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CHRONIQUE : Malevolent Creation – The 13th Beast

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 Alors dans cette chronique nous allons parler des vieux de la vieille. Mais qu’il malgré leurs années de service, assument très bien encore leurs death metal typé Thrash et leurs univers bien qu’il y ai eu certains virages plus ou moins négociés durant leurs carrières.

RIP à Brett Hoffman il ira saluer les plus grands et il en mérite sa place comme étant l’un des chanteurs les plus charismatique de la scène.

Après un changement total de line up par Phil Fasciana qui recruta au fût Phillip Cancilla (Bits of Gore, Intimidation), Josh Gibbs à la basse (Thrash or die, Swamp Gas) et enfin Lee Wollenschlaeger (Imperial Empire) au chant qui certe change bien de la période Hoffman mais arrive totalement à assumer le chant ( à voir si il a autant de charisme que Brett sur scène, une affaire à toute épreuve surtout pour les puristes du groupe)

M’enfin… trêve de présentation (je pense que pas mal de monde connaisse déjà bien le groupe) passons à ce fameux « 13th Beast » qui est donc (comme le nom l’indique si tu ne sais pas compter genre moi…. :'( ) leur 13ème album

On va commencer tout d’abord par la pochette qui malgré bien esquisser ma foi aurai pu être mieux arrangée.

Tout d’abord les éclaires vert en arrière aurai pu être remplacer par une couleur moins « niaise » , et le monstre en question bien son jolie minois aurait pu être mieux mis en scène par exemple : en train de bouffer, charcuter des bébés,… enfin pas non plus quelque chose de cheap et sa fera sûrement du déjà vu mais avec un peu plus de classe à mon avis après les goûts les couleurs…

Fin bref attaquons la partie la plus intérressante de ce 11 titres, les morceaux.

Pour vous dire Malevolent à bien réussi à retrouver une patte bien à eux bien qu’un peu moins thrash et un peu longuet sur certains tracks et des solos ma foi assez discret et n’appuyant pas assez les morceaux.

On attaque donc avec « End the torture » titre d’environ 5 min (longueur moyenne des morceaux de l’album) Une intro d’un sampler avec en arrière un « shamisen » je présume jouant une suite de notes qui surpris de suite par l’entrée explosive des guitares et de la batterie en reprenant les suites de notes du sampler.

Sa commence bien et l’intro est accrocheur, on arrive ensuite à moins d’une minute et revoici le Riff Trémolo Classique que tout Deatheux connait, enchainé par un blast furieux de Cancilla.

Malevolent est là et sa tabasse, la double pédale canarde et sa fait mal on voit de ce titre une petite venue d’une double guitare jouant à la tierce en trémolo pour certains passage. Ce procédé sera pas mal reprit le long de l’album ( à vrai dire on s’en fout mais j’aime bien faire des petites remarques de ce genre de choses voilà bonne suite de lecture)

On arrive ensuite à « Mandatory Butchery » avec d’entrée un riff typé thrash suivi par blast délivrée la carnadeuse de Cancilla. Structure simple mais efficace alternée par des tempo rapide et lent.

Vient ensuite « Agony for the chosen » on reste sur du classique death avec un riff d’entrée assez entêtant puis « Canvas of flesh » avec une intro à la batterie qui permet de reprendre un peu d’attention, dans la continuité du précédent morceau avec du riffing en trémolo toujours avec l’utilisation du couple fondamental, tierce en trémolo, un peu longuet comme titre de même que le suivant.

« Born of pain » morceau avec un riff intérressant et une partie technique à la gratte sympathique, et un refrain à chanter en hymne lors des lives. A 2 min 04 et 5 min certains vont se faire un plaisir à mosher avec un breakdown écrasant avec un Cancilla qui nous envoie des marteaux piqueurs en pleine tronche. Malgré une structure simple le riffing rend ce morceau jouissif plaisant notamment en live à mon avis.

« The Beast awekened » Malevolent revient sur un morceau bien brutal qui permet de redonner de la hargne à l’album avec une batterie qui mitraille et impact suivi par des guitares sauvages et qui dévorent.

On y arrive à « Decimated » dans la lignée du précédent morceau mais un riffing encore plus agressant notamment à 1 min et qui cisailles. Le refrain qui se montrera efficace celui ci aussi en live par un « DECIMATED !!!!! » en double voix donnant beaucoup de puissance et transmet l’envie de le lever le poing en gueulant aussi fort que Lee. Un solo bien partit mais hélas pas assez long pour y apprécier.

Assez convaincant « Bleed us free » est dans la lignée avec « Knife at Hand » qui je retrouve sont des morceaux un peu trop remplissage, pas inintérressant pour autant mais manquant de caractère pour les discerner.

« Trapped inside » sort déjà de ce lot avec des riffs captivant et se démarquant nettement de ces précédents avec par exemple a 1 min 4 une montée en puissance dans les harmonies ou encore un lachage de blast par Cancilla avec une batterie qui frappe et Impact qui font réveiller ceux qui ont du s’endormir en cours de route » n’est ce pas ce du fond !!! oui vous la ! tender l’oreille ils en ont encore à nous montrer ! »

Enfin on y est « Release the soul » à ce riff d’intro on dirai que Slayer et Metallica on fusionné sur South Heaven et Where in my room pour sortir un riff bien sombre sortie à l’instant même des abîmes.

Cela ensuite suivi par du riffing et structure classique mais efficace, on fini sur le riff d’intro la boucle est bouclé.

Tous cela proposée gentillement par un Malevolent encore en forme, capable de nous délivrer encore des morceaux qui tabasse et des harmonies et riff qui ce sauvegarde en mémoire pour certains (notamment l’intro d’End the torture qui je trouve excellente ou encore Decimated) et d’autres juste un passage.

Malgré une certaine redondance à certains instanté de l’album cela est remontée en fin de piste.

En bref un album pas indispensable mais qui vaux le détour et certes peut ce montrer intérressant à plusieurs reprises.