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Rétro-chronique: One Burning Match – XIV stories of Unity and Rebellion

Une des plus grosses claques que j’ai pu prendre niveau groupe français. J’ai découvert One Burning Match en 2019, la même année que la sortie de leur second album, XIV Stories of Unity and Rebellion. Le groupe m’était totalement inconnu. Mais j’avais dit à mon groupe de zik de l’époque que je cherchais à découvrir de nouveaux groupes. Oui, je suis curieux.

C’est quelque jour après que mon meilleur ami m’a envoyé le clip « Be one with the Storm ». Le rythme de la batterie qui ouvre ce son m’as de suite fait sourire. Puis les riffs grandissants des cordes n’ont fait accentuer cette situation, et après… la voix ! Alors, on m’avait perdu ! Le mélange de ces éléments a fait que je suis tombé sous le charme quasi instantanément. Je me souviens avoir écouté ce son une dizaine de fois dans la même journée. Allez savoir pourquoi, je n’avais pas réellement poussé l’écoute à l’époque (Ouais, je mérite des baffes, par moment). Pour être tout à fait franc, la bande est même passée aux oubliettes…

Jusqu’au jour où un signe du destin apparut. C’est l’heure d’une nouvelle histoire de tonton Grizzly. Motocultor 2022, je passe, comme à mon habitude aux stands de merch. Enfin, surtout aux stands de CD et de vinyles. En fouillant l’un d’eux (dont je ne me souviens pas le nom, désolé), je tombe sur le vinyle précédemment nommé. Écoutant ma curiosité, je décide de l’embarquer. Une fois chez moi, j’entame l’écoute de ce dit vinyle.

Première réaction : Mais pourquoi j’ai mis autant de temps avant d’écouter vraiment ce groupe ?! J’ai adoré ! « Be one with the Storm » n’était qu’une pépite parmi tant d’autres.

Il n’y a qu’à entendre le morceau qui ouvre l’album : « The Resistance Archipelago ». Une petite intro avec un effet épique qui se fait de plus en plus sentir… avant un p’tit « breakdown » batterie qui annonce que ça va envoyer du lourd. Et ça n’a pas raté ! La bande balance une musique effrénée avec des refrains fédérateurs remplies de sing-along, et bon sang que j’aime. D’autant que le coté épique précedemment cité se fait également sentir dans le refrain. Comment (Très) bien commencer un album.

La seconde doit celle dont j’aime le plus le titre « DIY or die ». En gros, « Fais le toi même ou crève ! », ce dont je suis adepte ! J’adore ce genre de mentalité. La musique quand à elle est une de mes préférées de XIV, tant par le son de cette dernière que par les paroles. La prochaine qui m’a bien marquée est « Birds of Liberty ». Elle est l’exemple parfait de ce que je disais plus haut, le côté fédérateur (« L-I-B-E-R-T-Y ! »). Ca me fait un peu penser à la musique « R-A-M-O-N-E-S » de Motorhead d’un certain côté. Un autre côté marquant dans celle là, c’est le rythme (encore) plus soutenu qui rappelle fortement le Punk. Un régal. Tout comme celle qui suit, « Million of Seeds », avec son p’tit moment de batterie que j’apprécie fortement. J’vais finir par croire que c’est leur marque de fabrique…

Une autre qui m’as spécialement marqué, c’est « Dancing on your Ruins » : Un riff montant, des paroles plus lentes … avant que ça pète dans tout les sens ! Je me suis imaginé quasi de suite dans un pogo. Comme avec 3 quarts des morceaux d’ailleurs… C’est un ressenti personnel, mais je trouve que celle là ressemble un peu à « The Way of Dissent », structurellement parlant : Ca commence avec un rythme moins soutenu qu’à l’accoutumé, avant que lez zikos reviennent à leur agressivité. Un peu comme si le groupe te disait « Ok, soufflez un peu avant qu’on y retourne ». Ouais, parce que des moments de répit dans cet album, t’en as pas des masses. J’imagine même pas ce que ça doit donner en live.

Chanson suivante : « Don’t want to play their Game ». Elle s’ouvre sur un riff de basse bien lourd comme je les aimes. J’ai beaucoup parlé de la batterie et des grattes, mais croyez moi que la basse n’est pas en reste. Le bassiste tabasse ses cordes comme si il avait un marteau entre les doigts. Étant bassiste moi même et trouvant que la basse est l’instrument le plus important dans un groupe de musique, je ne pouvais qu’adorer son style.

L’album s’achève sur le morceau « Revenge ». Track étonnement longue et plutôt calme… ouais enfin pas tout le temps, hein. On est toujours sur One burning Match. Je trouve que celle là exemple parfaitement bien l’expression « Le calme avant la tempête ». Un tempo assez tempêré mais tout de même menaçant, le chanteur qui commence à gueuler dans un mégaphone avant de revenir au micro avec sa voix bien énervée (Comme tout le temps, j’ai envie de dire). Et là, coup de grosse caisse et… Blast Beat ! La tempête est là ! Et croyez moi que la fin de « Revenge », et de l’album, bousille tout sur son passage ! XIV of Unity and Rebellion est un véritable concentré de hargne. Tout ce que j’attends d’un groupe de Hardcore Punk.

J’ai même, à certains moments cru entendre du Crossover. One Burning Match me fait beaucoup penser à Siberian Meat Grinder, ou même, pour rester dans les groupes français, à Hooks & Bones, qui m’avait fait le même effet quand j’ai chroniqué leur dernier album. Pour conclure, je tiens à prévenir que cet opus n’est pas à mettre entre les mains de tout le monde. Bin oui, si vous êtes un glameux ou un fan de Doom, passez votre chemin. Mais si vous êtes dans le Hardcore bien speed et tabassant, foncez dans le tas !

POST-SCRIPTUM

Le groupe est actuellement en train d’enregistrer un 3ème album. Et vu la branlée qu’est le deuxième, préparez à perdre des dents avec le prochain !