Pour ceux qui n’ont pas lu mon article sur Le tunnel de l’Enfer, petite mise au point…Et pour ceux qui l’aurait lu, petite piqure de rappel: LTDL est un projet de Fast-Punk lillois crée en fin 2021. Projet monté par les membres de Stupid Karaté et Turbovid 19, les lillois ont décidés de monter un projet autour d’un film, « Daylight ». Cette interview fut la première que j’ai pu réaliser en face à face avec les zikos, et autant vous dire que j’ai passé un très bon moment avec Théo, chanteur, et Denis, bassiste:
Interview:
Moi: Messieurs, bonjour
Théo et Denis: Salut
M: Première question, et pour moi, c’est la plus importante: comment vous allez ?
T: Ça va, le café est important. C’est l’heure de l’apéro, il est 16h33, on est Samedi.
D: Moi ça va aussi. Et toi comment vas tu ?
M: Oh, c’est la première fois qu’on me pose cette question, c’est génial. (Rires) Bin écoute ça va super,
merci. Alors 1ère question, comment ce projet a émergé ? Le tunnel de l’Enfer, pourquoi ?
D: L’historique ? J’crois que ça remonte à quelque temps quand même, quand on a eu cette idée. Y’a
quelques années, il me semble, parce qu’en fait Théo, Matthieu qui est le batteur et moi, ça fait 5/6 ans
qu’on joue ensemble…
T:Ouais, quelque chose comme ça, on avait des autres projets avant le tunnel de l’Enfer…
D:Et en fait Matthieu est un grand grand fan d’un film qui s’appelle Daylight, dont la version Québecoise
s’appelle le tunnel de L’enfer, et c’était devenu une blague, en fait, récurrente entre nous de citer des
extraits du film et un jour on s’est dit que ça serait sympa de faire un truc en lien avec ce film. On a
jamais tenté le coup, et y’a de ça quelques mois, on s’est dit: « Lançons nous ! ». Du coup, on a fait un
groupe en référence à ce film là.
M: Ouais d’accord, vous avez pas vraiment un grand attachement à ce film, c’est juste parce que c’est
nanar…
D: C’est pas un nanar
T: Non, effectivement, je le considère pas comme un nanar. Évidemment, il est daté. C’est pas un nanar
pour autant. C’est un film d’action potache.
D: C’est un peu les clichés des films d’action des années 90 avec un mec ultra musclé qui sauve le
monde. Bon là, il sauve un tunnel… En fait, c’est un film pop-corn, très bas du front,…
M: Expendables, un peu
D:Ouais, non… Expendables, c’est full gogole, full action et très axé sur les armes,… Là c’est plus un film
sur « Un homme va être le héros d’une situation désespérée »…
M: Alors qu’il l’a pas cherché…
D: Si, là il le cherche, parce que c’est lui qui veut aller les aider.
M: Après, je préfère vous l’avouer, je n’ai pas vu le film.
D:(Rires) t’es pas le seul je pense ! Sache-le, en fait, c’est un tunnel qui s’effondre avec des gens à ‘intérieur et Stallone, qui est une sorte d’expert du sujet,…
T: Docteur en tunnel D: Voilà. Il demande à entrer dans le tunnel pour aider les gens. Donc, il infiltre le tunnel, je me rappelle plus exactement comment… Faut que je le revois. Il rentre dedans, et il va essayer d’extraire les survivants, parce qu’il ya une dizaine de survivants à l’explosion qui a provoquée cette situation, et il va essayer de les aider. Et évidemment, rien ne se passe comme prévu.
M: A part ce film, un peu concon, j’ai envie de dire, vous êtes fans de ciné ?
T: Complètement. A la base, tout les trois, on avait différents projets. Et y’a Cédric qui nous a rejoint pour ce projet là, qu’on connaissait pas avant ça, et donc il est devenu notre ami, suite à ça. Et c’est vrai que tous les quatre, on est assez branchés ciné. Ça veut pas dire grand chose, mais ouais, particulièrement le cinéma action des 80, c’est un truc qui nous parle bien à tout les trois. Je dirais pas qu’on est des experts, mais c’est un cinéma qu’on affectionne particulièrement.
M:Tout ce qui est Predator…
T: Ouais, même des trucs un peu plus obscurs, mais ouais, c’est complètement ça.
M: Ouais donc y’a quand même une certaine connaissance du sujet…
T: C’est notre came.
D: C’est le cinéma qui nous a fait, quand on était gamin, qui nous a fait rêvés. On s’imaginait mettre des coups de pied en l’air, faire exploser des trucs,… (Rires) Moi je reproduisais les trucs dans ma chambre seul face à mes peluches. Je me rappelle que j’essayais de reproduire les coups de pied de Jean-Claude Van Damme dans ma chambre et j’y arrivais pas…
M: A la Street Fighter ?
D: Ouais ! Street fighter, c’est vraiment l’époque coquet de JCVD.
T: Ce film, c’est vraiment n’importe quoi…
D: C’est un film maudit en plus. Parce qu’il y a un des acteurs, dans le film, qui a appris, quelques mois avant le tournage, qu’il avait un cancer de la gorge et qui a fait le film parce que son fils était un grand fan de JCVD et du jeu vidéo…
T: C’est le mec qui joue Bison ?
D: Ouais. Et qui est mort juste après le film. Y’a la chanteuse, la célèbre australienne qui joue dans le film et qui a fini par avoir une relation amoureuse avec Jean-Claude pendant le tournage. Ça a créé des tensions. Et y’a JCVD qui à l’époque prenait 10 grammes par jour, qui se faisait livrer sur les scènes de tournage et ça a crée des situations assez ubuesques.
T: Y’a quelques reportages sur internet sur ce film. Sais intéressant toute l’histoire autour de ce film.
D: Ce qui est drôle, c’est que de base Street Fighter, c’est un jeu vidéo, après, ils ont fait un film sur le jeu, et après ils ont fait un jeu sur le film !
M: Merci Joueur du Grenier !
T: Ouais c’est vrai qu’ils en ont parlé, il me semble.
D: On est rentré dans un univers parallèle.
M: On est tous d’accord pour dire qu’en général, les jeux vidéo adaptés au cinéma …
T: C’est rarement une bonne idée… J’suis en train de réfléchir à un bon film…
D: Mario ! (Rires général)
M: Dans ces cas-là, autant dire Doom !
T: Ah, Doom, c’est nul mais c’est pas pour les mêmes raisons.
D: C’est Uwe Ball qui l’a réalisé, je crois. Il est un peu particulier…
T: Mario, j’ai trouvé ça cool le fait qu’ils réinventent entièrement le truc. L’univers n’a rien à voir. J’ai trouvé ça marrant. L’interprétation du truc est originale. Le film est naze mais l’exercice était cool.
D: Et moi, je me rappelle une fois, la seule fois de ma vie où j’suis aller voir un film en étant totalement ivre, c’était un Resident Evil, ça devait le 2 ou le 3, je me suis mis devant le film, et j’ai trouvé que c’était une expérience assez intéressante liée à mon ivresse. (Rires général)
D: Ça m’avait fait beaucoup rire.
M: Personnellement, niveau bonne adaptation de jeu vidéo, j’aime bien Silent Hill.
T: Silent Hill était pas mal ouais.
D: C’est Christophe Gans qui l’a réalisé. J’aime pas trop ces films mais… M: Tu sens qu’il amène quelque chose derrière…
D: C’est un des plus gros connaisseurs du cinéma. En tout cas, en France, il a une culture du cinéma qui est ahurissante. *
T: Il a fait quoi d’autre ?
D: (Rires) il a fait le truc avec la bête du Gévaudan…
T: Le pacte des loups ? Ah ouais ! Je l’ai pas revu depuis un moment mais ça a du salement vieillir…
M: C’est un de mes films préféré.
D: Y’a Marc Dacascos dedans, non ?
M: Ouais, y’a aussi Samuel le Bihan que je salue d’ailleurs.
D: Gans, c’est un mec incroyable. L’écouter parler de cinéma c’est un vrai plaisir.
M: Tu sens que c’est vraiment sa passion.
D: Ouais, c’est de l’ultra Nerd total. Il connaît tout sur tout, il dirige, je crois, une édition de DVD, il est aussi rédacteur en chef d’un magazine de cinéma et il a une culture qui est hallucinante.
T: Mais oui, effectivement, on est très influencé par le cinéma de ces année-là. Ça fait partie de nos passions.
M: Là, on a parlé cinéma, mais niveau musicale, c’est quoi les groupes qui vous ont influencés ?
D: Ah, bin, en fait, je pense qu’il y a un groupe, c’est drôle, qui est à l’origine de la rencontre entre Théo, Matthieu et moi, c’est Limp Wrist. Pourquoi ? Parce qu’en fait, il y a de ça, 5 ou 6 ans, je cherchais à jouer dans un groupe, et j’avais posé une annonce sur un site à la con, et j’avais mis ce nom en disant que j’étais un gros fan de ce groupe de Punk Hardcore. Et en fait, y’a une personne qui a répondu en disant qu’il était totalement fan de ce groupe, il s’appelle Harald, et on a monté un groupe ensemble dans lequel est venu, après, Théo et Matthieu. Et de ce groupe là est né plein d’autres groupes …
T: Ça a été la jeunesse de notre consanguinité musicale (Rires). Tu sais, dans chaque ville, ou dans chaque bled y’a toujours un milliard de groupes mais en fait, ce sont toujours les mêmes mecs qui ont 15 groupes.
M: J’sais qu’on est dans le nord, mais quand même les mecs … (Rires générales)
D: Attention, parce qu’en Bretagne, y’a un plus fort taux de consanguinité ! Et du coup, on peut dire que ce groupe, qui est un groupe de Fast Core, avec une grosse influence de la scène Queer, qui nous a …
T: Repuls ? Ouais ouais, c’est vrai que ça a …
D: Après c’est p’t’être pas quelque chose que Matthieu et toi, vous écoutez mais…
T: Pas énormément, mais on a créé Stupid Karaté, pour ne pas le nommer, autour de ces influences-là. Après, ce qui nous influence personnellement, … On écoute tous les quatre des trucs assez variés. Ça tourne quand même autour du Punk Rock, du Fast Punk, du Hardcore,…
D: De l’Eurodance aussi…
T: Ça dépend pour qui. Matthieu régulièrement.
D: Du Gabber aussi.
T: C’est de la techno anglaise, je crois…
M: C’est Hollandais, j’en écoute énormément aussi.
T: Ah ? Pour le coup, j’en écoute pas du tout mais en soirée, ça m’amuse beaucoup.
D: Après Matthieu est très très fan de Grind et Cédric est plus Punk Rock Mélo.
T: Ouais, voire Ska Punk. Il fait partie des rares personnes qui écoutent encore du Ska Punk. Attention, hein, j’adore la Ska, j’en écoute encore beaucoup mais c’est un style qui est devenu un peu désuet. Y’a une quinzaine d’années, ça a explosé complètement. Mon premier groupe était un groupe de Ska Punk. C’était y’a 20 ans ..
M : Vous avez énoncé plein de groupes, mais est ce qu’il y en a un avec qui vous aimeriez tourner ?
D: Motley Crue (Rires)
M: Sans mentir, je vous verrais bien avec Insanity Alert
T: Ah ouais, le style un peu crossover ! Mais après faut que ce soit un style ou on s’entend assez humainement et pas que musicalement. Mais, ouais, bonne question. On commencerait par tourner avec les groupes de copain comme Guns’n Roses (Rires). Nan, plus sérieusement ça serait plus avec des copains du coin comme Jodie Faster, Gumo,…
D: J’ai pas un rêve de groupe …
T: Pareil. Tu vois, les expériences de tournée, c’est tellement étrange: Tu partages la route avec un autre groupe …
M: Dirty Fonzy, peut-être ?
T: Moi, j’aime beaucoup Dirty Fonzy, j’ai eu l’occasion de jouer avec eux au Mondo Bizzaro, y’a 7 ans ou 8 ans peut-être. J’écoutais ça quand j’étais au lycée. Mais je crois qu’ils ont repris. Je crois qu’ils ont sorti un album y’a pas longtemps. En matière de Punk Rock un peu typé « Californien » en France, c’est un peu les derniers à faire ça, mais c’est ce qui vient relever les Uncommonmenfrommars. Après, tourner avec eux, je sais pas si ça collerait. Mais pourquoi pas ?
M: Votre album, c’est un hommage au film, mais est ce qu’il y a aura une suite ou c’était juste un oneshot ?
D: Ah, mais y’aura une suite hein ! En fait, l’idée qu’on a, c’est de, quand chacun de nous a du temps et est dispo, c’est de faire un hommage à un autre film. On réfléchit au prochain qui, je pense, sera un hommage à Opération Condor qui est un film avec et de Jackie Chan. Qui est en fait une trilogie, c’est Mister Dynamite 2, je crois… Mais l’idée c’est ça, se faire plaisir quand on a un peu de temps…
M: Tant que c’est pas Opération Cobra… T: Je l’ai sur mon disque dur en plus
D: Je pense qu’il faut être drogué avec des potes pour apprécier, mais seul… C’est dur. Y’a pas longtemps, j’ai essayé de voir Wet Fire seul, qui est une sorte de monument du nanar, avec des scènes absolument catastrophiques … Tout est catastrophique en fait… Et seul, c’est juste pas possible, en fait. Faut être avec des potes, et être ivre.
T: Je pense que le but du Tunnel de l’Enfer, ça sera de faire un album par film. On va pas changer de nom à chaque fois parce que ça serait chiant mais le but, ça sera de faire un tribute à chaque fois.
M: Une p’tite envie sur le prochain ?
D: Ouais, Opération Condor. Jackie Chan est quelqu’un a qui on a beaucoup envie de rendre hommage pour plein de raison. Déjà, parce que c’est un super pote à nous (Rires), mais surtout parce que c’est quelqu’un qui me fait rire, il a fait beaucoup de films très grand public, il a toujours fait très attention à ses films, à ce que ça soit toujours grand public, alors que c’est quelqu’un qui aime énormément la coke, les femmes et ne pas s’occuper de ses enfants (Rires). C’est assez rigolo comme personnage.
T: Y’a toujours ce p’tit côté… Déjà, il fait lui-même ses cascades, et ça c’est classe, et y’a toujours un côté humoristique dans ses films. Décalés avec de la Punchline à tout va.
D: Y’ a pas tant de punchline que de scènes gag….
T:Oui ! C’est ça ! C’est plus cartoon que Punchline.
D: Et c’est ça. Au début de sa carrière, il essayait plus de, enfin, on essayait plus de lui faire faire des films à la Bruce Lee; le mec extrêmement fort qui résiste à tout, la douleur lui fait pas peur. Puis il a commencé à créer son personnage d’ « Homme-clown-bagarre » et cascadeur, et là, il a commencé à trouver un public. Puis ça a cartonné. Je trouve ça vraiment chouette. Je me rappelle que , gamin, je regardais ses films, à la fin de chaque, y’avait le raté des scènes où tu vois qu’il se rate et qui se fend la gueule juste après… Mais au-delà de ça, il est monstrueux.
T: C’est vrai que les chorégraphies de baston son hypers-sympas.
D: Il a commencé tout petit. Même des scènes toutes simples. On parle d’Opération Condor, y’a une scène où il doit sauter par dessus un grillage, et il fait un mouvement qui dure un quart de seconde qui me paraît humainement impossible à faire. Il fait ça en rigolant ! C’est une machine.
T: Ça serait cool effectivement. Des Stallone ou des Schwarzi, tout le monde les connaît. C’est vrai que pour le coup, tout le monde connaît Jackie Chan mais y’a moins de truc qui ont étaient fait autour de ce mec-là.
M: Comme Dolph Lundgren, par exemple.
T: Ouais, ouais… C’est moins ma cam, pour le coup…
M: C’est le côté gros bourrin ?
T: Ouais, voilà.
M: Jet Li ?
T: Un peu plus récent, mais pourquoi pas ?
M: Donnie Yen, aussi
T: Qui ça ?
*M: C’est celui qui joue dans Ip-Man, Blade 2…
D: Tu parles de Blade 2, c’est marrant parce qu’il faudrait faire un truc sur Wesley Snipes.
T: Ouais, il est vraiment cool ce mec !
D: Et si on pouvait faire sur Les blancs ne savent pas sauter, là je pense que je pourrais mettre fin à ma carrière ! Mais pour en revenir à Jackie Chan, c’est qu’il y a un côté clown dans lequel on se reconnaît aussi.
M: En fait, quand tu le vois sourire, t’as envie de sourire toi aussi.
T: Oui voilà, je trouve que ça résume bien. Le côté pas sérieux du tout. On se prend pas au sérieux et je pense que c’est quelqu’un qui a ce côté.
D: Jackie, si tu nous entends, sache que tu peux venir dans un clip avec nous. On a un budget de 15 euros, j’espère que ça te conviendra ! (Rires général)
M: Et votre meilleur souvenir sur scène ?
T: Ensemble, je sais pas … Genève c’était cool mais, je sais pas toi, mais les concerts que je préfère, c’est les trucs tout pourris dans des endroits improbables….
D: Dans les Pyrénées ?
T: Oh putain oui ! Au milieu des montagnes dans un café, un bar-tabac qui s’appelle « Le café des sports » avec un groupe qui s’appelait Malade Mental, c’était incroyable…
D: Y’avait des gens fous, totalement ivres, qui nous jetaient des trucs à la gueule…
T: Ah oui, c’est vrai ! (Rires) Mais c’est ce genre de concert qu’on apprécie. Des trucs un peu pourrie mais où les gens sont vrais. Jouer sur scène, déjà, c’est pas mon truc, mais par terre avec des gens c’est plus rigolo. Des concerts avec 10 personnes, c’est marrant. C’est plus ça qui nous branche.
D: Un endroit cool où on a joué, c’est la scène Michelet.
T: Ouais c’était cool. En Bretagne, on a eu l’occasion de descendre un peu. On a joué à Rennes, à Malestroit, à Brest… On a pas eu l’occasion de passer par Lorient, c’est vrai que ça aurait été chouette de passer par là. Pas de souvenir particulier, on aime bien les p’tits endroits pourris avec des patrons bourrés.
D: C’était à Nantes, ou les gens c’était battue ? En fait, on joué avec une représentation de Jean-Claude Van Damme en carton à taille réelle, on le mettait à coté de nous, et à Nantes, des gens voulaient se battre avec lui ! Je pense pas que c’était à la scène Michelet… Et donc, y’a des gars qui commencent à se battre avec cette représentation en carton… Évidemment, Jean-Claude a gagné parce qu’il est resté debout… D’ailleurs, je me demande ou si c’était pas cette soirée là où on se l’était fait voler…
T: Ça c’était à Brest. C’est à Brest qu’on a perdu Jean-Claude !
D: J’espère qu’il va bien..
T: J’espère qu’il est entre de bonnes mains… Ça a été dur de le perdre … Et les 10 heures de covoiturages le lendemain ça a été difficile aussi ! On a fait un Brest-Lille un dimanche, après avoir dormi 2 heures, c’était pas simple…
D: C’est vrai qu’on avait pas dormi parce qu’on avait écouté Pinocchio à fond…
T: Ah ! Ils écoutaient de la Dance à fond toute la nuit, ces bâtards !
M: Messieurs, ça a été très sympa de me laisser poser ces questions !
T et D: Merci à toi M: Merci au patron (Du bar ou j’ai réalisé l’interview)
T: C’est vrai que ça était sympa de boire une Guiness ensemble. Ça a été un plaisir, en plus dans un petit pub irlandais.
M: On dit merci à MadBreizh !
T et D: Merci Madbreizh !
D: J’ai l’impression d’être dans un tournage de Jacquie et Michel…