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Live-report: Combichrist et Megaherz (The Black Lab – 6 Octobre 2023)

Une date que je n’avais pas vu venir. Une date que j’attendais avec impatience. Et surtout, une date qui restera gravée dans ma mémoire. Une date aussi industriel comme ça, juste à côté de chez moi, comment je pouvais résister !

Combichrist et Megaherz qui font une tournée commune. Le rêve. Certes, mon style de prédilection est le Thrash, j’ai fais mes « premières armes » dans le Metal avec le style Industrial avec des groupes comme Oomph ou Eisbrecher. La bonne veine industrielle européenne. Bien que je sois aussi un grand fan de la scène américaine aussi (Ministry, Rob Zombie, tout ça…).

J’ai connu Megaherz assez tardivement (Allez savoir pourquoi), je devais m’approcher de mes 18 ans. Mais, à contrario, je connaissais Combichrist de longue date. En effet, je suis un énorme fan de Techno Industriel, et j’avais découvert ce groupe en écoutant du Nachtmahr (Via la page Spotify groupe similaire de ce dernier). Curiosité. J’ai de suite accroché au style bien lourd des norvégiens. Après leur période bien Techno, ils ont glissé davantage dans le Metal Industrial bien bourrin. Alors forcément, ça me plaît. J’ai eu l’occasion de voir Combichrist auparavant lors du Motocultor 2022, et j’avais beaucoup apprécié. Donc, cette date au Black Lab de  Wasquehal, était l’occasion de faire d’une pierre deux coups.

Vendredi soir. Nous sommes arrivés en avance avec ma femme, comme à notre habitude. Mais pour le coup, ça n’était pas pour voir la première partie, mais pour retrouver pas mal de potes. Un p’tit coucou à Mégan, Matthias (AKA Lieutenant Dan), Romu et Tritt. Ça fait toujours plaisir de recroiser de bonnes connaissances dans ces évènements. Après avoir pris un verre, on s’est posé sur la terrasse avec les copains. Car ouais, la première partie ne m’intéressait aucunement. Janosch Moldau. Un artiste solo que je ne connaissais pas. Je suis donc allé écouter son travail… et je n’ai pas aimé. Difficile de vous le décrire. Donc, je ne vois pas pourquoi je serais allé le voir. P’tit moment détente avec la troupe d’amis avant l’engagement des hostilités.

Megaherz. Groupe, que l’on pourrait qualifier comme pilier de la Neue Deutsche Härte. Une vague rassemblant les groupes principaux du Metal Industrial Allemand. J’étais un énorme fan de cette vague quand j’étais au lycée. Mais je n’ai pu, pour le moment, voir que deux groupes de cette dernière : A savoir Eisbrecher, et évidemment, Megaherz. Ouais, j’ai du retard. Nous nous sommes placés au milieu de la salle, légèrement décalés sur la gauche, une petite dizaine de minutes avant le show des Allemands. Y’avait déjà pas mal de monde. P’tit passage marrant : Le lieu ou les zikos se changent au Black Lab, c’est à l’étage, ou un balcon se situe. Ce n’est pas rare que les artistes s’y placent pour regarder le show des autres groupes de la soirée. Mais là, pour le coup, les membres de Megaherz s’échauffaient et patientaient que la scène soit dispo. Bin oui, y’avait plus personne qui jouait… Mais ça m’a permis néanmoins de leur adresser un salut amical, auquel ils répondirent tous avec un large sourire. Ce petit passage n’a fait qu’accentuer mon excitation à l’idée de les voir.

Puis, la lumière laissa place à une autre plus tamisée. La bande débarque sous un tonnerre d’acclamation. Moi y compris. Et le show commença dans une ambiance déjà bien folle. Un son impeccable et surtout un jeu de lumière parfait qui faisait ressortir le maquillage des membres. D’autres points que j’ai également apprécié lors du set, ce sont les interactions que les gars avaient avec la foule : Déjà, le chanteur, Lex, s’adressait régulièrement à cette dernière, mais chaque membre communiquaient gestuellement (Un doigt pointé vers un spectateur, un clin d’oeil, un sourire…) Très appréciable. Autre point positif : La set-list. Parfaitement construite ! Du Megaherz de chaque époque : « Miststück », « 5.März », « Die König der Dummen »… Mais surtout un moment émouvant. A un moment donné, tous les membres se barrent de la scène sauf le chanteur. Une lumière se place uniquement sur lui. Il nous dit que la prochaine chanson est une dédicace à un être cher qu’il a perdu. La chanson étant en allemand, je pense que peu de gens ont compris. Mais pour vous résumer, c’était une ode à ses parents. Moment émotion.

Nous sommes restés jusqu’à la fin du set, avant d’aller à l’extérieur. Oui, il faisait assez chaud dans la salle. Lorsque nous sommes rentrés à nouveau, je me suis dis qu’il était temps de passer au stand de Merch. Histoire d’acquérir un album ou deux. Hélas, aucun album que je désirais. Mais j’ai eu mieux ! Une photo avec Lex, le chanteur de Megaherz ! Un mec, ma foi fort sympa, comme disent les vieux.

Il restait un bon quart d’heure avant le set de Combichrist, mais c’était déjà blindé ! Nous avons réussi à nous faufiler du côté gauche (Côté Bar) jusqu’à une bonne distance de la scène. Autant prendre une bière en attendant ! Nous n’avons pas attendu longtemps avant que les norvégiens débarquent sur scène avec une fougue incroyable. Comme à leur habitude, j’ai envie de dire. Aucun des membres n’est en reste à ce niveau, mais, bon sang, Andy (Le chanteur) est un dingue sur scène ! J’en avais déjà eu un aperçu au Motoc’, mais la … Intenable, le gars !

La foule fut très réactive. Les pogos se sont vite déclenchés. J’y serais bien allé, mais j’ai encore ma main dans le plâtre. Dommage… Un fait amusant s’est également déroulé lors de ce show. Un petit garçon a commencé à faire un slam jusqu’à atteindre la scène. Le chanteur s’est précipité pour le réceptionner. Le p’tit avait le sourire jusqu’au oreilles, tout comme Andy d’ailleurs. Il est resté un petit peu sur la scène avant de re- sauter dans la fosse. Je ne sais pas quel âge il a, mais il a un sacré courage. Il fut réceptionné de manière toute douce. Ce qui m’a fait sourire. C’est ça, la communauté métalleuse. Après une bonne demi-heure de show, l’air ambiant devenait étouffant. Nous sommes donc allés prendre l’air quelques minutes. Ce qui nous a fait le plus grand bien. Quand nous avons décidé de rentrer à nouveau… on pouvait plus avancer d’un mètre ! Noir de monde ! On ne voyait même pas la scène.

C’est dans cette optique que nous avons décidé de prendre le chemin du retour. Ce fut une excellente soirée avec de super groupes, et comme toujours une excellente organisation. Merci au Black Lab d’être ce qu’il est !