Maudits est un projet instrumental que j’ai découvert cette année. Et c’est une de mes révélations de 2021. Un univers sombre, mélancolique,… Ouais j’écoute rarement des trucs avec des paroles / ambiances positives. Pour plus d’info sur ce projet, hésitez pas à aller checker mon article sur le dernier EP. C’est donc avec plaisir que j’ai pu échanger avec la tête pensante du groupe, Olivier (Que je salue d’ailleurs).
Interview:
Moi: Première question, et pour moi c’est la plus importante, comment ça va ?
Olivier: Super, écoute. Y’a la p’tite promo qui commence, les choses bougent bien. L’album sort aujourd’hui donc c’est cool, tout va bien.
M: Ton groupe, je ne le connaissais pas du tout, mais quand j’ai eu l’occasion d’écouter, d’autant que je suis quelqu’un de très curieux, je me suis dit « on va essayer », et j’ai beaucoup aimé.
O: C’est gentil, je l’ai vu dans ta chronique.
M: Merci pour le commentaire d’ailleurs. Qu’est-ce qui t’a inspiré pour créer ce groupe ?
O: La création du groupe, c’est un peu plus ou moins liée au split du précédent, qui était plutôt un groupe de rock progressif. C’est pas tout à fait le même son, bien que ce soit les deux mêmes compositeurs, y’a forcément des liens. Mais quand mon précédent groupe a splité, j’ai voulu tout de suite me remettre en scène, histoire de pas trop broyer du noir. J’ai demandé à deux de mes acolytes de mon ancien groupe, à savoir Christophe qui est toujours batteur actuellement et Anthony qui ne fait plus parti du groupe mais avec qui on a monté Maudits, je leur ai demandé si ça les branchait de continuer une aventure musicale. On s’y est mis à trois, j’avais des riffs en stock, on a bossé des choses,… et ce qui en est ressorti, c’est de la musique instrumentale. J’avais pas vraiment imaginé faire un jour un groupe instrumental parce que je suis pas forcément quelqu’un qui a une ultra confiance en son niveau musical, ça a toujours été comme ça. Je me disais « Si y’avait pas de chant, si on était que 3, ça n’allait pas le faire,… » mais de fil en aiguille, on s’est aperçu que ça nous prenait, que ça tenait la route… Donc Maudits est né dans cette configuration-là. Et au moment où je l’ai créé, c’était un peu le chaos dans ma vie, à tous les niveaux, y’a tout qui se cassait un p’tit peu la gueule donc ça a donné cette ambiance assez sombre. Du coup le concept du groupe sur la malchance, la malédiction, etc, c’est venu naturellement. Donc on en est là, on sort le deuxième EP et on est super content. Tout glisse naturellement.
M: C’est vrai que j’ai ressenti un p’tit côté assez sombre et mélancolique à chaque écoute.
O: Ouais c’est pas la grosse fête. On a toujours été attiré par les musiques plus sombres. Après j’ai rien contre le côté lumineux, y’en a d’ailleurs pas mal dans notre musique mais on va dire que c’est toujours sur un fond mélancolique et angoissé. Mais c’est ce qui sort naturellement, c’est ce qui nous fait kiffer. À partir de là, on se pose pas de questions. Y’a aucun compromis dans ce projet et il n’y en aura certainement jamais. C’est vraiment le pur ressenti.
M: Je l’ai d’ailleurs précisé dans ma chronique, à chaque fois que j’écoutais Angles morts, j’avais l’impression d’être dans un film psychologique genre Shinning…
O: Ouais ! Il peut y avoir de ça ! Y’a pas mal de passage dans Angles mort d’ailleurs ou y’a une espèce de tension sous-jacente, qui est tout le temps là,… Tu te dis « ces calmes » mais en fait pas tant que ça. C’est calme dans la forme, mais dans le fond s’est très agité, très torturé. Mais ouais, peut y avoir de ça. D’ailleurs c’est un super film. C’est peut-être un poil moins dark sur le global qu’un Shinning mais peut y avoir de ça, ouais.
M: Est-ce que t’es fan de ce genre de film ? Horreur, psychologique tout ça vu que je trouve que ça irait très bien avec les sons que tu sors.
O: Film d’horreur pas forcément mais film un peu tendu ouais. J’adore Shinning notamment, je le considérerais pas vraiment comme un film d’horreur, je dirais que c’est plutôt une sorte de Thriller très tendu mais sans être dans l’hémoglobine et après j’adore les films comme 28 jours plus tard, ce genre de délire. D’ailleurs le thème de 28 jours plus tard, même de 28 semaines plus tard, parce que je préfère cette BO là, m’a énormément influencé, j’adore cette BO. Globalement les bandes originales comme celle-ci, celle d’American History X, comme les musiques de Hans Zimmer notamment Interstellar que je trouve fantastique m’ont vraiment vraiment influencé dans la manière de construire notre musique et de l’envisager à savoir, on tourne toujours autour d’un ou deux thèmes et on construit notre ambiance autour de ça. J’ai pas la prétention d’être Hans Zimmer, par contre ça nous a influencé dans l’approche de composition et dans la mise en place des idées. Le fait de faire des morceaux longs mais ou y’a toujours un point de repère pour se raccrocher, c’est un peu cette idée en fait.
M: Ça se ressent qu’il y a une inspiration oui. C’est quoi les groupes, les artistes qui t’ont inspiré toi même à devenir artiste ?
O: Le tout premier, je dirais que c’est même si ça peut paraître surprenant, c’est Mark Knopfler de Dire Straits, j’adore son toucher. Ça a été ma 1ère claque guitaristique. J’aime pas tout ce que fait Dire Straits, y’a un morceau sur deux, même si ça va peut être paraître violent, ou ça fait un peu musique de Buffalo Grill (Rires). Ce qui font récemment, y’a vraiment un côté country américain grand public, j’ai vraiment du mal avec ça. Mais y’a des morceaux exceptionnels comme « Brothers in Arms », ce genre de morceaux avec la guitare qui fait que quand il s’y met, c’est vraiment incroyable. Les ambiances et les sons qu’il arrive à sortir de sa guitare, c’est incroyable. Après, y’a eu des groupes qui m’ont marqué. J’adore la première période d’Anathema, qui m’a vraiment marquée, parce qu’il avait ce truc assez désespéré, en même temps mélancolique et planant qui est était vraiment sincère. Ça venait vraiment des tripes. Notamment le guitariste, Danniel Cavanagh, que je trouve fantastique. Sa manière de jouer, son toucher, qui est lui-même inspiré par Mark Knopfler, je l’ai su après, ce qui tombe un peu sous le sens. Quoi d’autre ? Des groupes assez extrêmes, parce que j’écoute pas mal de Black Metal, tout ça, ça m’a pas mal influencé. Les groupes comme Emperor, Darkthrone,… Ça s’entend pas forcément dans notre musique, mais y’a cette espèce de tension, ce côté sombre … C’est pas surprenant d’apprendre que certains membres du groupe écoutent ce genre de musique. Les artistes qui m’ont influencé, y’en a plein, parce que j’ai écouté énormément de disques. Si je devais te faire une liste entière, ça serait trop long, mais y’aurait David Gilmour de Pink Floyd qui est une de mes plus grosses influences. J’ai bossé pas mal de ses plans, d’ailleurs ça peut s’entendre, en tout cas c’est ce que moi je pense. Voilà pour les principaux.
M: Et niveau scène française ? O: Ah ouais, y’en à pas mal. Dans des styles très différents, j’aime beaucoup Spectral. D’ailleurs, ça c’était bien avant qu’on l’embauche pour Angles Morts, c’est l’un des groupes de Raphaël Verguin, qui est le violoncelliste qui intervient sur pratiquement tous les morceaux de l’EP, c’est un groupe acoustique avec entre autres Jeff Grimal qui est un artiste visuel et musical qui est impressionnant qui jouait dans The Great Old Ones, et pleins d’autres projets que j’apprécie. Voilà dans un premier temps. J’aime beaucoup Blockheads aussi, groupe de Grindcore français, y’en à plein, j’en oublie sûrement mais voilà ceux qui me viennent en tête.
M: Est-ce qu’il y a une tournée de prévue pour défendre votre sortie ?
O: Alors, tournée, pas véritablement parce que les concerts ne font que reprendre donc…on à fait notre premier concert, ce qui est bizarre à dire vu que le groupe existe depuis plus de 2 ans, mais vu que notre premier EP est sorti pendant le COVID, on n’a pas pu faire de concert. Et donc on a fait le premier assez récemment à Nancy, ça s’est super bien passé, on en menait pas large parce que je me demandais ce que ça allait donner en trio, en live, et ça a vraiment bien marché. On l’a d’ailleurs fait avec notre nouveau bassiste Erwan qui s’est super bien intégré donc ça c’est super cool. On a un concert de prévu à Nantes le 19 Novembre à la scène Michelet avec le groupe Ddent, qui est un groupe de potes que j’aime beaucoup et après on prendra les dates au fur et à mesure. On n’a pas vraiment de tournée de prévu, on va mettre tranquillement en place le set-live, le faire progresser au fur et à mesure de nos erreurs et de nos premiers concerts. Maintenant une vraie tournée d’un mois je sais pas si on pourra en faire un jour parce qu’on a tous des boulots et des passions, y’en a qui ont des familles. Je sais pas si ça sera possible, si c’est le cas un jour, tant mieux. On va faire progresser le projet à tous les niveaux.
M: J’ai vu dans votre bio que vous aviez profité des confinements pour composer, mais j’ai senti qui avais pas mal de taff au niveau de l’ouvrage en question, du coup il vous a fallu combien de temps pour le mettre sur pied ?
O: En fait, tu sais, comme tout le monde, qui a eu pas mal de confinements qui se sont enchaînés, donc le tout premier, à la base, on l’avait plutôt utilisé pour bosser sur un second « vrai », je m’expliquerais après, album, c’est-à-dire avec de nouvelles compos. Donc on a mis en place 2/3 voire 3/4 du prochain album pour le coup, tout a été maquetté, on avait vraiment avancé de ce côté-là. Puis y’a eut ce deuxième confinement qui est arrivé assez vite, qui a remis tout le monde à la maison, donc j’ai commencé à bosser tout seul une version de « Resillience » qui est un morceau du premier album, parce que j’avais en tête de proposer une version solo avec des boucles, etc, un peu plus atmosphérique et psychédélique, puis je l’ai envoyé au batteur, ça lui a bien plu, et pourquoi pas associer le projet à deux ou trois morceaux de plus pour le proposer plus tard sur le Bandcamp… Et comme on sait pas trop faire les choses à moitié, on s’est mis à fond dans le projet, donc on a rajouté 2 nouveaux morceaux, car y’a des choses qui sont venues au fur et à mesure, donc on s’est dit « Ce qu’on va faire, c’est qu’on va sortir un vrai album en bonne et due forme avec 3 nouvelles versions mais alors complètement refaites » parce que certaines n’ont carrément plus rien à voir avec les versions d’origine, et de fil en aiguille on a rencontré Raphaël, on lui a demandait de participer. Puis tout s’est mis en place normalement. Effectivement, on a beaucoup bossé, on n’a pas fait les choses « vite fait ». On a vraiment utilisé ce deuxième confinement, voire plus, pour bosser sur Angles Morts, et on s’est dit que c’était le moment d’enchaîner après l’autre, qui avait été très bien reçu, avec cette EP qui nous paraît complètement cohérent et qui nous parait bien plus qu’une simple sortie pour patienter, pour nous c’est une vraie sortie et on va le défendre à fond, et laisser mûrir le prochain qui sera différent. On va continuer à évoluer. On s’est beaucoup investi, et on en est là aujourd’hui.
M: C’est quoi la langue que vous utilisez pour les titres ? Parce qu’à part ceux en français…
O: Vu qu’on est un groupe instrumental, on se fait un peu plaisir pour les titres, on se donne pas vraiment de limites, et on aime bien la sonorité de plein de langues, donc en fonction de l’ambiance du morceau on choisit une langue qui est déterminée, pas au hasard mais presque. Si je prends un exemple, pour « Verdoemd », c’est du flamand, ce qui veut dire Maudits….je le prononce sûrement mal. Sachant que sur un autre morceau, on avait déjà un titre dans le premier album en flamand, qu’on a ensuite traduit en français, qui est devenu « Perdu d’avance », on a tout inversé pour les nouvelles versions. L’un des deux morceaux inédits, « Epäselvä » que je prononce certainement très mal aussi, qui vient du finnois, ça veut dire « ambiguë/flou », c’est l’idée de l’ambiance du morceau, assez mélancolique, qui devient tendu, donc une espèce d’ambiguïté émotionnelle qui ressortait, donc j’ai trouvé ce mot-là en le traduisant, et moi je le trouvais joli. Pour le prochain ça sera pareil, on utilisera le français, du chinois, du berbère,…. Tout ce qu’on trouvera joli et qui collera à nos ambiances.
M: Pour en revenir au prochain concert, est-ce qu’il y a un groupe avec qui vous aimeriez partager une affiche ?
O: C’était prévu mais j’espère qu’on pourra le refaire, j’aimerais bien qu’on puisse faire un concert avec Outrenoir, qui est pas vraiment mon groupe mais j’en fais un petit peu partie, j’aime bien les gars qui le composent, et jouer en live avec eux, c’est du Sludge, un peu Doom, un peu mélodique aussi, entre Cult of Luna et Neurosis, donc je les accompagne en Live, je fais les parties guitares du chanteur qui les enregistrent en studio. C’est vraiment un groupe de potes, y’a plein d’artistes excellent, dont William qui est photographe/vidéaste, Vincent, qui fait tous nos visuels avec qui je joue dans un groupe de Black Metal qui s’appelle Throne. On devait faire une affiche Outrenoir/Maudits qui a pas pu se faire à cause du COVID. J’espère qu’on pourra le mettre en place, parce que Outrenoir a sorti un album récemment, et ça me permettrait d’enchaîner les 2 sets, ça pourrait être cool.
M: Je t’avoue que moi, je vous verrais bien avec Amenra…
O: Ah oui, c’est un super-groupe, avec Throne on avait l’occasion d’ouvrir pour Amenra une ou deux fois, donc ouais, ça pourrait carrément le faire. Mais Amenra, c’est une grosse grosse machine en live, c’est assez monstrueux, je les ai vus 2 ou 3 fois, c’est plus Hardcore dans l’esprit mais au niveau de l’ambiance, ça peut être comparable. Donc oui, si jamais on n’a l’occasion, on répétera bien avant histoire d’être au niveau.
M: Y’a un endroit ou tu aimerais jouer ?
O: Pas particulièrement. J’ai eu la chance avec mes différents groupes de jouer dans plein d’endroits cool, d’ailleurs avec mon projet Black Metal, on va jouer en Islande la semaine prochaine. Un rêve de plus qui se concrétise. Là y’a rien qui me vient, partout ou on veut bien de nous et ou on sera bien accueilli, on jouera. J’ai déjà réalisé pas mal de rêves de « gamins ». Si ! Peut-être, a la limite, même si je sais que ça ne se fera jamais, j’ai visité Grenade en touriste, et j’ai visité un site qui s’appelle l’Alhambra, qui est une salle qui prend plutôt de la musique classique et qui un lieu incroyable. J’sais pas si y’a beaucoup de groupes de Metal ou assimilé qui ont joué là-bas. Si jamais j’arrive à jouer là bas un jour, je pourrais mourir ! Si y’a un rêve, ça serait celui-là.
M: Tu m’as parlé de l’Islande, ça me fait penser immédiatement à 2 groupes, Solstafir et Audn ..
O: Oui, Solstafir, j’connais, j’ai 2 ou 3 albums, j’aime moins ce qui font maintenant, les deux premiers albums sont vraiment terribles, et pour le deuxième c’est…
M: Audn, mais j’ai un doute sur la prononciation…
O: Pareil. Ouais je connais bien aussi. J’aime bien les groupes qui viennent de là-bas. Y’a une ambiance qui est particulière dans ce pays. Je l’ai visité qu’en tant que touriste, et c’est assez fou, ça correspond bien à l’ambiance de Maudits. Cette espèce de mélancolie, le côté gris et lumineux en même temps, ça me parle.
M: Parce qu’à plusieurs reprises, je me suis dit « Ah, l’ambiance me fait penser à Solstafir« …
O: Ouais, ça peut. C’est tout à fait ça.
M: Et y’a t’il un endroit où tu as joué qui t’as marqué plus que les autres ?
O: On a fait, toujours avec Throne d’ailleurs, le Roadburn en Hollande, donc c’était assez incroyable, parce que déjà, c’était une grosse salle qui était blindée puis Vincent avait vraiment tout bien préparé, y’avait une scénographie, les lights était incroyable, le son était fou ce soir-là, … Franchement, c’était une des expériences live les plus marquantes. Une plus récentes, c’était le premier concert de Maudits à Nancy. On avait ouvert pour Klone et 7weeks. Et on était assez stressé parce qu’on savait pas à quoi s’attendre, vu qu’on est que 3 et qu’il y avait beaucoup d’effets, et le concert était vraiment réussi, on était bien dedans, une bonne alchimie. Ça m’a vraiment fait kiffer. C’est pas forcément lié au lieu, c’est lié au contexte et au concert en lui-même. Maudits c’est un projet qui nous tient vraiment à cœur, et on voulait vraiment réussir le premier. Ça fait partie des concerts qui m’ont le plus marqués.
M: Tu m’as dit que t’avais stressé pour celui-là, ce que je comprends tout à fait, mais avant de monter sur scène, est-ce que t’as un petit rituel ?
O: Non. D’habitude, je suis pas très stressé avant de monter sur scène, ce qui me stresse, c’est l’avant. Ça peut les problèmes de matériel, tout ça… J’suis stressé bien avant. Une fois que tout est en place, j’ai le contrôle sur les choses, j’ai bossé, j’ai travaillé mon truc, y’a aucune raison d’avoir peur. Mais forcément là, c’était différent, y’avait un stress en plus qui était lié à ce que le projet représenté pour nous. Mais je n’ai pas de rituel particulier, je fais plutôt le con avant de monter sur scène.
M: Là, c’est une question personnelle, est-ce qu’il y a des dates de prévus dans le nord de la France ou en Belgique ?
O: Alors, il est question, potentiellement, l’année prochaine de dates en Belgique. Potentiellement à Charleroi. Y’a rien de confirmé mais c’est en discussion. Tant que c’est pas confirmé, on dira rien. Mais on aimerait beaucoup y jouer, c’est un pays où on est vraiment bien reçu, on connaît un peu de monde là-bas, les gens se bougent, ils sont super sympas, y’a une bonne ambiance. C’est un des pays qu’on veut privilégier.
M: Ça m’arrangerait un p’tit peu, parce que c’est là que je vis donc…
O: Ah d’accord ! Tu es d’où ? M: Valenciennes.
O: Ah oui effectivement. Mais ouais, dès que possible on le fera.
M: Ça serait sympa, parce que Paris, ça fait une p’tite trotte…
O: Ouais d’autant que Paris, actuellement c’est pas l’endroit où il se passe le plus de choses…
M: Oui, j’ai bien l’impression. C’est pour ça que j’suis content d’habiter à côté de la Belgique, parce qu’il y a la blinde de concert qui reprennent…
O: Ouais clairement. Paris, il y a vraiment du retard à l’allumage. D’ailleurs, Amenra apparemment est passé y’a pas si longtemps en concert acoustique…
M: J’ai eu la chance d’ailleurs de les voir à Lille. O: Cool ! Eux d’habitude, ils remplissent les salles, et là c’était loin d’être blindée… Je sais pas quand est ce que ça va reprendre, mais avant qu’on fasse un concert dans ma propre ville, je pense qu’on en aura fait plein d’autres ailleurs.
M: Olivier, merci beaucoup pour le temps que tu m’as accordé.
O: C’était avec grand plaisir
M: En espérant te voir un jour sur scène…
O: On va tâcher de faire ça. Dès qu’on a l’opportunité de jouer, on est chaud !
M: Je te souhaite une bonne journée et à bientôt !
O: Merci, toi aussi, à bientôt !