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Rétro-chronique: SUM 41 – Does this look infected

 Faut innover des fois. C’est dans cette optique que j’ai pensé que ça serait cool de faire un petit sondage Instagram pour savoir sur quel album portera ma prochaine rétro-chronique. Ouais parce qu’après une cinquantaine d’articles sur le Hellfest, fallait p’t’être que je passe à autre chose. J’ai donc mis en sondage Insta 4 albums: Schock de Eisbrecher, Sword Song de Grand Magus, Seasons in the Abyss de Slayer et Does this look infected ? De SUM 41. 4 groupes faisant partie de mon top 20 tout styles confondues. 

J’ai donc pris ces 4 là en choisissant mon album préféré de chaque (Et ouais, surprise pour ceux qui me connaissent, Reign in Blood n’est pas mon préféré de Slayer). Et d’ailleurs, le fait que ça ne soit pas ce dernier a sûrement dû en décevoir; Le résultat des votes a été sans appel avec aucun vote pour Slayer et plus de 70% pour SUM 41. Du coup merci aux personnes qui me suivent sur Instagram. C’est une expérience que je recommencerais, je pense. Rester connectez ! 

Qui ne connaît pas SUM 41 ? Ces Canadiens (Et non américains comme beaucoup le pense) qui ont su gravir les échelons au point de devenir de véritables têtes d’affiche survitaminée. Avec des musiques inoubliables telles que «In too Deep» (Avec ce super clip qui me fera toujours autant marrer), Motivation (Qui est une des premières musiques que j’ai appris à la batterie), Fat Lip (Qui est la définition même du Skate Punk),… Et même encore aujourd’hui, les gars arrivent à nous sortir de super tracks de très bonne qualité: Il n’y a qu’à entendre «Out for Blood» ou encore l’entièreté de 13 Voices, leur opus sorti en 2016. Rien n’est à jeter dans cette pépite: «Breaking the Chain», «Goddamn i’m dead again» ou encore «Fake my own death» avec ce clip de dingue sur les mêmes internet. Que du bonheur. 

Imaginez mon enthousiasme quand je les ai vus en tête d’affiche de la scène Warzone du Hellfest 2019. J’étais comme un ado. D’autant que les gars sont ultra énergiques sur scène ! C’est ça qu’on veut voir. J’ai eu l’occasion de les revoir une seconde fois à Paris en Janvier 2020… ce fut mon dernier concert avant le premier confinement. Mais ce qu’il y a de bien avec quintet, c’est qu’en concert, ils font un best-of de toute leur discographie et non des titres de leur dernier ouvrage. C’est quelque chose que j’apprécie particulièrement. Faire un choix dans la discographie de SUM 41 n’a pas été chose aisée, comme on dit quand on a plus de 3 quarts de siècle au compteur. Mais je me suis rappelé que la plupart des titres que j’adorais de cette bande étaient sur Does this look infected ?, et notamment mon préféré «Still Wainting». 

C’est assez rare que je parle des clips dans mes articles, parce que je n’aime pas ça, mais là, ça va faire la troisième fois. Le clip de «Still Waiting» dénonce une certaine vérité dans le monde de la musique: les producteurs véreux et les groupes prêts à tout pour avoir plus de notoriété quitte à vendre leurs culs et à renoncer à leur éthique de base. N’est ce pas Blink 182 ? Bon, ok pas de polémique ici. Mais le reste des tracks de l’album ne sont pas en reste. Y’a qu’à entendre la première: Un bruit de crachat et l’un des meilleurs riffs de la bande. Et ouais, «The Hell song». Qu’est-ce que j’ai pu headbanger sur celle- là… Comme beaucoup d’auditeurs je pense. Y’a tout ce que j’aime la dedans: un riff de guitare ultra entraînant, une batterie bien accrocheuse, et la voix de Deryck bien caractéristique… avant qu’il se mette à gueuler le refrain ! Et ça, tout le monde l’a fait ! Ne le niez pas ! On a tous chanté en chœur avec lui… en anglais ou en yaourt pour certains. 

On a d’autres super titres comme «Over my head», «Thanks for nothing» ou la dernière dont je vais vous parler «No Brains». Cette chanson a pris tout son sens lors de la pandémie mondiale, quand j’ai vu à quel point l’humanité pouvait me faire gerber: Tous ces connards qui blindaient leurs caddies avec n’importe quoi en pensant que la fin du monde arrivait… Et à l’époque je bossais en Drive, donc autant vous dire que ce genre de blaireaux, j’en ai vus pas mal. Pour les non bilingue, les paroles sont sur le thème que l’être humain est un des êtres animaux les plus cons qui soient, et quand on voit l’évolution du monde, on ne peut que valider.

Cet album est également spécial dans la discographie de SUM 41. En effet, c’est le dernier que l’on pourrait considérer comme assez comique. Car dès le suivant, Chuck, la bande abordera de thèmes beaucoup plus sérieux. Et ça continue encore aujourd’hui. On peut dire qu’ils ont mûri les p’tits gars de l’Ontario. 

Pour ceux que ça intéresse, SUM 41 vont démarrer une tournée européenne avec Simple Plan. Nous serons présents à la date parisienne avec ma femme. Donc si vous voulez voir du vrai Punk qui vous rappelleront vos années lycées, foncez !