : la vie est dure mais jamais elle ne me brisera. Pas dans le sens « y’a toujours du bon en quoi que ce soit », mais plutôt dans le sens « j’suis trop taré pour que ça me fasse quelque chose »… Après c’est mon avis, z’êtes pas obligés d’être d’accord…