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Interview – Ahna

Ma révélation musicale de l’année 2023. Ahna est un groupe nordiste qui pratique un Nu / Pop Metal des plus prometteurs. J’ai découvert le quatuor lors d’un concert où ils faisaient la première partie de Black Bomb A. Je n’avais pas écouté la bande avant cet événement. Pas très pro. Mais c’était l’occasion de faire une découverte musicale live. Et je n’ai pas été déçu du voyage ! J’ai été subjugué par la performance : Des riffs efficaces, une bonne humeur et une énergie communicative et un sens du contact avec le public très appréciable. Après ce show, je me suis dirigé vers le stand de merch dans l’espoir de croiser les artistes, et, étant en veine ce soir là, j’ai pu rencontrer ces derniers, et j’ai également pu pas mal parler avec la chanteuse, Oriane. Au cours de cette discussion, j’ai abordé le thème d’une potentielle interview. Ce qu’elle accepta avec plaisir

INTERVIEW :

Moi : Ok, on est avec Ahna. Première question, et pour moi c’est la plus importante, comment vous allez, ce soir ?

Ahna : Un peu malade, mais ça va

M : Je vous ai découverts au concert de Black Bomb A a Villeneuve d’Ascq y’a déjà quelques semaines. Comment ça s’est passé pour vous ?

A : Super bien ! Je pense qu’on est unanime pour dire qu’on a passé une super soirée, un super bon moment. On était vraiment content qu’il y ait beaucoup de monde. Les gens étaient super réactifs : Dès les premiers morceaux, le public à commençait à bouger, tout ça,… On a eu plein de bons retours, ça fait super plaisir. On peut dire que ça a été notre meilleur concert. Même au niveau technique, au niveau ambiance, même tout ce qui avait autour, genre la bouffe, l’accueil,…

M : Vous avez eu l’occasion de parler avec les autres groupes qui jouaient ce soir là ?

A : Ouais, un peu. On a fait un p’tit débrief’ avant la soirée. Mais après, t’as les membres de Black Bomb A qui sont venus nous féliciter

M : Il y a un moment qui m’a particulièrement marqué, c’est quand Oriane, à la fin du show, a dit qu’il fallait soutenir la scène musicale locale

A : Oui. On tient vraiment à dire aux gens à quel point c’est important de soutenir les petits groupes. Faut pas que le public oublie, c’est important, car tous les gros groupes ont commencé comme ça.

M : Ahna, ça signifie quelque chose ?

A : Ca veut dire « Nous ». En tunisien. Ca se prononce « Arna »

M : Comment le groupe est né ?

A : De base, on avait un groupe de Metalcore à l’ancienne, genre August Burns Red ou Killswitch Engage… Et au final, y’a un membre qui est parti en 2020. On a décidé de remonter un groupe lors du confinement. On a commencé les compos juste après ça, et ça a démarré tranquillement. Le premier concert, c’était début 2022. Pendant 2 ans, on a fait que travailler les compos. Tout a commencé avec la sortie de « Fireflies »

M : Quels sont les groupes qui vous ont motivés à monter ce projet ?

A : En fait, tous les quatre, on écoute beaucoup de choses. On ne s’est pas imposé de choses. On s’est dit qu’on faisait de la musique à 4, et le fait est que le son qu’on fait ressemble à ce mélange un peu de Pop, Alternative Metal… Mais on ne s’est rien imposé. On a pas eu de groupe déclencheur. Après moi, y’a eu surtout Bring me the Horizon, surtout ces dernières années. Ils osent tout mélanger, et c’est ça que j’aime bien. Niveau global, je peux aller du Tool à Billie Eilish. Y’a eu aussi du Metallica, du Parkway Drive… Après t’as aussi des groupes plus récents comme While she sleeps

M : Ca va peut être vous paraître bizarre, mais je vous ai beaucoup apprécié via l’énergie que vous déployer sur scène. Vous avez un p’tit rituel pour vous mettre à boost avant de monter sur scène ?

A : C’est plus des petites routines, genre se changer, s’échauffer, se regrouper à 4, le p’tit check et c’est parti ! Mais ouais, le fait de se changer, ça te met dans une autre peau

M : Récemment, vous avez joué à Paris, il me semble (NDLR : Concert en Décembre), comment ça s’est passé ?

A : C’était plutôt cool. On jouait avec un groupe belge, Ocean Encounters et un groupe de Paris, Orama. Y’avait une petite appréhension, parce que voilà, t’arrives à Paris, t’es pas de la ville, on est pas connu donc on s’est demandé si y’aurait un public. Au final, on a eu un peu de monde, des gens supers réactifs, très sympas. Même humainement, c’était cool de parler avec tout le monde, de communiquer avec les autres groupes

M : Et au niveau de la voix, quelles sont les influences ? Car ça passe du chant classique au Scream…

A : Y’a beaucoup de chanteurs, chanteuses qui ont pu nous influencer au cours des années. Bien évidemment t’as Courtney de Spiritbox, t’as Sam Carter de Architects… Ce genre de voix Metal, Metalcore. Et comme on a dit, on est aussi fan de Sam Smith… Donc ça fait un mélange d’influences. T’as aussi la vague pop Punk comme Avril Lavigne

M : Des dates de prévues prochainement ?

A : Y’a le 20 Janvier, au Black Lab de Wasquehal, mais c’est tout. Ca sera un mini festival, y’aura plusieurs groupes, avec prix et entrée libre 

M : Un endroit ou vous aimeriez jouer ?

A : L’Aeronef, à Lille, l’Ancienne Belgique à Bruxelles, le Trix aussi

M : Un groupe avec qui vous aimeriez jouer ?

A : Landmvrks, Resolve,… 

M : Et concernant votre production, quelque chose va sortir prochainement ?

A : On est sur un Ep, mais y’a pas de date prévu. Ca sera en 2024, indépendant

M : Un énorme merci pour votre temps

A : Merci à toi !

M : Un p’tit mot pour la fin ?

A : Sans vous, le public, y’a pas de nous !