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Imperium Dekadenz – Into sorrow evermore

 Correction: Victor

Quoi de mieux comme première chronique de l’année qu’un groupe de Black aux paroles déprimantes et à la musique sombre ? Imperium Dekadenz est un groupe allemand qui récidive une 7ème fois avec leur nouvel album nommé Into Sorrow evermore qui sortira le 20 Janvier prochain chez Napalm Records

Le groupe m’était totalement inconnu, mais comme je suis un métalleux curieux, je me suis laissé tenter. Et j’ai bien fait. Ce septième opus est un très bon ouvrage. Le groupe est estampillé du genre Black, mais cela peut vouloir dire plein de choses : First Wave, Scandinavian, Atmosphérique, Dépressif,… Et avec Imperium Dekadenz, on peut dire qu’ils font un peu de tout. L’ambiance rappelle fortement le Post-Black voire atmosphérique, mais la voix évoque une certaine attirance pour le Black Norvégien primitif. Il y a même certains passages ou j’ai eu l’impression d’écouter du Black Symphonique. C’est le genre de projet que j’apprécie. 

L’album est un véritable bijou en terme d’ambiance ; en plus de la formation de base Basse/Batterie/Guitare, le duo (Car oui, Imperium Dekadenz est un « Two men band ») a également ajouté des instruments classique tel que le piano, le violon, voire même d’autres instruments moins conventionnels tel que le synthétiseur. Ca rajoute toujours son bon p’tit effet, mais je trouve que le point fort niveau son, en plus de l’ambiance morose et déprimante, c’est la batterie. Vespasian (Batterie, Synthé, Basse, Guitare) est un vrai pro : il alterne les blast-beats classique du Black avec des passages plus techniques et ce, avec une facilité déconcertante. 

Je n’ai pas grand-chose à dire sur le duo Guitare-Basse à part qu’il est très propre. Tout comme la voix. J’ai même d’ailleurs été surpris de constater que les paroles étaient facilement compréhensibles malgré la voix criarde et aiguë. C’est assez rare dans ce style. Passons aux paroles : La douleur, la dépression, la mort, la guerre… Là, par contre, c’est monnaie courante dans le Black. En même temps, j’imagine pas tellement une ambiance comme celle de cet album avec des paroles réconfortantes… 

Deux morceaux sortent du lot dans la catégorie texte : « Elysian Field » et « November Monument ». Les deux parlent de la première guerre mondiale. Étant passionné d’histoire, j’ai beaucoup apprécié. Et tant qu’à rester sur la dernière musique nommée, elle fait partie des deux sélectionnées qui sont sorties en single, histoire de nous faire patienter. Comme dit précédemment, j’ai beaucoup aimé « November Monument » mais je n’ai pas autant accroché la seconde, « Memories…a raging river ». La qualité est au rendez-vous avec une ambiance toujours aussi froide, mais je n’ai pas compris le choix de faire paraître celle-ci plutôt qu’une autre. Mais chacun son avis. 

Personnellement, j’aurais pris « Truth under Star » qui est la seconde piste. Je l’ai adoré dès la première écoute : Toujours la même ambiance mais il y a un petit côté… épique. Mais chaque morceau apporte sa petite touche très appréciable à l’ouvrage. Hâte de voir le duo le défendre en live.