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Interview Yarotz

Relecture: Victor

INTERVIEW:

Moi : Ok, on est avec Yarotz, première question, messieurs, et pour moi c’est la plus importante, comment vous allez ?

Yarotz : Très bien, merci. Et toi ?

M : Ca va merci

Y : On est super contents d’être au Tyrant après un long périple. Mais c’est cool, le lieu est incroyable, assez particulier. C’est un site minier. Ici, c’est la salle des pièces, là où on faisait sécher les vêtements des mineurs. Le cadre est exceptionnel. 

M : C’est la première fois pour vous ici ?

Y : Ouais. On avait fait le Métaphone, mais y’a longtemps avec d’autres groupes. Donc on est super content d’être là, avec tous les copains parce qu’on est du Nord de base. On va mettre les choses au clair tout de suite ; on est pas un groupe du Nord. On a nos origines ici, mais on a tous déménagé. On vit à Bayonne, à Nantes,… On est parti seulement y’a 10 ans. Quand on revient ici, forcément, on croise du monde

M : Yarotz, ça signifie quelque chose en particulier ?

Y: Oui, ça a une signification russe, ça vient du mot « yarost » qui veut dire rage. Donc c’est en parallèle avec notre musique. On a choisi ce mot parce que c’est une connotation, je trouve, qui marche et sonne bien

M : Vous avez joué au Hellfest 2022. Comment s’est déroulée cette expérience ?

Y : Nous, on a pris ça comme un moteur, en fait. On était encore assez jeune à cette période là, et ça nous a motivés à nous structurer, à être plus pro et à proposer un show digne de ce nom. On a beaucoup travaillé, beaucoup appris, et le jour-J, je pense qu’on était près. On a quand même bien joué, je pense. Y’a certaines personnes qui s’en souviennent, et pour nous, sur le moment, ça a été un gros kiff. C’était impressionnant. Je me rappelle, on est arrivé tôt le matin, vers 10 heures. Ça apporte une excitation telle, quoi. On a joué sous l’Altar, ou la capacité est de 15OOO personnes, je crois. C’était quand même à moitié blindé à 11h30, et c’est déjà beaucoup de monde.

M : Vous avez assisté à la journée d’hier ?

Y : Non. On est arrivé hier soir, on a pris la route assez tôt.

M : Vous avez vu l’affiche ?

Y : Oui, bien sûr ! Elle est cool ! T’as pas souvent des festoches comme ça. Ce qui m’étonne surtout, en fait, c’est ce côté très pointilleux, très pointu d’exigence. C’est un fest avec une programmation diversifiée, mais on reste dans le même univers musical. C’est ce que Alex, l’organisateur, disait, on est sur un fest qui est connoté Black Metal alors que pas du tout. C’est vrai que cette année, y’a des groupes un peu différents. Mais ça a l’air de fonctionner : Y’a pas mal de monde, et quand tu vois le nombre de médias, c’est un signe. Le point commun, c’est que c’est des groupes avec des musiques très sombres

M : Si vous aviez pus assister au deux journées, y’a des groupes que vous auriez aimé voir ?

Y : Oui, évidemment. Hier, y’avait Enslaved, que j’aurais beaucoup voulu voir. Y’avait Karras aussi, on a déjà joué avec eux, et c’est cool. Deliverance, aussi. J’aurais été curieux de voir ça en live. Concernant ce soir, je vais aller voir Conjurer. Y’a Nostromo, Kronos, Mantar,… Une très belle affiche. On est content d’être ici

M : D’autres dates de prévues ?

Y : Oui, Mardi, on joue au Havre avec Nature Morte et Montagne. Le 4 Novembre, on joue au Dropkick à Orléans et deux/trois dates dans le sud de la France en Décembre. Et après on se pose, surtout pour écrire le deuxième album

M : Une date approximative ?

Y : Non, pas encore. On a calé le studio en Janvier. La priorité reste la musique. Donc, si on doit mettre plus de temps pour mener à bien et être satisfait au maximum de ce qu’on fait, c’est sûr que ça pourra peut-être se décaler, mais la musique est notre priorité. Ça reste intemporel. Mais pas de dates précises d’autant que c’est pas évident de composer quand tu tournes. On a beaucoup tourné cette année. 

M : Et qu’elle est l’essence même de Yarotz ?

Y : Oulà… Je sais pas si y’en a qu’une … C’est l’énergie qu’on donne à faire passer un message. On a chacun un moyen de s’exprimer. On a aussi des références différentes, qu’on essaye de mélanger. Y’a vraiment un côté… exutoire musical, dans ce projet. On a envie de faire véhiculer cette émotion là : La noirceur, la mélancolie, la rage, le fait que des fois t’es envie de péter un câble, … C’est ce qu’on essaie de faire

M : Un énorme merci pour votre temps !

Y : Merci à toi !

M : Un p’tit mot pour la fin ?

Y : Profitez du fest !