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Live-report Alien Weaponry (Hellfest 2022)

Ru Ana Te Whenua ! En français « La Terre tremble ». Et ça, les néo-zélandais d’Alien Weaponry l’ont très bien illustré. Après un passage remarqué en 2019, le trio est revenu pour cette 15e édition avec un nouveau bassiste. 

J’ai découvert le trio lorsque j’avais l’intention d’aller aux Wacken 2018 (Ou je ne suis pas allé au final), j’ai de suite accroché. Du Groove Metal mélangé à des influences Maori, parfait pour faire du Headbang et taper du pied. J’ai donc fais écouter ce groupe à tous mes potes métalleux, et leurs avis ont été unanimes: Ce groupe est une véritable bombe. Sauf que les gars, à l’époque, n’avaient qu’entre 16 et 18 ans ! La grosse claque ! Moi à 16 ans, je savais pas encore faire de la double pédale…

Le groupe a été fondé par deux frangins, Henry (Batterie) et Lewis (Guitare et chant), qui seront rejoints par le bassiste Ethan. C’est avec cette formation que j’ai vu le groupe pour la première fois, lors de l’édition 2019 du Hellfest. Un sacré concert, mais avec peu de monde. Entre temps, le groupe a eu une croissance de dingue. Au point de jouer dans le monde entier et de faire la première partie de groupe tel que Slayer ou Ministry. Et ça à même pas 20 ans ! Les gars ont un énorme potentiel, je suis sûr qu’un jour, ils seront en tête d’affiche. 

Ultra fière de leurs racines maoris, la bande chante souvent dans leur langue, et ça rajoute un côté guerrier, lourd et percutant. Tout ce que j’aime. En 2019, j’étais en plein de le Pit avec mon meilleur pote, et ça a été une sacrée claque, les zikos sont de vrais showmans. Infatigables, survitaminés, bons musiciens, et surtout communicatifs: Toute la foule était en délire. C’était impensable que je les rate en 2022. Nous sommes arrivés avec une dizaine de minutes d’avance avec ma femme devant la Mainstage, ce qui nous a permis d’être très bien placés. Pas dans le Pit cette fois. Ouais, j’ai beau être un « Mosh Pit Survivor », mais ça n’est pas tellement le délire de ma femme.
Nous sommes donc restés légèrement en retrait de la zone de guerre… même si cette dernière s’agrandissait de plus en plus au fur et à mesure des chansons. On a d’ailleurs été rejoint par deux amis, Théo et Annaël (également voisins de camping) qui sont restés avec nous jusqu’à notre départ. Si je vous parle de ça, c’est parce qu’une fois de retour au camping, dans l’après midi, un autre voisin a demandé à Théo ce qu’il avait pensé d’Alien Weaponry. Il a répondu par « C’était génial sauf qu’il y avait un connard à côté de nous qui gueulait toutes les paroles ». Le connard en question, c’était moi. Et il a pas tort j’ai gueulé tout le temps. Enfin, c’était plus du yaourt qu’autre chose, mais je cause pas le langage Maori. Du coup, je chantais ce que je croyais entendre. Pratiquement sûr que si le trio m’avait entendu, ils auraient hurlé de rire. 
Pour en revenir au set, il était tout bonnement génial: les Océaniens ont joué toutes les musiques que j’aime et on conclue par ma préférée: « Ru ana Te Whenua ». D’où la première phrase de mon article. J’ai tellement tapé du pied que toutes les taupes des environs ont dû râler. Par chance, j’ai pu assister à l’entièreté du set du fait que le concert que je voulais voir juste après se situais sur la seconde Mainstage. J’ai donc pu m’y « diriger » en écoutant la fin du show. Et oui, le concert qui suivait fut celui du groupe de Thrash espagnol promis à un grand avenir, Angelus Apatrida.