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Live-review Slapshot (Hellfest 2022)

Remedy ! Remedy ! Et bien le remède a bien était administré en la personne des bostoniens de Slapshot ! Un concert sous testostérone, d’une violence et agressivité de dingue. J’ai assisté à l’entièreté du concert du fait que je suis arrivé avec une bonne demi-heure d’avance. Après un petit repos, dès les premières notes, je me suis levé avec une motivation de fou furieux. Et elle est restée tout du long ! Les gars ont su parfaitement défendre leur place de rois du Hardcore. Je les ai découverts lorsque le Hellfest a dévoilé son affiche 2020, et a chaque report, j’étais ravi de voir que Slapshot était maintenu. 

La question ne s’est pas posé quand à ma présence à leur set. Très peu de groupes aurait pu me les faire rater. Puis quand j’ai vu les deux autres groupes qui passaient au même moment, la question s’est encore moins posé. À savoir qu’il y avait Burning Heads sur la Mainstage 1 et Mephorash sur la Temple. Autant j’aurais apprécié un peu de voir Mephorash pour le côté rituel, autant Burning Heads, j’en avais rien à cirer. 

Mais dès les premières minutes du set des Américains, aucun regret ne s’est fait sentir. Ils ont balancé tous les titres que je voulais ! Même certains que je pensais qu’il était impossible qu’ils les jouent. Je pense notamment a « Fuck New York ». 

J’ai tellement gueulé avec eux ! Surtout quand ma préférée est passée. « I told you so ». Pour la petite histoire, fût un temps, j’étais chanteur dans un groupe de Hardcore ou l’on faisait moitié reprise, moitié compo. Et parmi les reprises, il y avait cette dernière. Donc, je connaissais les paroles par cœur. Enfin, je connais beaucoup de paroles de la discographie de Slapshot, mais celle là, en particulier, s’est ancrée dans mon crâne. Tellement que dès les premières notes de guitares, c’est comme-ci on avait appuyé sur un bouton dans mon cerveau. 

Le problème, car oui, y’en a eu un, c’est que je gueulais, je ne chantais pas. Et ma gorge me la fait comprendre… Pas très pro, tout ça Grizzly… Petit moment nostalgique avec la chanson « Hang up your Boots » (Relace tes pompes, littéralement) qui parle de l’armée. Moi qui suis un ancien militaire, ça m’as rappelé de sacré souvenirs. D’autant qu’ils l’ont joués en dernier donc j’ai quitté la Warzone avec le sourire. J’ai très bien démarré mon Hellfest et j’ai ensuite pu me diriger vers la zone VIP confiant pour ma série d’interviews. 

Vous inquiétez pas, ces dernières seront disponibles prochainement.