Alors là ! J’ai une sainte horreur du Rap et du Hip Hop, mais les russkoffs de Moscow Death Brigade (MDB pour les intimes) ont réussis l’impensable en me faisant surkiffés leurs ziks. Je connais le gang cagoulé depuis ma période militaire. J’étais en vigipirate et j’avais lancé une playlist au hasard. C’est avec cette dernière que j’ai entendue pour la première fois MDB. Et ce fut avec la track « Papers, please », et rien que là je savais qu’il y avait du potentiel.
J’ai lâché pendant un bon moment le groupe avant qu’ils reviennent en force avec « Throw ya canz ». Ce son m’a fait headbanger comme un taré. C’est donc à ce moment là que j’ai décidé de me taper l’intégrale du projet. Y’a de superbes musiques de partout. Je pense notamment à « Whack-a-mole », « Brother and sisterhood », « It’s us »… Que des titres fédérateurs.
Avant leur performance sur la Warzone du Hellfest, j’ai eu la chance de les voir en début d’année à Bruxelles. En plus d’un show explosif, j’étais au premier rang. J’ai même eu l’occasion de faire un Stage-diving… mal rattrapé, mais pris en photo. Logique que pour leur premier passage au festival de l’Enfer, j’allais être présent. J’étais ultra motivé. Ma femme aussi, du fait que ce groupe est un de ses favoris. On est arrivé en avance, une bonne demi-heure. Et bin c’était pas suffisant ! La Warzone était déjà blindée !
On a réussi à se caler juste devant la régie mais c’était un enfer de se déplacer. J’ai dû écraser plusieurs doigts et orteils. Si vous vous reconnaissez, je m’excuse pleinement, c’était involontaire. J’ai trouvé le temps très long avant le début du set. Plus que tout autre concert. Mais l’attente valait le coup ! Quel show ! Il est d’ailleurs numéro 5 dans mon top Hellfest 2022. De base je voulais aller dans le pit pour pogoter un p’tit peu, mais vu la densité de spectateur au mètre carré, c’était impossible d’avancer. J’avais
même du mal à voir les chanteurs par moment.