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Interview de Trust au Motocultor Festival 2019

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Profitant de la présence des français sur le site du Motocultor, nous nous sommes entretenu avec Bernie de Trust, qui nous a parlé de la sortie de Fils de Lutte, leur prochain album.


Mad Breizh : Votre nouvel album arrive bientôt, j’ai lu dans une interview qu’il avait été enregistré rapidement, peux-tu m’en dire plus ?

Bernie : On a composé en 20 jours, on a fait 16 titres, et on a enregistré en 3 jours, tout comme l’album précédent. L’album a été mixé par Mike Fraser (AC/DC, Metallica, Aerosmith…) et masterisé par le type qui a fait Daft Punk.

Vous avez tourné énormément depuis votre reformation en 2016, vos impressions sur ce chemin depuis ?

On a repris depuis décembre 2016, on pensait tourner 3 mois, c’était plein partout, on a donc continué. On a été surpris de tout cela, Trust est d’abord un groupe de scène, il nous aura fallu attendre 40 ans pour trouver cette même énergie sur album, comme quoi il n’est jamais trop tard.

Vous êtes toi et Nono les piliers du groupe, la jeunesse de vos musiciens est-elle un atout pour vous ?

Je trouve que chacun est la complémentarité de l’autre, on n’avait jamais eu cela avant, on a tellement tourné avec la formation actuelle, que des automatismes se sont créé, et il nous a paru urgent d’enregistrer.

Qui dit nouvel album, dit nouvelle tournée : vos projets ?

On fait un break à partir de septembre et on repart sur la route à partir de 2020, toujours dans la même optique : de petites salles pour être au plus près du public.

Au niveau des textes, as-tu toujours des choses à dire ?

Aujourd’hui encore plus, les choses n’ont pas beaucoup changés. Quand un titre comme « Antisocial » est dans toutes les manifs, dans les revendications, les cortèges, alors que c’était à l’époque de sa sortie un titre de combat, cela me fait dire que rien n’a changé. On a été joué partout, dans des petites villes, et on échange avec les gens sur leurs conditions de vie, on voit que c’est compliqué pour beaucoup.

Votre public a évolué avec le temps, vous le constatez ?

On a vu une bascule après le Hellfest, on a beaucoup plus de jeunes à nos concerts, beaucoup d’ados, et cela nous fait plaisir.


Votre nouvel album « Fils de lutte » sort le 27 septembre, vous sentez-vous soutenu par les médias ?

Pour l’album précédent, on avait fait peu de médias, pour le prochain, on réalise 3 clips, et on va être soutenu par de gros média, pas forcément spécialisés. Le premier clip sort fin août, le deuxième en septembre et le dernier en fin d’année.

Pour la prochaine tournée, un Zénith à Paris ?

On va rester sur la même optique que cette tournée, que des petites salles, quitte à faire 2 dates dans la même ville. Il y a une énergie forte dans ces petits lieux, les gens sont près de toi, te touchent les chaussures, j’aime ce retour immédiat. Notre musique prend toute son amplitude dans ces petits lieux. En termes de son et d’énergie, c’est énorme, sans filtre. On a encore la niaque après quarante ans de carrière, et c’est toujours formidable de sentir l’énergie du public en retour !

Interview par Marc Gilanton