MOTOCULTOR 2024 : 4 jours de folie
MOTOCULTOR 2024 – JOUR 0 : MERCREDI 14/08/2024 : DÉPART
17h00 tapante, heure de débauche, ma mère ferme son ordinateur de travail pendant que je charge la voiture de nos différents sacs pour 4 jours d’aventure intense au MOTOCULTOR Festival 2024. Elle qui ne compte pas ses heures, aujourd’hui, pas question de faire une minute de plus, la route sera longue et l’excitation au rendez-vous !
Nous avons eu la chance d’être accréditées photo et presse par le MOTOCULTOR pour MAD BREIZH PRODUCTION. C’est notre 2ème venue à Carhaix-Plouguier pour couvrir ce festival grâce à la confiance que Yann et Angie nous ont de nouveau accordée. Nous en profitons d’ores et déjà pour les remercier. Notre première expérience en 2023 nous avait totalement conquises et nous sommes plus que ravies de pouvoir réitérer cette expérience musicale, artistique et humaine hors du commun.
Nous prenons la route à 17h15 sous le rythme de LANSDOWNE que nous avons découvert en Juin 2024 en Guest sur le concert de RED.
Heureusement que nous avons pris la route dans la foulée, sans reporter ce départ à plus tard, car de forts ralentissements étaient déjà présents pour ce long week-end. Je n’ose imaginer ce qu’aurait été la densité du trafic si nous avions pris la route le lendemain, jour férié…
Après 3 bonne heures de conduite alternant les CD de LANSDOWNE, STARSET et NICK EYRA, nous arrivons à l’écolodge le Kéreden où réside également le groupe ANGE (entre autres), tenant une prestation au MOTOCULTOR pour leur tournée d’adieu.
On retrouve un ami du Keudfest, Manu, bénévole au MOTOCULTOR, pour un déjeuner ensemble au calme avant le gros rush des 4 jours non-stop du MOTOCULTOR.
MOTOCULTOR 2024 – JOUR 1 : JEUDI 15/08/2024
6h30, yeux grands ouverts après une nuit catastrophique, la douche me réveillera suffisamment pour engloutir un immonde café lyophilisé que ma mère m’a généreusement proposé.
Après un stop and go dans une boulangerie salon de thé à Carhaix, pour déguster un vrai cappuccino et retirer l’infâme goût du breuvage douteux et pour lequel même mon dentifrice n’a pu venir à bout, nous arrivâmes sans difficulté sur le site du MOTOCULTOR vers 11h.
Ma mère demande par correction si elle peut se garer ici, on lui dit que oui aucun souci. Elle pose donc les pneus sur à l’emplacement validé par les agents de sécurité.
Nous nous présentons à l’accueil VIP/PRESSE avec nos invitations pour récupérer nos bracelets officiels, sésames pour l’accès à certains espaces, ainsi que notre carte Cashless qui sera créditée à outrance, mais cela, je ne le savais pas encore…
Le site n’étant pas encore ouvert au public, nous avons pu néanmoins accéder au camping après une fouille en règle, afin de créditer notre carte Cashless en espérant voir Karl, également bénévole au MOTOCULTOR et ami, mais il n’était pas encore présent. C’est avec innocence que ma mère vire une certaine somme dessus pour la restauration, boissons et souvenirs… C’était sans compter sur mes très nombreux coup de cœur chez les commerçants…
Nous sommes redescendue à l’entrée réservée aux VIP/PRESSE à l’heure de l’ouverture des portes.
14h00 : Heure d’ouverture des portes qui mènent au bonheur!
Après une fouille minutieuse des sacs, traduisant un professionnalisme sans faille, nous nous rendons à l’espace presse où nous rencontrons Angie, qui nous remet en personne le badge officiel d’accès pour les photos derrière les crash-barrières.
Nous sommes ravies d’avoir pu remercier de visu Angie pour sa gentillesse et confiance.
Nous nous sommes dirigées vers l’accès principal du festival pour voir si il y avait autant de monde que l’année dernière et bien nous n’avons pas été déçues. Ils piétinaient tous d’impatience mais la foule avançait néanmoins !!!
L’entrée débouche directement sur des petites sculptures et autres oeuvres d’art… Cela donne immédiatement le ton de l’ambiance et agrémente les lieux. L’idée et belle il faut le souligner.
Nous bénéficions d’un peu de temps avant notre premier concert et le mettons à profit sur le Merch pour acquérir divers souvenirs avant qu’ils ne soient sold-out. Il faudra déjà recréditer la carte ahahah !!! Pardon Maman, moi aussi je t’aime !
Cette année, le MOTOCULTOR a innové en installant une tribune VIP-PRESSE qui permet une vision de la Dave Mustage et de la Supositor Stage. Cela a permis d’avoir des photos plus globales, avec le public et d’offrir un autre angle de vue. L’initiative était à saluer mais la difficulté à pouvoir faire des photos sans gêner les spectateurs accoudés en front de barrière était réelle (ma mère respecte en permanence chaque personne pour ne pas déranger la vue de leur festival car ils ont payé leur place et leur extra en VIP et elle ne souhaite pas s’immiscer devant eux pour une photo). Elle fera toujours honneur à l’éducation qu’elle a reçue. Oui cela se perd et cela reste précieux.
Le temps passant si vite, qu’il est déjà l’heure pour nous de se rapprocher de la Massey Ferguscène pour notre premier concert .
GRANDMA’S ASHES
Ce power-trio féminin formé en 2017 à la croisé du Rock-Progressif et Stoner alterne des structures changeantes au rythme d’une voix claire.
Leur dernier album « This Too Shall Pass » aborde de manière introspective les thème sur la mort, le deuil, la rupture mais aussi sur l’amour et l’amitié. Pour les citer, « Tout fini par disparaître, y compris cet album, notre musique, et nous-mêmes. »
Petit retour en images !
UADA
On se précipite vers la Supositor Stage afin d’y retrouver UADA pour les shooter sur leur 3ème morceaux, dernière chance pour nous en respectant les conditions photographiques pour les shooter. En effet, ma mère est très respectueuse des conditions d’attribution photographique et se refuse fermement d’y déroger. La majorité des artistes offrent l’accès sur les 3 premiers morceaux uniquement, cela à donc été la course. Heureusement, la distance en les deux scènes a pu être couverte en speed. D’un rapide coup d’oeil, l’estimation pour rejoindre le crash-barrière semblait impossible au vu de la foule. Un check sur les conditions de photo du groupe n’interdisant pas les photos hors du crash-barrière nous a permis de nous installer au loin pour une vison d’ensemble. Munie de son objectif couplé à un multiplicateur de focale, la très grande distance nous séparant de la scène sera vite comblée. De mon côté, ayant emmener ma paire de jumelles ornithologique, j’ai décidé de placer mon téléphone devant les jumelles afin de pouvoir filmer un extrait du concert que je vous partage ci-dessous. Je dois reconnaître que je suis, une fois n’est pas coutume, contente de cette idée.
Pour la petite histoire, UADA est un groupe est originaire de Portland, aux États-Unis et il a été fondé en 2014. Évoluant dans un style résolument Black-Métal Mélodique, ils arrivent à créer des ambiances originales mais décalées. Entièrement vêtu de noir, il est impossible de voir les visages encapuchonnés, maintenant ainsi le côté mystérieux et artistique.
HAVOK
18h00, il est temps pour nous de rejoindre la Supositor Stage pour aller voir le groupe Américain originaire de Denver, dans le Colorado. Ce groupe de trash-métal qui fête cette année ses 20 ans d’existence à livré au MOTOCULTOR une prestation incroyable. Ils ont directement enflammé le public qui n’a pas eu une seconde de répit, alternant les pogos, les crowd surfing, allant même, inclusion festivalière, soulever un personne en fauteuil roulant pour la hisser haut dessus du public, à bout de bras, pour le plus grand bonheur de la personne. C’est aussi cela l’ambiance des festivals, la cohésion sans limite ni distinction.
Débordant d’énergie, les membres du groupe ont offert une prestation sans pareil au public qui était venu les voir. Un festivalier passait sa meilleure journée, brandissant fièrement un panneau manuscrit à l’intention du groupe.
Ce groupe fédérateur a fait l’unanimité auprès des fans !
Et si venait l’heure de manger ?
Il est temps pour nous de trouver quelques minutes de pause pour aller se restaurer dans l’un des nombreux foodtrucks que le MOTOCULTOR à mis à disposition de ses festivaliers. Nous avons opté pour la valeur sûre (pour l’avoir déjà essayé l’année dernière) sur le stand Thaï et avons choisi une variante d’aranccini, communément appelé ici pour l’occasion « boulette végé » accompagné de samoussa végé. Une seule boulette a suffit à me caler tellement elle était généreusement garnie. Impeccablement épicé pour ma mère, un peu trop pour moi, nous avons été ensuite retrouver les copains de l’année dernière, le « Call of Coffee », incroyable roulette qui propose une multitude de cafés (de VRAIS cafés) variés, tant dans les saveurs que les provenances. Ils seront notre point de ralliement dès que nous le pourrons car outre l’excellence des produits et la gentillesse des personnes, nous en avons grandement besoin pour tenir les 4 jours à crapahuter partout.
BOB VYLAN
Peu avant 20h00, on fonce sur la Massey Ferguscène pour aller découvrir ce punk-rock hip-hop tout droit venu de Londres, en Angleterre. On retrouve dans les paroles les incontournables thèmes sur le racisme ou encore les violences policières mais également, et ce n’est pas rien, la répartition inégale des revenus, l’accès à une alimentation saine mais aussi l’influence des médicaments prescrits sur la population.
Une petite présentation pour attirer la foule à se concentrer sur le zébulon à venir et c’est le déchaînement dans le public et sur scène.
Monté sur ressort, l’artiste n’a de cesse de sauter de toute part de l’estrade offrant un show sans limite. D’une énergie débordante, le chanteur virevolte dans tous les sens accompagné par un batteur qui ne s’offre aucun moment calme.
Même le chanteur slame dans la foule, c’est démoniaque !!!
Jusqu’à la pose finale, digne héritier des statues mythologiques affirmant charisme et musculature saillante…
Ce premier jour ou plutôt première après-midi tire, pour nous, rapidement à sa fin sous une bruine qui s’est sournoisement invitée et c’est après plus de 2500cal cramées et 10kms de marche au compteur que nous regagnons notre fidèle et vieille voiture qui nous ramènera, du haut de ses 18 ans et 217000kms, vers notre lit pour tenter de reprendre des forces pour la journée marathon qui se profile à l’horizon le lendemain.
MOTOCULTOR 2024 – JOUR 2 : VENDREDI 16/08/2024
Après une meilleure nuit, nous découvrons une météo peu enviable qui témoigne que les festivaliers en camping ont inévitablement eu une nocturne très humide.
La bruine est devenue crachin qui lui même s’est rapidement transformé en petite pluie désagréable et persistante. Un check rapide à la météo qui annonce que cela devrait durer toute la journée, nous avons donc décidé, après un petit déjeuner, de prendre la direction du Decathlon pour investir dans des ponchos de pluie. Nous y croisâmes bons nombres de festivaliers qui avaient également trouvé refuge dans cette enseigne qui allait sûrement exploser leur chiffre et réduire considérablement leurs stocks !
LES COMPAGNONS DU GRAS JAMBON
Nous découvrons ce groupe de musique médiévale festive et déjantée sur la scène du Bruce Dickinscène.
Originaire de Toulouse, ils enchaînent albums, concerts et festivals depuis leur création en 2009. Ils utilisent plusieurs dialectes au travers de leur répertoire.
Ces troubadours des temps modernes étalent leur répertoire musical allant du XII au XVI siècle et ne s’arrêtent pas à leurs frontières Occitanes puisqu’ils ont des influencent Balkanes, Norvégiennes ou encore Suédoises.
Ces 5 amis ont fait participer le public à travers la question fatidique : « Qui est beurre salé? » et « Qui est beurre doux? ». Ces derniers, minoritaires en terre Bretonne, se sont fait (gentiment) huer.
Arrive le moment où ils font chanter le public sur les airs de « J’aime la Galette, savez vous comment? ». Ce dernier, très réceptif, a chanté de vive voix et à l’unisson : « Quand elle est bien faite avec du beurre dedans! »
J’espère qu’un jour, ils poseront leur musique près de Nantes pour les revoir avec mon groupe d’amis! Après ce bon moment joyeux et festif, nous allons découvrir le grindcore death métal dans toute sa splendeur… Déjà les balances annonçaient des gargarismes digne de truies qu’on égorgent… Mais il ne faut jamais se fier aux apparences… encore que des fois, il y a des exceptions qui peuvent confirmer la règle…
INHUMATE
Comme supposé, le spectacle allait être complètement décalé. Un phénomène s’empare de la scène dans une gestuelle saccadée, à la limite de la désarticulation, bottant le cul de son guitariste et se fracassant le front à coup de micro… Il en faut pour tous après tout et ce groupe à bel et bien son public ! Et on est loin de la fin niveau surprise…
Le truc le plus déjanté et je pense qu’il faut vraiment être un grand malade pour oser faire cela, c’est quand le chanteur a invité la foule à faire un wall of death en se positionnant au centre, prêt à se faire massacrer par les deux fronts…
Il est l’heure pour nous de se préparer au futur concert à venir et qui allait être une sacrée belle surprise !
RESOLVE
Originaire de Lyon, ce groupe de Metalcore a tenu son premier concert le 13 Juin 2017 au Longlive Rockfest, au Transbordeur de Lyon. Après une prestation remarquée au Hellfest en 2023, c’est au tour du MOTOCULTOR de les accueillir sur la Dave Mustage.
Le chanteur mettait à profit l’estrade pour agrémenter sa gestuelle.
Les fans étaient bien présents et nombreux devant la scène et j’ai compris pourquoi. J’ai adoré ce groupe hyper communicatif, une vrai belle, très belle découverte.
Avec ce rythme, nous sommes totalement décalées pour faire une petite pause repas et savourer notre indispensable café.
On se balade dans la foule et ma mère en profite pour shooter quelques festivaliers. Et pas n’importe quels festivaliers lui ont tapés dans l’oeil. En même temps, pour une ancienne plongeuse sous-marine de haut niveau et passionnée par la vie et le respect de celle-ci, elle a aussitôt repéré (pas tous mais bons nombres), des festivaliers qui partageaient les mêmes valeurs. Chacun à sa manière transporte ses émotions et ses combats. Comme le montrera le groupe 1914 sur scène (que vous pourrez découvrir plus bas sur le paragraphe qui les concerne), là, les festivaliers engagé(e)s arboraient des tenues vestimentaires Sea Shepherd comme pour prôner la libération de Paul Watson. Est-ce l’effet de la venue d’ARCHITECT (belle tête d’affiche) au travers de son engagement Sea Shepherd et/ou la dramatique situation de demande d’extradition de Paul Watson en plein cœur de l’actualité qui ont motivés ces festivaliers, mais il est bon, vraiment bons de voir des engagés du respect de la vie fouler les terres de Carhaix !
D’autres causes vitales et urgentes sont également mises en avant par le Festival et je trouve bien de le faire savoir aussi. Il s’agit, outre de soutenir l’Hôpital de leur ville d’accueil (et d’une façon plus général, les hôpitaux) qui souffrent de conditions lamentables gangrénées depuis plusieurs années, de porter également soutien à la sécurité contre les agressions sous toutes leurs formes. Des maraudes de sécurité sur les violences sexuelles et sexistes étaient présentes, un stand dédié à la sécurité aussi. Très belle initiative. Rien n’est acquis et la vigilance reste constante… Merci à Arthur et Amélie de la prévention VSS pour leur engagement et affiches !!!
INFECTED RAIN
Nous n’avions pas programmé de faire les photos de ce groupe qui oeuvrait sur la Dave Mustage mais ma mère a pu en saisir une ou deux au vol que je vous partage.
Formé en 2008, ce groupe originaire de Moldavie se fait sa place dans la scène du Métal, spécialement connu pour leurs mélanges uniques de style de musiques différents. Ils se voient capter une audience de grande ampleur au travers de leur son et surtout de part une chanteuse charismatique.
1914
Ce groupe Ukrainien de Black/Doom Metal Offensif, constitué de vétérans de l’armée Ukrainienne, reflètent au travers de leur musique les histoires de la Première Guerre Mondiale. Du destin des soldats, de leur mort, peurs et exploits de ne jamais être oublié. Le tout accentué sur scène en tenues de vétérans. L’entrée sur la scène de la Supositor Stage du chanteur Dmytro est fracassante et lourde de sens. Il brandit le drapeau de son Pays à bout de bras et arbore un visage fermé. On y lit néanmoins toute la souffrance et la colère. Ce groupe revient en force après avoir du annuler leur venue en 2023 car ils n’ont pas eu la possibilité de quitter (pas seulement à cause des restrictions de voyage mais car leur place était bien d’être en Ukraine, dans leur pays en guerre face à l’oppression Russe). La lourdeur et les sonorités très puissantes enchaînent sur la dénonciation de la guerre dans leur pays. En respect à ce signe affirmé, nous ne commencerons pas par mettre comme nous le faisons habituellement, la photo du batteur.
Une tout autre ambiance nous attend sur la Dave Mustage. Le contraste est évident.
BEAST IN BLACK
Ce groupe Finlandais de Power Métal se voit formé en 2015 par l’ancien guitariste de Battle Beast. Ce fut une très très belle découverte ! Là encore, on dirait que ma mère n’a eu d’yeux que pour le batteur qui faisait preuve d’une très grande agilité avec ses baguettes. La synchronisation entre les musiciens était millimétrée et époustouflante ! Les mélodies et la voix du chanteur nous emmènent dans leur univers qui comptera une nouvelle adepte !
Les fans étaient survoltés comme en témoignent les clichés ci -après…
WARGASM
Originaire d’Angleterre, ce groupe voit sa création en 2019. Ils sont principalement connus pour leur mélange de Punk et de Métal Électronique. C’est un duo explosif entre les deux chanteurs, âgés d’une vingtaine d’années, qui repoussent les limites et leur complicité sur la Massey Ferguscène. Ils excellent en communion vocalement et avec leurs instruments réciproques. Le batteur martèle ses toms sous une rythmique endiablée. L’interaction avec le public est omniprésente. C’est un ping-pong permanent. Il y a fort à parier que l’on devrait les retrouver prochainement dans d’autres festivals tant leur prestation a conquis le public.
MYRATH
La Massey Ferguscène voit ensuite débarquer une troupe qui va faire grand bruit. Dérivant de l’Arabe signifiant « Héritage », ce groupe Franco-Tunisien de Métal Progressif se forme en 2001. Le groupe naît d’abord sous le nom de X-Tazy. Ils se font connaître grâce à leur mélange d’instruments Arabes et du Moyen-Orient alternant le Power Métal et le Rock Progressif, ils sont considérés comme l’un des principaux noms du métal Oriental, qualifiant leur genre de « Blazing Desert Metal ».
Les chants envoutants sont complétés par une chorégraphie majestueuse qui nous transportent dans un tout autre univers. Nous oublions où nous sommes et nous nous laissons bordés par la puissance des émotions, transplanant au-delà des frontières…
Il est l’heure d’aller se coucher pour reprendre des forces. La soirée va se clôturer malheureusement par un très désagréable moment car nous avons été confrontées à la sortie à un évènement dont se serait bien passé. Nous ferons l’impasse sur le comportement machiste, arrogant et volontairement intimidant d’une personne (et dont nous n’avons pas été un cas isolé) pour ne retenir que le meilleur de cette journée. Nous remercions par anticipation les 3 agents de sécurité pour leur professionnalisme, gentillesse et intelligence qui caractérisent et reflètent finalement 99% des agents de cette profession. Comme quoi, il y aura toujours une exception pour confirmer la règle.
MOTOCULTOR 2024 -JOUR 3 : SAMEDI 17/08/2024
C’est un grand jour pour ma mère qui va revoir son petit chouchou et pour moi qui va le découvrir en vrai. Je sais qu’elle adore le personnage en tant qu’humoriste pour y être déjà allée à plusieurs reprises le voir et même faire ses photos mais j’ai aussi découvert récemment ses CD dans le tiroirs du meubles où elle range précieusement ses CD des artistes qu’elle affectionne.
DIDIER SUPER
On se dépêche, ma mère m’a prévenue, il faut être en avance sinon ça va être très compliqué pour moi. On arrive donc pendant les balances et je découvre un Didier Super en pleine forme et complètement barré. Il a bien fait comprendre qu’on était dans la presque Bretagne sur un Festival de gros nounours. J’aime immédiatement le personnage. Ma mère, grande inconditionnelle de l’artiste, m’avait prévenu que j’allais énormément l’aimer… En fait, je l’adore !!! Et à priori, je ne suis pas la seule à être heureuse d’être ici, visiblement il n’y a pas d’âge !!!
Didier Super à son public doté du même humour décalé. En effet, là où beaucoup de fans peuvent crier des « Patriiiiiiiiiiiiiiiiiiiick » ou des « je t’aimmmmmmmmmmme », Didier a le droit, lui à ça :
Quand le show commence, on est déjà ailleurs, Didier s’avance sous une cape et capuche, balançant un encensoir (enfumoir aussi ahahah) comme pour répandre sa prophétie. Le ton est donné à une allure folle. Complètement déjanté, atypique, provocateur et insolent, son millième degré (pour les fragiles des neurones wokistes) fait mouche sous tout le chapiteau et au-delà. En effet, la foule s’est rassemblée au delà de la Bruce Dickinscène, empiétant sur tout l’extérieur et même sur la Massey Ferguscène. Didier aurait eu sa place sur la Dave Mustage sans aucun souci ! On découvre (ou redécouvre) le groupe Discount qui l’accompagne à la batterie, à la guitare et aux choeurs. Et ils vont tous prendre cher… On apprend grâce à lui en moins de vingt secondes que « Gaza, c’est moins touristique qu’avant » et sa chanson légendaire « j’en ai rien à foutre » peut allégrement s’adapter à chaque nouvel événement trouvant sa source dans la bêtise humaine (autant dire qu’on mourra tous avant qu’il n’y ait une fin).
Le temps d’un jeu de scène, Didier apparaît à l’opposé de la scène, dans le public près de la régie et targue les premiers rangs qui ne le voient plus que de très loin. Il fait son sketch et ne trouve rien de mieux à faire qu’un énorme slam de la régie à la scène. Le public vit à fond ce moment et chacun tente de le transporter, même du bout des doigts, jusqu’aux crash-barrières où la superbe équipe des Budos assurent la sécurité. Leur travail est monstrueux et très physique, nous y reviendrons par la suite.
Après plusieurs titres, on voit qu’un énorme « canon » est monté sur scène pour la chanson « Connards de végans ». Ce canon est équipé d’une sorte de broyeur et les choristes accompagnées de Didier remplissent le réceptacle de salades qui se retrouvent projetées en des confettis de batavia dans la foule.
Vient enfin la dernière chanson écrite cet été « Choisis ton sexe » qui m’a achevée. Tout est d’une finesse en fait quand on sait lire derrière les apparences… Car derrière ces provocations se cache un très grand coeur qui dénonce certaines situation et fait bouger les choses à sa manière.
Je ne peux pas tout écrire car il faut le voir, vraiment pour le vivre. Didier fait partie de ces rares artistes qui ne se résument pas par de l’encre sur une feuille, il faut être dedans et dedans, il sait nous y emmener… Didier, je t’aime et je te revois très vite car ma mère nous a déjà bloqué deux places pour ta prochaine venue au LoveCraft de Nantes le 1er novembre 2024, soirée à laquelle nos deux supers amis se joindront à nous. Et oui, elle refera tes photos mais ça, tu le sais déjà puisque vous échangez ensemble !
Et grand merci pour la photo qu’a pris Manuel de nous trois !!!
En attendant, certains petits veinards peuvent le voir très bientôt dans un spectacle démoniaquement génialissime !!! Ne rater pas cette occasion !!!
EXODUS
Exodus est un groupe Américain de Trash Metal formé en 1981 (certains diront 1980, d’autres encore 1982) en Californie. Il aborde une scène sombre contrastée avec le rouge pétant de la batterie. Ce groupe a une sacrée histoire notamment suite au décès brutal de Balnoff il y a déjà 22 ans. La façon de rebondir aux multiples épreuves de ce groupe est similaire à l’énergie mise sur scène. On ne s’ennuie pas et chacun y va de sa personne pour faire bouger la foule de la Dave Mustage.
BERNARD MINET METAL
Là encore, ce n’est pas du haut de mes 17 ans que je connais ce héro des années 1980 qui a bercé la jeunesse des quadra, voir quasi quinta actuels. Ma mère m’a bien expliqué Antenne2, le Club Dorothée et Salut les Musclés. Quelle incroyable chance d’avoir eu des vraies émissions dédiées à la jeunesse avec des vrais dessins animés (attention, j’adore Les Simpsons mais finalement c’est pô pour les enfants ahahah). Bref, vous l’aurez compris, le public est clairement et massivement des parents – grands adultes qui ont entraînés leur progéniture pour s’offrir une deuxième jeunesse au travers d’une nostalgie musicale qui va être endiablée. BERNARD MINET nous chante les grands classiques des héros de toute une génération, allant de « Goldorak » à « Ken le Survivant » en passant par « Le collège fou fou fou » ou encore « Les Chevaliers du Zodiack ».
Au moment où la super chanson fédératrice « Bioman » résonne, c’est la folie. Les festivaliers se lâchent complètement et le gros délire, c’est cette équipe de potes festivaliers qui se sont déguisés en Bioman pour le Motocultor. Ils ont été repérés et invités à monter sur scène pour danser sur les paroles. Ma mère a échangé avec eux en amont, ils étaient tous fous et scandaient « putain, on va monter sur scène avec BERNARD MINET », ils n’en revenaient pas…
Au moment où s’élance la chanson « Olive et Tom », un énorme ballon gonflable est lancé dans le public et c’est une foule déchaînée de grands enfants qui le font rebondir à bout de bras sous la Bruce Dickinscène. Un moment donné, comme de grands ados en quête d’affirmation, on voit même un préservatif voler et rebondir comme le ballon… De grands enfants, je vous l’ai dit ahahah. On revisite ensemble « Jeanne et Serge », la foule hurle sur « Denver le dernier Dinosaure ». BERNARD MINET tient le rythme et du haut de ses 70 ans, je dis chapeau l’artiste ! Bernard n’oublie pas de citer avec beaucoup d’émotions René et Framboisier et leur adresse un regard bienveillant, les yeux rivés vers le ciel bâché mais dont l’intensité transperce la voilure comme le laser de Cobra pouvait déchirer un corps.
Nous allons nous régaler avec deux chansons de « Les Musclés » et celles-là, je les avais déjà entendu sur internet ! J’étais pliée… Quand Bernard, repris par le public, entonne « C’est la merguez, merguez party », deux grosses merguez gonflables ont imité le ballon, c’était génialissime de voir ces grands métalleux tatoués être, comme l’a dit Didier Super, des « bisounours » suivi de « C’est la fête au village ». C’est dingue, quarante ans après, personne n’a oublié les paroles, tout le monde chante chaque chanson…
C’est sur l’indétrônable « Capitaine Flam » que la révérence va se tirer et je dois reconnaître que ce fut un moment totalement hors du temps, hors de tout, improbable. Quel beau moment. Que des fragiles Bisounours attendris… C’était mignon tout plein !
ARCHITECTS
Groupe peu connu… Vous connaissez vous ??? Originaire d’Angleterre et formé en 2004, ce groupe de Metalcore qui regroupe aujourd’hui plus de 1,9 millions d’auditeurs par mois sur Spotify a littéralement enflammé la Dave Mustage pendant tout leur show.
En tout cas, il y a en a qui connaissait ce groupe ahahah car dans la foule, au quasi premier rang, sur qui ma mère est-elle tombée en train de patienter pour voir ce méga show tant attendu? Ni plus ni moins Damien accompagné de son frère Romain. Nous nous sommes rencontrés sur le Horizon Tour de STARSET à Paris où j’ai pu rejoindre le groupe des fidèles qui se retrouvent aux concerts de STARSET ou SMASH INTO PIECES. Heureuse de vous avoir revu les Amis !
Le chanteur, Sam Carter, également connu en tant qu’Ambassadeur Anglais de l’Association Sea Shepherd, n’a pas failli une seule seconde sur scène. Son engagement pour la Vie et celui sur scène est identique : il se donne à fond pour partager ses valeurs, ses idées, ses passions qui l’animent.
C’est sur un arrière fond très lumineux (trop pour les photos) et deux niveaux que le groupe a fait, sous un jeu de lumière fracassant, trembler le public plus que très largement réunis comme le montreront les photos prisent depuis la régie.
Les rythmes endiablés ont fusés de toute part, la scène pleinement investie et les 70mn sont passées comme un éclair dans le ciel. On a à peine le temps de comprendre le début que c’est la fin. L’intensité du show nous fait douter de nous, de nos perceptions, du moment, une subtile question en ressort : « l’ai-je vécu ou l’ai-je rêvé? » Heureusement, les photos et vidéos sont là pour me rappeler que je suis pas totalement folle et que c’est mon cerveau qui tente de me jouer des tours face à l’excès de norépinéphrine et son effet contre productif lorsqu’elle est en trop grande quantité.
Je remercie une belle rencontre prénommé Gaëtan pour l’aimable partage et autorisation de diffusion des deux photos suivantes capturées depuis les hauteurs de la régie. On se rend bien compte de l’intensité de la foule !!!
MOTOCULTOR 2024 – JOUR 4 : DIMANCHE 18/08/2024
Dernière ligne droite et dernier petit déjeuner dans notre boulangerie fétiche du centre de Carhaix (Vanessa et Abilio DEMATOS) qui nous aura ravitaillées durant ce festival à coup de cappuccinos et autres viennoiseries matinales… Un très grand merci pour vos sourires ! Vous avez été top et c’est avec plaisir qu’on espère vous revoir en 2025 !
On foule les terre du MOTOCULTOR en mode plus zen car on va tenter de profiter un peu aussi des concerts. On refait des détours en boutiques et je repars encore avec belle robe que je pourrais mettre l’année prochaine si le temps est plus clément !
On se rapproche doucement de la Massey Ferguscène, la fatigue des innombrables pas et piétinement commençant à se faire ressentir. Je me pose comme à mon habitude et avec leur accord en point régie, sécurité réconfortante pour ma mère et angle de vue parfait pour tenter des vidéos. L’heure approche…
HORSKH
Ce groupe de métal industriel va droit au but : c’est efficace, net et concis. Il n’y a aucun virage et encore moins de détour et ils assènent et assument leur côté violent et sauvage. Aucune nécessité de s’encombrer de petits détails inutiles pour meubler, pas de fioriture, juste l’essentiel et très clairement, HORSKH marche non pas dans les pas, car ils ont leur propre identité et nul besoin d’un copier-coller quand on est talentueux, de Shaârgoth, mais sur une ligne parallèle qui, j’en suis sûre, les mènera très loin. Un grand nom se profil à l’horizon…
SONATA ARCTICA
Belle découverte sur la Dave Mustage de ce groupe de Power Métal Finlandais créé en 1996 composé de 5 membres. Le décor se pose sur un fond de nature glacée, contrastant avec la chaleur musicale qui en ressort. L’ambiance était électrique et c’est soldée au finish par une chanson nommée « Vodka » dont les paroles très élaborées a fait l’unanimité dans la foule (je vous invite à aller l’écouter pour comprendre par vous même…).
RED FANG
La Bruce Dickinscène voit l’arrivée attendue du groupe de stoner rock Américain formé en 2005 natif de Portland en Oregon. C’est l’occasion pour RED FANG de dignement fêter leur 15 ans de la chanson « Prehistoric Dog », qui les a lancé sur la voie du succès. Le chapiteau était plein à craquer et c’est sous l’énergie communicative que les chansons se sont enchaînées sans perdre un seul instant la communion qui les liait à leurs fans.
MESHUGGAH
MESHUGGAH… Le groupe légendaire de métal avangardiste, classé également en métal progressif (mais très vénère alors) était attendu par beaucoup de personnes et principalement par Lino, le prof de batterie de ma mère, et son super pote, Félicien. L’espace dédié à la Dave Mustage s’est rempli à une vitesse folle, bien avant le début de concert. Il faisait d’ailleurs encore jour que l’accès pour les festivaliers devenait compliqué.
Le ton est donné et ça a envoyé du lourd, du très lourd. Bon clairement, le nombre de photographes au crash-photos a fait qu’il n’y avait la possibilité de n’avoir qu’une chanson par personne pour faire le shooting et clairement, les éclairages monstrueux et les fumées ont, d’un avis général, été considéré comme « une mission impossible » pour ceux de la première vague, ce qui fut le cas de ma mère en place pour l’intro (vous découvrirez la vidéo plus bas). Il a fallu jouer la montre pour elle en courant sur le haut de la tribune VIP et faire 2 photos avant de s’engouffrer dans une foule compressée rejoindre la régie pour tenter quelques photos de loin, très loin. La nuit rendait vraiment la tâche ardue. De quoi méditer à cela in-fine : Et si finalement, n’est-ce pas là le but d’un concert? Profiter pleinement de ce que l’on se prend en pleine gueule plutôt que de tenter de vivre un évènement à travers écran interposé? Il est des spectacles qui se vivent et qui ne se photographient pas. MESHUGGAH en fait parti. Mais il faut des passionné(e)s pour vous le retranscrire aussi donc nous continuerons à vous partagez notre passion !
La musique explosive aux sonorités écrasantes, parfois étouffantes est millimétrées aux rugissements testostéronés du chanteur. L’empreinte qui les caractérisent est palpable et chaque son fait résonnance en interne et engendre des vibrassions organiques. Le public est incroyablement réceptif et sous l’emprise du charisme du groupe. Le show est là encore passé très/trop vite et c’est à grand regret que se videra le terrain petit à petit, comme si l’on espérait tous un rappel qui ne viendra pas…
Alors oui, nous sommes désolées mais avant tout humaines. Il nous a été impossible de faire tous les concerts (gros regret sur les concerts noctures ratés) aussi, nous avons néanmoins pensé à vous faire un petit récapitulatif de quelques groupes que ma mère à chopé au vol entre deux courses, de plus ou moins près, et vous partageons ci-dessous quelques noms…
GRAVKVLT
MYRKUR
ESTHESIS
Et n’oublions pas, un festival sans festivaliers ne peut exister. Aussi, voici quelques figures chopées dans le public qui retranscrit fidèlement l’image d’un festival où chacun vient comme il est, sans se soucier d’un quelconque jugement, où le respect de l’individualité et de la différence font aussi la force du MOTOCULTOR.
Alors le MOTOCULTOR, ça représente quoi en fin de festival pour les deux bénévoles que nous sommes??? Cela tient en quelques chiffres : une fatigue chiffrée à 194 (ATL), une forme négative à -177 (TSB), c’est 53,45kms de marche, c’est 47h de travail sur place, un Training Stress Score à 1 908 (TSS) et le chiffre énorme de 12 255kcal de cramées… Et comme une image vaut cent mots, voici le récap de ces merveilleux 3,5 jours de festival enregistré dans la Suunto que ma mère a portée au poignet :
Et pour être transparente avec vous, c’est quoi la suite?? Et bien après, pour ma mère, c’est sa semaine de congés entière à trier les 5 500 photos, les classer, les répertorier et commencer le développement, c’est plus de 2 semaines de travail après la débauche, les soirs, nuits très avancées et week-end complets pour avancer dessus, pour préparer les vidéos pendant que j’écris ce live reporte, c’est énormément de temps à se concerter pour retenir les groupes et structurer la présentation. Un travail titanesque invisible pour vous offrir, je l’espère un beau et digne live report….
Il vient maintenant le temps des remerciements et pour commencer, je tiens à remercier toute l’équipe du MOTOCULTOR (forcément Yann et Angie) mais également tout les collaborateurs que je ne connais pas. C’est la deuxième édition pour moi et ils m’ont refait confiance sur cette année. En tant que musicienne et passionnée, c’est une vraie reconnaissance et valorisation de mon travail et je vous en remercie chaleureusement. Tout à été encore une fois pour moi parfait !
Je tiens à remercier mon Webzine et tout particulièrement Laurent et Léa qui m’ont toujours soutenu dans mes demandes et me témoignent également de toute leur confiance dans mon travail rédactionnel de live report. Vous me portez depuis 18 mois dans mon parcours et mes ailes se déploient au fur et à mesure que j’avance dans la vie et dans cet univers qui est le mien. Merci pour tout du fond du coeur!
Je tiens à remercier tous les Budos (sauf un) qui ont fait preuve d’un énorme travail de cohésion, un travail très physique au crash photo pour la sécurité générale et celle des slameurs, et qui ont fait preuve d’une extrême gentillesse et disponibilité partout où l’on avait besoin d’eux. Leur travail est incroyablement physiques et prônent la sécurité, très grand merci !!!
J’adresse mes meilleurs remerciements (ma mère se joint à moi bien évidemment) à Manuel, Yasin et Yohann. Ils ont été super professionnels et adorables. Merci à vous d’avoir été là!
Je tiens à remercier l’ensemble des bénévoles qui œuvre souvent dans l’ombre et sans qui rien ne serait possible. Ils font un travail remarquable et ont toujours le sourire, c’est une vraie grande famille qui se réunit autour de ce festival !
Un très grand merci pour les équipes des différentes régies qui ont su m’accorder une place, tant pour être en sécurité pendant que ma mère était au crash photo que lorsque j’ai pu éprouver la nécessité d’un refuge où je pouvais me recentrer et resourcer. Vous avez été géniaux !!!
L’organisation a été top, le fait d’avoir regroupé les 15 foodtruck en un seul endroit simplifiait les choses mais peut être prévoir un deuxième point café car l’attente pouvait être très longue… Les toilettes étaient propres et en très grande quantité, il y avait un vrai sentiment de sécurité, il y avait de la bienveillance aussi bien chez les festivaliers que chez les bénévoles, c’est vraiment un festival comme je les aime ! La diversité et qualité des menus étaient au rendez-vous et le merch a encore ruiné ma mère ahahah, grand merci au revendeurs pour leur créations (broches, barrettes) et tenues qui ont remplies mes tiroirs… L’accès à un camping VIP était une bonne initiative et j’espère que les problème de santé de ma mère iront mieux pour nous permettre d’y dormir et limiter ainsi les frais en supprimant la case hôtel. Il faut dire qu’avec ses 19 chirurgies, ce n’est pas une mince affaire pour elle même si elle cache tout derrière sa positive attitude. La terrasse VIP permettait une belle vue d’ensemble et donnait une autre dimension au festival. J’espère que cette expérience sera réitérée, voir les circle-pit de haut, c’est incroyable !
Ma mère se joint à moi pour remercier Gaëtan (dont vous avez vu quelques photos) une belle personne avec qui elle a pu échanger et qui a été super serviable et disponible, il n’y a que des belles personnes chez tous ces bénévoles, c’est une équipe incroyable !
Je regrette de ne pas avoir passer plus de temps avec toi mais ma mère se joint à moi pour dire un très grand merci à Yann le responsable crash photo et ami à MAD BREIZH PRODUCTION (on t’aime fort !!!) et qui nous a permis de faire une nouvelle très belle rencontre avec Cyril, sur MYRATH, merci pour tout !!!
Je vais aussi forcément remercier ma mère, mon binôme dans ces aventures. Tu es un mur porteur et pilier indestructible dans ma construction. Je vous souhaite à tous d’avoir une telle complicité avec votre Maman et d’avoir cette Guerrière qui prend soin de vous et vous soutien dans vos projets !
Et puis je vais te remercier Toi, lecteur, qui a pris le temps de tout lire et de pardonner mes petites erreurs d’écriture, respectant ainsi mon travail ! Tu as la possibilité de laisser un commentaire alors ne te gêne pas, tout peut se dire tant que le respect est là !
Et puis quand même, merci à moi qui me bouge le popotin pour réaliser mes rêves !
L’angoisse d’avoir oublié quelqu’un pointe son nez alors j’espère vraiment que je n’ai omis personne et si par malheur c’était le cas, je me déverse dans un torrent d’excuses qui couvrira de honte les 5 générations à venir…
Bye Bye MOTOCULTOR, j’espère vous refaire un nouveau topo en 2025 !!! L’attente sera longue…
PS : Les photos sont disponibles par message privé, conctacter ma mère : https://www.instagram.com/minoxysphotography/