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Rétro-chronique: Pantera – Vulgar Display of Power

RE ! SPECT ! … Vous connaissez le dernier mot ! C’est l’un des plus gros hymnes fédérateur de la communauté Metal. 3 ans que je suis chez Mad Breizh et je me suis aperçu que jamais je n’ai fais d’articles sur le meilleur groupe au monde. LE groupe qui a sauvé le Metal de la monotonie. Et je ne suis pas le seul à le dire : Mr. Rob Halford l’a dit lui-même. Ça vous montre le niveau. 

Pantera a tellement su se démarquer par rapport aux autres groupes de l’époque qu’un nouveau style est né : Le Groove. Difficile de définir ce dernier… Pour ma part, je dirais que c’est du Thrash ralenti. Mais difficile de l’expliquer comme il faut. Si un métalleux vous dit qu’il ne connaît pas ce quatuor originaire du Texas, et bien c’est que ça n’est pas un vrai métalleux. Comme dit précédemment, ce groupe a sauvé la musique que nous aimons d’une certaine monotonie qui régnait depuis plusieurs années. Certes de très bons groupes ont émergé, mais aucun n’a su se démarquer de cette manière. 

Bon, je vais vite faire l’impasse sur la première période du groupe pour se concentrer sur celle qui nous intéresse. Là, nous allons parler de Vulgar Display of Power qui est mon album préféré, mais avant celui-là, il y a eu l’énormissime Cowboys from Hell. D’ailleurs, vous pouvez être quasi sûr que j’en ferais une rétro-chronique tôt ou tard. Donc inutile de nous attarder dessus. VDOP commence par un titre qui annonce la couleur, « Mouth for War » : Dans la lignée de l’album précédent mais avec un côté plus… lourd, j’ai envie de dire. Quand je dis que c’est assez difficile de définir le Groove, ça n’était pas une blague. Mais là où la cassure avec son ancien album se fait fortement sentir, c’est avec « A new Level ». Là, vous comprendrez peut-être ce que je veux dire par lourd. Ce titre a réussi à placer une ambiance pesante voire malsaine. Et c’est ça qui diffère le Thrash du Groove : La lenteur et la puissance. Et cet album en est le parfait exemple. Y’a pas une seule track ou je n’ai pas headbanger. De toute façon, vous mettez du Pantera dans une playlist « Try to not Headbang », c’est perdu d’avance. Y’a qu’à voir avec les deux premières musiques précédemment évoquées, mais ça se vérifie encore plus avec la troisième. 

« Walk ». Rien qu’à lire ce mot, y’a le riff qui doit vous venir en tête. Le principal ou le final. Mais dans les deux cas, vous êtes normalement constitué ! J’ai entendu le riff principal quand j’étais encore au lycée, et direct, j’ai cherché à le réécouter tant il m’as marqué. Pour vous dire, je faisais tourner en boucle l’intro dans mes écouteurs, sans écouter la zik en entier. Ce que je fais encore maintenant, d’ailleurs… Ça a même été mon réveil pendant une certaine période de mon passage dans l’armée de terre. Je vous ai dit qu’il y avait que du bon dans cet ouvrage, mais y’en a une qui se démarque assez du lot, et celle-ci se trouve pile au milieu de l’opus. Ou presque, ouais. C’est « This love ». 

Mais avant ça, nous allons causer de celle juste avant : si je vous dis « One, two, three, four… »… FUCKING HOSTILE !! Qui ne s’est pas arraché la gorge à crier ce refrain avec la voix de Anselmo en arrière. Surtout lors du dernier. Mais revenons à nos moutons. 

« This love ». Une véritable pépite. Cette ambiance, ce riff, et surtout, cette puissance à chaque refrain ! Je pense que chacun d’entre nous lors de sa première écoute de cette chanson ne s’y attendait pas. Mais c’est ça qui fait toute la magie de Pantera. Y’a qu’à entendre « Cemetery’s Gates » ou « The Flood ». En même temps, quand tu réunis autant de musiciens si talentueux dans un même groupe, ça ne peut que faire mouche. Je pense que nous sommes extrêmement nombreux à regretter de ne pas pu avoir vu cette plaque tournante de la musique Extrême. 

ET PU…TAIN ! Je finis à peine l’écriture de l’article que Phil Anselmo annonce le retour de Pantera avec Rex Brown (Le bassiste originel), Zakk Wylde (Guitariste/chanteur de Black Label Society et aussi le meilleur ami de Dimebag Darrell) et Charlie Benante (Batteur de Anthrax). Plusieurs dates, à l’heure à laquelle ou j’écris, ont été confirmé, notamment au Knot Fest. Ça sent le Hellfest tout ça …