The Long Road North, dernier album de Cult Of Luna, sorti ce 11 février nous permet de poursuivre le fantastique voyage musical entamé lors de la création du groupe en 1998, mais plus précisément depuis l’album ‘A Dawn To Fear‘.
En effet, A Dawn To Fear (2019), The Raging River (2021) et The Long Road North (2022) portent tous des titres évocateurs de voyage.
The Long Road North entre donc dans la continuité de ce voyage musical, provoquant un nouvel état de catharsis émotionnelle, dans la lignée des albums précédents.
Fracas de batterie, riffs guitares lourds et puissants, rugissements colossaux, cet album envoie du lourd et nous frappe plus violemment que jamais!
Mais ce n’est pas tout, de belles mélodies et passages ambiants sont présent(es) également, qui laissent place à l’introspection. Les parties graves et lourdes sont parfaitement contrebalancées par des parties plus douces, tout est magnifiquement équilibré.
Cet album est particulièrement mature, rythmé, consistant, cohérent, maitrisé et est à ajouter à la liste des chefs d’oeuvres de Cult Of Luna. Tout y est méticuleusement assemblé, des parties instrumentales/chant, aux paroles elles-mêmes. La narration sombre de Johannes Persson renforce et agrémente à la perfection chaque morceau.
La production est fantastique, le son y est naturel, propre, équilibré, c’est un réel plaisir sonore.
Il est également interessant de noter que pour cet album, Cult Of Luna accueille des invités de qualité ! Sur Beyond I, nous pouvons entendre la belle voix de Mariam Wallentin, chanteuse suédoise internationalement reconnue (ayant chanté par exemple sur la chanson éponyme de la série sci-fi Raised By Wolves de Ridley Scott.)
Pour Beyond II, Cult Of Luna recruta les services de Colin Stetson, joueur de saxophone basse originaire des Etats-Unis, connu pour avoir tourné pour Arcade Fire, Bell Orchestre ainsi que Bon Iver (entre autre) et pour avoir composé l’OST du film Hereditary (VF : Hérédité). Ces deux invités ne sont pas là par hasard et apportent leur pierre respective au majestueux édifice musical qu’est The Long Road North.
L’écoute de cet album vous prendra très exactement 69 minutes de votre temps, et aussi précieux que ce temps puisse être pour certain dans ce monde où nous nous retrouvons souvent submergés de choses à faire (moi la première, d’où le retard pris pour écrire ma chronique!) je garantie que le fait de se poser quelque part et prendre 69 minute de votre temps à bien écouter cet album vaut le détour !