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Live-report: In Theatrum Denonium

Le In Theatrum Denonium est revenu en force cette année avec une 8ème édition, lors du 2 Mars dernier, qui a, encore une fois, tout défoncé. 8 ans que ce festival existe, et ce fut la première fois que j’y assistais… Bizarre, moi qui ai habité dans ce coin pendant des années. Mais vous savez ce qu’on dit, mieux vaut tard que jamais. J’étais donc en terre inconnue.

Une très belle affiche nous était proposée. Comme chaque année, j’ai envie de dire. Oui, car, par curiosité, je suis allé regarder les affiches des précédentes années. A chaque fois, elles ont été au top. C’est donc au théâtre de Denain (59) que l’événement s’est déroulé. Un endroit magnifique ou je n’avais jamais eu l’occasion d’aller. Endroit intéressant pour un festival axé sur le Black Metal. Nous sommes arrivés, moi et ma femme, une trentaine de minutes avant le premier concert. Histoire de dire bonjour à tous les copains (Un gros coucou à eux), et de checker les lieux et les stands de Merch en priorité… Et de repérer où je pouvais aller chercher une bière, aussi. C’est important. Après avoir pris une bière (excellente, au passage), nous nous sommes installés au balcon. Oui, vu que nous étions dans un théâtre, il n’y avait qu’une petite zone ou nous pouvions rester debout.

Donc, direction le balcon. Une expérience des plus agréables que d’assister à une série de concerts le cul confortablement installé dans un siège bien moelleux. Étant un grand amateur de pogo, ça m’a tout de même fait bizarre. Enfin bref. Le premier concert se lance. Le groupe Cryptosis arrive sous un bon accueil. Petit aparté : Le groupe a été annoncé la semaine même du show. En effet, le trio a dû remplacer en urgence les excellents Schizophrenia. Je vous avoue que quand j’ai entendu l’annulation de ces derniers, j’ai fait la gueule. Mais on a pas perdu au change : Les hollandaises de Cryptosis sont excellentes. Je ne connaissais pas, mais je me suis « risqué » à aller les écouter au préalable sur Spotify. Un Technical Thrash des plus efficaces ! Et en live… juste Whaou !

Une présence scénique de dingue renforcée par la présence d’écran ou défilait une sorte de film d’animation. Le fait d’être placé en hauteur m’a permis de voir la technicité des musiciens, et en particulier du batteur. Une véritable machine. Et ce au sens propre : le gars m’as tellement scotché qu’on a cru que c’était un Terminator tant il était précis et rapide. Un premier show des plus efficaces, parfait pour bien commencer la soirée.

Pour le second concert, celui de Inferno, nous avons décidé de rester à notre place. Et on a bien fait : le concert de ces derniers m’a mis dans un état …de fascination. En particulier lorsque le chanteur est apparu. Vêtu d’un « drap » noir, et gesticulant comme un fantôme, à mi-chemin entre le fantôme de l’opéra et un détraqueur de l’univers de Harry Potter, ce mec m’as rappelé les pires cauchemars que j’ai pu faire sur ces créatures. Ça peut vous paraître anodin, mais ce genre de chose prouve à quel point le groupe fait ressentir des émotions. Autre chose qui m’a surpris : Tous les membres bougeaient sur scène, sauf lui. Il ne bougeait quasi pas. Ça a rendu le côté fantomatique du personnage plus fort. Le groupe nous a livré un show Black Metal d’une excellente qualité avec des musiques sombres, malsaines,…Une réelle immersion… dans les Enfers ! … T’as compris la vanne ? Les Enfers ? Vu qu’ils s’appellent Inferno? Ok, je sors…

Après ce second set, nous sommes sortis faire un tour dans le magnifique théâtre. J’ai pu y croiser plusieurs amis, dont Fred, le gérant du In Theatrum Denonium (Et aussi bassiste de mon groupe Tribute to Pantera… Non j’ai pas été pistonné!) qui m’as fait visiter les « arrières lieux » de l’endroit. Chose que j’ai beaucoup appréciée. Un énorme merci à lui et à Marine pour ce moment.

Après cette petite visite improvisée, nous sommes arrivés un peu en retard pour le show de la troisième bande, Desaster. Mais nous avons réussi à avoir une belle place, toujours au balcon, pour voir la perf’. Et encore une fois, un set de haute volée : Un Thrash/Black Metal des plus brutal rappelant fortement un groupe passé lors d’une précédente édition : Deströyer 666. J’ai beaucoup apprécié ce set rempli de haine, de hargne, mais d’énergie également. Les Allemands étaient survitaminés. Headbang à s’en décrocher la tête tout du long, une puissance vocale qui résonnait dans le théâtre, des riffs acérés qui m’ont, à plusieurs reprises, donné l’envie de descendre au premier rang déclencher un pogo… La qualité allemande, ça se respecte !

Autant dire que la soirée commençait sous les meilleurs hospices. Ouah, la phrase de vieux … Après Desaster, nous sommes sortis pour vérifier si des nouveautés n’étaient pas arrivés sur les stands. Des nouveautés, non, mais du monde si ! Le théâtre était blindé ! Et c’est un faible mot ! C’était la galère pour se déplacer. Mais après tout, tant mieux pour les organisateurs ! Et, sur un avis personnel, c’est amplement mérité que leur festival ait fini Sold-out ! Toutes mes félicitations, les gars !

« Groupe » suivant, Kesys. Un artiste qui a joué, non sur la scène, mais au niveau des stands de merch situé à l’étage. Une performance sonore acoustique, pour le coup. J’apprécie ce genre d’initiative. Nous n’avons, malheureusement, pas pu nous placer comme il faut : La foule était tellement dense lors de la représentation, que nous avons dû nous contenter de place aux derniers rangs. C’est le jeu, j’ai envie de vous dire. Chacun son tour. Vint alors l’heure de la tête d’affiche, Dodheimsgard. Un groupe aussi chiant à écrire qu’à prononcer… Groupe norvégien pratiquant un Metal, que je qualifierais d’Avant-garde, des plus Dark. Je vous avoue que je n’ai pas vraiment matière à vous parler de ce passage : je n’ai pas réellement apprécié ce show. Non qu’ils soient mauvais, mais je pense que je n’étais pas le public ciblé. J’ai assez vite décroché, mais nous sommes quand même resté une bonne demi heure, pour avoir plusieurs « visions » concernant la musique du groupe.

Après ce laps de temps, frappé de fatigue (Ouais, je bosse de nuit), nous avons décidé de quitter le fest. Je ne pourrais donc pas me prononcer également sur le second set de Kesys. Le premier était très bon, mais assister au deuxième, étant donné ma fatigue (Et quand je suis crevé, j’ai tendance à être TRES énervé), le monde présent et la chaleur, nous avons préféré partir. J’ai passé une excellente soirée, et je tiens, encore une fois à remercier toutes les personnes qui ont participé au fait que cette dernière soit réussie : Les groupes, les organisateurs, mais surtout les bénévoles. Je trouve qu’on oublie ces derniers trop facilement.