Menu

Live-review Judas Priest (Hellfest 2022)

 Probablement l’unique tête d’affiche que j’avais réellement envie de voir. Après un super concert en 2018, c’est extrêmement confiant que je me suis mis en place sur la Mainstage. Une bonne place d’ailleurs. Je devais retrouver mon meilleur pote à l’entrée de la cathédrale, sauf que ce gland s’est planté dans l’heure ! J’ai raté un tout petit bout du set de Judas mais par une chance de dingue, j’ai réussis à suffisamment m’approcher pour ne rien rater. Et là, j’étais partie ! 

Allez savoir pourquoi, je n’aime pas le Heavy, mais Judas Priest fait partie de mon Top 10 de mes groupes préférés. Ma collection d’albums de JP est pas mal fournie d’ailleurs. Ça doit être même le troisième groupe dont je possède le plus d’album (Le premier étant Oomph ! et le deuxième étant Pantera). Au début, j’avais même un mouvement de rejet par rapport à la bande de Rob Halford. Ouais, parce que tout le monde me disait « Ouais, c’est comme Iron Maiden« . Sachant que je n’apprécie pas du tout Maiden (Attention: J’ai dit ne pas apprécier, j’ai jamais dit que c’était de la merde, tu calmes ton comm), je partais pas confiant. Encore une fois, j’ai payé pour ma mauvaise fois ! 

J‘apprécie autant les vieux albums que les nouveaux. Bien que ma préférence se dirige vers Painkiller. Bon ok, certains opus sont plus que discutables, mais on ne peut pas nier que la qualité est souvent au rendez-vous. Y’a qu’à voir le dernier en date, Firepower qui est une véritable claque. 

Pour en revenir au set, il est nickel ! J’ai chanté absolument toutes les chansons ! J’ai même brisé les oreilles des festivaliers aux alentours. Ouais parce que j’étais tellement chaud que quand Rob montait dans les aigües… bin je le faisais aussi. Très mauvaise idée ! J’ai eu une extinction de voix le lendemain. Alors que j’avais échauffé ma voix. Mais comme mes cordes vocales ne sont pas habituées, elles me l’ont fait payer. 

Heureusement que j’ai eu l’entre fest pour me remettre d’aplomb. Une bonne heure et demie de set, ou j’ai eu le sourire tout du long. Ça m’a rappelé de bons souvenirs de leur set de 2018. Mais quand même, j’ai trouvé Mr. Halford très fatigué. Ça m’inquiète un peu même. Mais bon, ça fait plus de 50 ans que Judas Priest existe, donc on peut lui pardonner. Point très positif: Richie Faulkner. Le guitariste solo. J’avais une petite appréhension le concernant car, je sais pas si vous suivez les actualités du groupe, mais il a eu de très gros soucis de santé ces derniers temps. Mais à le voir comme ça sur scène, ça m’a fait énormément plaisir. C’est lors de ce set que j’ai eu un des meilleurs moments de mon premier week-end (Encore un): Painkiller. Quand Scott Travis a commencé à fracasser sa double pédale, j’étais ultra bouillant. Puis le solo… Polalala… Faulkner est un dieu de la gratte. Mais c’est également lors de cette track que j’ai un peu trop screamé… Judas Priest nous ont prouvés encore une fois qu’ils sont les vrais dieux du Heavy. Toujours un plaisir de les voir.