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Interview Heart Attack (Hellfest 2022)

Surprise de dernière minute, les niçois de Heart Attack ont ouvert les hostilités de la Mainstage cette année. Une surprise très agréable pour moi. J’ai déjà eu l’occasion de les voir au Motocultor 2018 et c’était une sacrée branlée ! Vous vous doutez bien que dès que j’ai vu leur présence au fest, j’ai tout de suite chercher à avoir une interview. D’autant que les gars viennent de sortir un nouvel album qui est une véritable claque.

INTERVIEW:

Moi: Ok, alors on est avec Heart Attack, alors les mecs, première question et pour moi, c’est la plus importante comment ça va ?

Heart Attack: Ça va bien. Ravi d’être là.

M: Vous avez ouvert le Hellfest à proprement parler hier, la pression était présente ?

HA: Oui quand même. Après on a pas eu le temps de stresser trop. Vu qu’on a été programmé à la dernière minute, on s’est préparé en toute hâte pour faire un show qui marque et je pense qu’on a bien réussi, on a bien fait remuer les gens. C’est une fierté pour nous.

M: C’est la deuxième fois que vous jouez au Hellfest, mais vous l’avez déjà fait en tant que festivaliers ?

HA: Moi oui, j’suis venu en 2011 sur l’ancien site. On peut voir comment ça a bien évolué; les infrastructures sont bien définies, c’est tout beau, tout propre, les décors sont supers,… Ça fait plaisir de voir ça. Une belle évolution.

M: Y’a des groupes que vous voulez voir absolument ?

HA: Hier, on a vu Opeth, The Offspring, y’a Ghost ce soir, Steel Panther, Gojira pour demain, Korn, … J’en oublie mais y’en a pas mal. Y’a Vintage Caravan qui passe en ce moment même que je voulais voir…

M: Et vous pensez quoi de l’affiche dans sa globalité ?

HA: C’est une belle affiche. Déjà faire ça sur deux Week-end, c’est une très bonne idée. Puis ya des groupes comme Metallica, les Guns,… C’est l’édition du siècle

M: Vous avez sorti votre troisième album récemment, quelles étaient les sources d’inspiration ? Parce qu’après c’est peut être que moi, mais je trouve qu’il est un peu plus « Punchy » qu’avant…

HA : Oui. On a clairement évolué la dessus, on voulait vraiment faire quelque chose de plus percutant et plus sombre. On a voulu partir dans un autre sens, pour explorer quelque chose de beaucoup plus sombre et une ambiance tout à fait différente. Ça s’est fait naturellement. L’album a été composé pendant la pandémie, ça a touché beaucoup de monde, et ça a été écrit dans cette ambiance anxiogène , donc ça se ressent sur certaines parties. Un côté de rage, il faut que ça sorte. Dans le morceau « Wings of Judgement », on ressent un côté un peu Death, un peu Black,… On a suivi le feeling qu’on avait. Le côté hargneux, c’était vraiment ce que je voulais sur l’album. On a beaucoup de retours sur la prod’, on a essayé de travailler sur un son plus agressif. On a un peu laissé tomber le son épuré qu’on avait. Là, limite, on voulait un son qui tâche, plus coupant,… Kevin (Chant) a changé aussi un peu de registre. Le chant guttural prend un peu plus de place qu’avant.

M: Comment est né Heart Attack ?

HA: De base, c’est un groupe qui date de 2007. C’est Kevin qui a formé le groupe. Le groupe a évolué, y’a des gens qui ont pas réussi à suivre. Ça a pris un p’tit essor en 2011. Moi et Chris on est arrivé au même moment et à partir de là on est parti dans l’optique de composition pour faire plus de live, pour toucher plus de monde,…

M: Je vous ai connu quand vous êtes passés aux Motocultor 2018. J’avais l’impression que vous étiez assez stressé, non ?

HA: Non pas plus que ça. Juste qu’à 12h30 on pensait pas qu’il y aurait autant de monde. On a été plus surpris sur le coup. On s’est régalé avec l’ambiance du public.
M: Vos influences en tant que musiciens, c’est quoi ?

HA: Dans le groupe c’est très varié. Ça va de la Pop Rock des années 70 au Death, au Black. C’est très large. Chacun va apporter son p’tit truc en plus au groupe. On se freine pas, on écoute tout le monde, et après on voit si ça marche.

M: J’ai vu sur Facebook que vous allez jouer au Sylak, et qu’après vous aller jouer à l’opéra de Nice. C’est là que vous aviez tourné le clip de « Wings of Judgement ». Ça a dû vous faire bizarre de jouer dans un endroit pareil.
HA: C’est une ambiance très particulière. Un lieu chargé d’histoire qui se ressent vraiment quand tu mets les pieds là dedans. T’as toute une architecture, t’as un son là dedans… Quand j’ai donné un coup de grosse caisse… Une acoustique infernale. On sera là bas le 13 Septembre avec les Tambours du Bronx donc ça va être énorme.

M: D’autres projets après ça ?
HA: Ouais, là, on est en mode Booking. Ça va être sûr du 2023.
M: Y’a un groupe français avec qui vous aimeriez tourner ? Perso, je vous verrais bien avec Black Bomb A
HA: La comme ça, y’en a plein. On a joué avec Black Bomb A en 2018. Mais ouais carrément ! Moi j’aimerais bien refaire une date avec les copains de In other Climes.

M: Les gars, merci pour le temps que vous m’avez accordé, et au plaisir de vous revoir sur scène.
HA: Merci à toi !