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Interview Knuckle Head

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Mad Breizh (Pierre) : Bonjour, Merci à vous de prendre le temps de répondre aux questions de Mad Breizh.

En tant que représentant alsacien de la rédaction, je tenais à faire cette interview et j’espère qu’elle vous plaira.

Tout d’abord, je vais vous laisser vous présenter : Quel est votre parcours personnel à chacun ? Et comme s’est fait votre rencontre qui a mené à la création du groupe ?

Knuckle Head : Hello c’est Jack. Knuckle Head c’est un duo avec Jock à la batterie et moi-même à la guitare/chant. On s’est rencontrés par un pur hasard en 2014 dans un bar. Il y avait deux guitares, Jock a commencé à jouer et j’ai tout de suite capté qu’il avait des techniques autodidactes assez uniques de rythmiques. Ne le connaissant même pas, j’ai pu improviser instantanément sur ce qu’il faisait. Le groupe est parti de là, quand les clients du bar ont commencé à revenir chaque semaine et à demander des chansons. Moi j’avais commencé la guitare avec des techniques de country et de finger-picking. Mon prof me disait que ces techniques-là appliquées à l’improvisation et à l’oreille permettaient de quasiment tout faire. Il avait raison. Cela m’a permis de pouvoir jouer des solos de heavy-métal par la suite quand je suis devenu ado. J’ai eu un revirement vers la country lorsque j’ai rencontré Jock et j’y ai mélangé mes influences rock/métal. Jock est passé à la batterie puis s’est suivi un gros travail de recherche sur mon son de grattes.

MB : En tant que gros cinéphile, je ne peux m’empêcher d’avoir plein d’images en tête à l’écoute de votre musique (L’univers des films des frères Coen, True Detective, Easy Rider ect…). Qu’est-ce qui a nourri votre imaginaire pour construire vos morceaux ?

KH : On a aussi plein d’images qui nous viennent en tête quand on créée nos musiques. C’est d’ailleurs une fois que la musique m’inspire ces images que j’écris les paroles. Je ne suis pas trop calé cinéma pour être honnête. J’aime les classiques bien évidemment, mais j’aime surtout les vieux films. Revoir un Tarantino, les Mad Max ou même sortir une VHS de Bud Spencer & Terrence Hill ahah. Les vieilles séries un peu rincées genre X-Files ou Miami Vice. J’ai bien aimé la série Godless mais les trucs récents ne me parlent pas du tout en fait. Les Red Dead Redemption ont aussi une grosse place dans nos inspirations et puis c’est mis en scène comme un vrai film. Je pense qu’on imagine un univers qui est un mix de tout ce qu’on aime.

MB : D’ailleurs, on sent un vrai désir pour vous d’étendre cet univers teinté de mysticisme, de grands espaces, de longues virées en moto, de sorcellerie, au travers de la réalisation de clip (je pense à votre dernier clip « Burn ») Comment se passe la mise en chantier et la réalisation d’un clip pour vous compte tenu des ambitions liées à votre univers ?

KH : C’est un gros travail de préparation. Il faut se concerter pour savoir vers où on veut aller, ce qu’on veut raconter, tout compiler, faire des choix puis commencer l’écriture. Il faut toujours jauger entre ce qui est faisable techniquement, financièrement et optimiser les lieux et les scènes pour maitriser le temps de tournage, les acteurs, tout en se faisant plaisir et en proposant quelque chose de qualitatif. On a la chance d’avoir une superbe équipe de pros qui investissent leur temps dans le projet. Leur expérience leur permet de sortir avec les moyens du bord, des images de dingues avec du matos pas trop conséquent et avec des conditions de tournage un peu « rock’n’roll ». Ça leur plaît, et pour nous c’est une chance. On s’est toujours fixé des clips plutôt ambitieux et je suis très content du travail qui a été réalisé par toute l’équipe et j’ai hâte de travailler sur la suite.

MB : J’imagine qu’après la sortie de l’album, vous avez prévu de le défendre sur scène. Quand on évolue dans un genre musical comme le vôtre, arrivez-vous à trouver des salles de concerts et des festivals ouverts niveau programmation ? Quels sont vos dates à venir prochainement ?

KH : Que ce soit dans des festivals bikers énormes, dans des festivals plus mainstream, dans des salles de concerts ou des petits festivals, le retour du public était toujours excellent. Je pense que c’est une chance car on peut finalement retrouver Knuckle Head dans un festival métal comme Sapin Barbu ou Guerre du Son et aussi Musilac ou Cabaret Vert comme en 2019.

Toutes les dates sont dispo sur notre site https://www.knuckle-head.com/, on vous invite à checker régulièrement car on en cale des nouvelles toute l’année. Et pour être encore plus facilement au courant, on a même notre appli mobile sur iOS/Android : https://www.knuckle-head.com/fr/mobile-app

MB : Pour ceux qui ne vous connaissent pas encore, pourriez-vous décrire ce que vous faites en quelques mots pour leur donner envie de vous découvrir ?

KH : Knuckle Head c’est un peu un OVNI dans le monde du rock. C’est un mélange d’énormément de styles et de choses qu’on aime Jock et moi. Du stoner, de la country, du heavy-blues, de la pop anglaise, du rock 80s… Le coté mystique, sombre, presque gothique de l’univers, des paroles et des sonorités nous confortent dans le fait que « Dark Country » définit finalement très bien notre musique. Et puis KH c’est un groupe à voir en live, on donne tout lors d’un concert, le show est super important pour nous. En tout cas ça reste de la musique brute, généreuse qui nous rappelle les groupes qui ont débuté dans les 70s mais avec une touche moderne de notre époque. La recherche du juste milieu de faire du neuf avec de l’ancien.

Merci beaucoup d’avoir répondu à nos questions. A titre personnel, j’invite nos lecteurs à découvrir votre dernier album, c’était une belle découverte pour moi (preuve en est, je viens vous voir à La Laiterie vendredi).

Merci beaucoup ! A vendredi !