Menu

Interview Arnaud et Fabien (Junon)

 Junon. Groupe de Post-Metal français formé sur les cendres de l’ancien groupe General Lee. Je ne connaissais pas la bande jusqu’à ce que je les découvre au Liévin Metal Fest. J’étais au premier rang, et j’ai été littéralement scotché par leur son et par leur présence scénique. Enorme coup de coeur ! Et faisant le Betiz Fest, où la bande était programmée, j’ai demandé si une interview les intéresserait. Et si vous lisez cet article, vous connaissez la réponse…

INTERVIEW :

Moi : Ok, on est avec Arnaud et Fabien (Chant et guitare) de Junon au Betiz Fest. Première question, et pour moi, c’est la plus importante, comment vous allez ?

Junon : Bin écoute, ça va. On est descendu de scène y’a une heure à peu près. C’était sympa. Pour nous ça fait super plaisir de revenir içi. On avait fait le BetizFest avec General Lee, notre ancien groupe, c’était y’a une dizaine d’années, je dirais. Ça nous fait super plaisir d’être à l’affiche d’autant que le plateau est très très joli. Entre Hangman’s Chair, Pogo, Igorrrr… C’est ultra quali’. Très content d’être ici ; c’est ultra pro, t’as une équipe technique derrière qui suit grave, donc conditions très agréables.

M : Vous avez également joué au Liévin Metal Fest le mois dernier

J : Ouais, exact. C’était une très bonne soirée. On était content de jouer avec Nostromo, quand même. Depuis qu’ils sont de retour, ils sont sacrément costauds, et Karras, qui sont très très sympas, on a été ravis de les rencontrer. Un bon concert, on était à l’aise sur scène, donc un très bon souvenir. En plus, Liévin, c’est vraiment LA maison. Et y’a une histoire avec la salle ou on était déjà passé pas mal de fois, les gens ont répondu présent, y’avait un beau plateau… Surtout Nostromo, avec leur nouvel album qui est impressionnant

M : Ce soir, vous jouez dans une affiche moitié Crossover, moitié « Sludge », si je puis dire…

J : Ouais, l’affiche est ultra variée. Ce soir, t’as 2 groupes de Crossover (Dust Bolt et Insanity Alert), nous, qui sommes Post-Metal, je dirais, y’a Celeste avec leur Black, Pogo avec leur Punk et Igorrrr avec son mélange de tout. C’est vraiment cool pour les gens d’avoir un plateau aussi riche. Merci François, pour le plateau !

M : Vous avez fait le Fest auparavant. Vous pensez quoi de l’évolution ?

J : C’était différent. La dernière fois, y’avait deux plateaux, en fait. T’avais la Mainstage et une petite scène à côté. C’était pas mal parce qu’en termes de changement de plateau, c’était plus relax. Là, tu dois être au taquet, t’as que 20 minutes pour t’installer et c’est vraiment très short. Ça ne traîne pas. Moi, j’aimais bien l’ancienne config’. Mais on est content de voir que le fest continue de perdurer. Ça fait 20 ans quand même, avec un public toujours présent, une belle équipe… Ils le méritent ! C’est beaucoup de travail, l’air de rien : Beaucoup de préparation en amont, une bonne affiche qui est de plus en plus variée… Donc chapeau ! C’est quali et en plus t’as beaucoup de groupes français et c’est bien de mettre la scène française en valeur.

M : Junon, c’est en rapport avec la déesse ?

J : C’est exactement ça, bravo (Rires). En fait, Junon, c’est le premier titre qu’on a écrit avec General Lee, y’a quasiment 20 ans, si ça n’est plus. Et quand on est revenu, on ne savait pas trop, on cherchait pas mal de noms. On tournait en rond, et surtout on était pas tous d’accord. Puis on s’est dit « Pourquoi ne pas prendre notre première musique ? ». On a joué ce morceau à chaque concert pendant 15 ans, alors que General Lee, au fur et à mesure des albums, ça a vachement évolué. Sur la fin on était sur du Sludge voire Chaotic Hardcore, et ce titre « Junon » mélange les deux : Ce qu’on faisait au départ, et ce coté Sludge. C’était vraiment la musique qui nous représentait le plus. C’était aussi pour garder un lien avec l’ancien groupe, vu que c’est la même équipe.

M : Pour le moment, vous n’avez qu’un EP. Mais je suppose que d’autres titres arrivent …

J : Exact ! Là, on a joué 4 nouveaux titres. Donc ouais, y’a un album. On est censé le mixer entre Avril et Juillet pour une sortie début 2024. On n’avait pas cette démarche quand on a fait l’EP. On l’a fait surtout pour voir la réaction des gens face au projet. Y’avait rien de vraiment construit, on a pris les dates qui venaient. Mais pour l’album, on va faire un truc plus pro.

M : Vous aimeriez partager une affiche avec quel groupe ?

J : Alors là, c’est très vaste. Parce qu’on écoute tous déjà beaucoup de choses très différentes… Je sais pas, moi… Qu’est ce qu’il collerait le mieux à notre style ? Ou qu’est ce qu’il nous ferait le plaisir ? Dans le groupe, y’a des bandes qui reviennent tout le temps : On est tous fans de Deftones par exemple. Là, faire leur première partie, je kifferais. C’est LE groupe pour nous, quoi. Après, on aime bien Cult of Luna, Guns’n Roses… Donc tout le monde aurait son petit coup de cœur.

M : Si on prends en compte votre ancienne formation, vous avez plus de 20 ans d’existence. Pendant toute ces années, y’a un souvenir qui marque particulièrement ?

J : Bonne question ! Moi j’en ai un, direct, c’est Cult of Luna à Bruxelles. C’était à l’occasion de notre premier album. C’était en 2009 ou 2010. C’était mortel ! Une super soirée, c’était blindé en plus.

M : Ok, les gars, merci beaucoup à vous !

J : Merci à toi, Grizzly !