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Vilebrequin – Interview – Sortie de l’album We Wanna Rock

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Relecture : Noëlline. Merci mille fois.

Dans le cadre de la sortie de leur premier album, We Wanna Rock, Mad Breizh s’est invité lors d’une répétition du groupe de fat rock Vilebrequin afin d’en apprendre un peu plus. Ceci en est la retranscription fidèle.

MB : Salut les gars, merci de nous accorder un peu de temps, dans un premier temps pouvez-vous vous présenter chacun.

Florent : et tu veux qu’on se présente….

MB : Tout ce que tu diras maintenant sera retranscrit par écrit…

F : ah ah ah. Et les bruits de cannettes ça marche ? (Bruits de cannette).

Rires.

F : Alors moi c’est Florent, et je m’occupe du guitare/chant.

Maxime : Maxime, guitare et chœurs..

MB : P’tit bondu pour les intimes.

M : ouais dit p’tit bondu, à l’occasion.

F : Soliste !! t’es soliste.

Bastien : Moi c’est Bastien, batterie et chœurs.

Valentin : Et valentin, bassiste, chœurs et hors de forme.

MB : Est-ce que vous pouvez nous parler de comment vous avez monté ce projet de Vilebrequin, comment s’est fait le groupe ?

F : ah putain.

M : Toute façon ça n’enregistre pas tout le temps ton bordel ?

Rires.

M : Commence par parler du passé. Après on parlera du recrutement.

F : Je sais pas comment dire ça, vas-y toi.

M : Comment ça s’est fait ? On a déjà joué des années tous les trois…

MB : Donc Florent, Maxime et Bastien

M : On a plié l’ancien groupe…

F : C’est un groupe qui était plus punk rock et on a voulu faire un truc plus rock’n’roll et on s’est mis à jouer tous les 3.

MB : Il y a eu une pause avant ?

F : Oui il y a eu une pause, on a arrêté un peu, on a joué tous les 3, batterie et les 2 guitares puis après on a cherché un bassiste. On va donc vous expliquer la phase de recrutement, ça c’est Maxime qui s’en occupe. Parce qu’on cherchait un bon gars et Maxime avait un gars en tête.

Rires.

M : On ne cherchait pas vraiment un musicien à l’origine, on cherchait un mec avec qui on s’entendrait bien… Rires. Et une idée m’est venue, puis à un concert j’étais moitié arraché et on a convoqué notre Valentin et on lui a mis une basse dans les mains. Il n’a pas vraiment eu le choix. Rires. Il était batteur avant, on lui a dit tu feras de la basse…. Et il en fait ce con. Rires.

F : C’est comme ça que Vilebrequin est né.

MB : Qu’est ce qui a donné l’envie de reprendre après la fin de l’autre groupe ? Pendant un certain temps vous avez arrêté de jouer ?

M : Ah si si, on répétait quand même. Florent jouait de la basse sur un ampli de guitare.

F : À la Motörhead.

M : Il n’y a pas vraiment eu de pause en fait.

F : Oui on a toujours joué, mais il n’y avait rien d’officiel.

B : On ne savait pas ce qu’on allait faire.

MB : Une question que j’aime bien demander, c’est comment vous avez, personnellement, débuté la musique ?

F : Moi personnellement, Florent, j’ai commencé la guitare à 18 ans. Je partais à mes cours sur la brèle d’ailleurs, j’avais pas le permis quand j’ai commencé. Et puis euh… parce que j’avais envie de faire de la zik. Notre père écoutait beaucoup de musique. Et puis après, Bastien a fait de la batterie et puis p’tit Bondu a fait de la guitare. Avec Bastien et p’tit Bondu ça fait presque 20 ans qu’on joue ensemble.

MB : Vous étiez copains de base…

B : Moi j’étais pote avec Maxime et on entendait Florent qui jouait de la guitare dans sa chambre.

M : Il nous cassait les couilles….

Rires.

M : Tu l’as enrôlé même à faire de la batterie… Rires.

F : Je faisais de la guitare, on n’allait pas chercher un autre guitariste fallait un batteur. Rires. Voilà comment ça s’est passée, on n’est pas né avec une guitare dans les mains, moi j’ai appris très tard à faire de la musique.

MB : Du coup Valentin, toi tu as appris sur le tas la basse ? Pour rentrer dans Vilebrequin ?

V : Sur le tard…

Rires.

MB : Sur le tas

V : Très tard. Donc moi Valentin, j’ai commencé je devais avoir 20 ans, avec des potes de collège, à faire de la batterie. Et en fait on jouait très peu, on faisait juste que boire des coups. Et puis après j’ai complètement laissé tomber et puis quand ces gros nanars m’ont demandé de venir faire de la basse avec eux, je n’ai pas eu beaucoup le choix… Et puis j’ai dit oui. Mais j’ai aucune formation, j’ai rien. C’est à l’arrache.

MB : Comment vous pourriez décrire le son de Vilebrequin ? Et à qui pensez-vous qu’il s’adresse ?

M : Le panel est large. Pfffff. Soupire (réellement prononcé par Maxime).

Rires.

MB : Comment ça sonne Vilebrequin ?

M : Rock’n’rollesque.

F : On a appelé ça du fat rock parce que c’est pas du rock’n’roll, c’est pas du hard rock, c’est pas punk. On a cherché ….

M : Y’a une pointe de hard, une pointe de punk et une pointe de rock’n’roll.

F : Oui, il y a de tout ça là-dedans mais c’est pas l’identité strict quoi. Les compos qu’on a faites, elles sont propres à nous. Oui il y a toute une veine…. Il y a du Danko Jones, il y a un peu de Gluecifer, de Nashville Pussy, de Turbonegro

M : C’est un mélange. C’est pour ça qu’il faut écouter We Wanna Rock, acheter le cd.

Rires.

MB : D’ailleurs, super transition, comment avez-vous composé cet album ? Et d’une manière générale, comment composez-vous au sein du groupe ?

M : C’est aléatoire.

F : Oui c’est très aléatoire…

Florent tend le micro à Valentin.

V : C’est plus toi qui vas répondre.

F : Putain je vais pas faire que de parler.

M : Bah t’es le leader.

Rires.

F : La composition… c’est différent de ce qui se passait avant dans les anciennes formations. Là, je ramène des idées, toi Valentin mine de rien tu es néophyte à la basse mais tu es un puit de…

M : Un puit sans fond oui c’est ça.

F : Un puit d’idées, un puit sans fond en même temps. On ramène beaucoup d’idées communes pour construire les bases des morceaux et après en répète on passe du temps à fignoler… Mais quand on passe du temps, on passe du temps. Des fois, pour 1 morceau, on peut y passer 10 répètes, voir même plus que ça. On répète 1 fois par semaine, on va rester 2 mois sur un morceau, c’est abominable des fois. Vu qu’on n’est pas musicien, on ne connait pas le solfège, on fait tout à l’oreille, à l’instinct, on peut passer des plombes à faire un truc. Parfois on est 1 mois sur un truc et on supprime tout, on repart à zéro. On n’est pas des winners là-dessus, on passe du temps, c’est fructueux pour finir, on est content de ce qu’on a fait mais c’est du temps.

M : Et à l’inverse, il y a des morceaux tout faits.

F : Oui Get Out j’ai ramené, c’est one shot ça marche tout de suite. Je pense que dans l’ensemble, sur les 10 morceaux de l’album, on fait ça tous ensemble.

MB : Et donc à part 103, tous les morceaux sont chantés en anglais, comment ça s’est fait ce choix, de chanter en anglais ? (Ce qui n’était pas le cas de l’ancien groupe ndlr).

M : Ça c’est une question de merde, tu veux pas l’enlever de ton papier…

Rires.

F : On s’est fâchés sur le sujet.

MB : Ah…. Rires.

M : Next.

F : Allez.

V : Moi je n’y suis pour rien, je suis une recrue.

MB : C’était quoi l’idée, c’était quoi le but ?

F : À la base, par rapport à l’ancien groupe… On voulait trancher. Vu que je gardais le chant, il fallait que j’apprenne à chanter différemment et il fallait trancher pour passer le cap. Et on s’est mis… Les gars ont dit « il faut qu’on chante en anglais », j’ai dit « bon ok ». On fera moitié moitié. Sauf que maintenant on a fait un album, il reste 1 morceau en français. Moi j’étais plus partisan de rester en français parce que je ne maîtrise pas trop l’anglais, on s’y est adapté mais c’est pas facile. Et puis de composer, écrire en anglais, fut maîtriser la langue et ses subtilités et on l’a pas. Donc c’est pas évident.

MB : Et vous vous faites aider, corriger ? Essayer d’écrire plus simplement ?

F : Oui on a fait relire les textes et oui du coup on écrit simplement.

V : Il y a aussi un truc je pense, c’est au niveau… j’ai l’impression que l’idée de Vilebrequin c’est dans tous les morceaux de faire des refrains avec des gros chœurs et je pense qu’on a tous le sentiment qu’en anglais ça claque plus qu’en français. Et c’est aussi l’idée de base, même si c’est plus complexe. Avec peu de choses on peut taper un gros refrain. Comme We Wanna Rock si tu le traduis en français c’est un peu naze. Alors que quand on gueule We Wanna Rock tous ensemble, on trouve que ça a plus de gueule.

M : C’est bien dit de la part de notre bassiste.

F : Garde le micro, garde le micro, ça te va mieux.

Rires.

MB : Pendant qu’on est sur les textes on va parler du fond.

V : Vos textes sont nazes, oui on sait.

Rires.

MB : Quels sont les thèmes abordés ? Est-ce qu’il y a des sujets redondants ? Qui vous tiennent à cœur ?

F à V : Tiens parle de ça toi.

V : Euh… Ouais au niveau des textes, c’est beaucoup d’histoires, des trucs qui nous sont arrivés aux uns aux autres et puis partir de rien pour faire une petite histoire. Et puis les thèmes abordés c’est quand même beaucoup rock’n’roll, boisson et puis les histoires qu’on évoque sont souvent liées au rock’n’roll et à la boisson aussi. Rires. Donc au final on tourne vachement en rond et on n’a pas réussis à se dépêtrer de ça sur l’album. Mais en même temps ça nous représente bien aujourd’hui.

F : Ça parle de nous quoi.

M : Two girls in my bed euh…. Je ne l’ai jamais eu moi.

V : Oui.

Rires.

V : Alors c’est vrai que celle-là.

Rires.

V : Rock’n’roll disco c’est plus…

M : C’est un rêve.

V : Oui voilà c’est un rêve. C’est quelque chose qu’on aurait pu réaliser.

F : Bah il est à moitié fait.

V : Moi j’ai jamais eu 2 gonzesses dans mon lit.

Rires.

F : C’est cette partie-là qui n’est pas faite.

V : après tout le reste c’est cohérent. Oui voilà ce sont des thèmes simples, rock, boisson…

M : On aborde tous nos concerts.

MB : C’est un album qui sonne résolument très rock’n’roll, où avez-vous enregistré et comment ça s’est passé ?

F : Alors on a fait la batterie au mois de mai, à notre local de répète. Attend faut peut-être que je commence par présenter la personne qui nous a enregistré.

Bruit de cannettes venant de p’tit Bondu.

Rires. 

F : Il est con lui. La personne qui nous a enregistré c’est Bryan rondeau, studio Carla Gébain, c’est lui qui a enregistré, mixé et qui nous a vachement accompagné. Il est musicien, multi-instrumentaliste, il est très patient, il aime bien le Ricard comme nous, on s’est super bien entendu. Après on est allé dans son studio faire les guitares, basse, le chant, les chœurs, on s’est toujours bien marré. On buvait un canon, on faisait les prises dans la bonne ambiance. C’était super, on a pris du plaisir à enregistrer cet album. Et dans des conditions, cools. Ça s’est étalé sur juillet, août, septembre, quand Bryan avait du temps libre et nous aussi, on y allait. C’est à un quart d’heure de chez nous, on faisait des demi-journées. L’album a été long à enregistrer entre guillements, sur le temps, par soucis de planning.

MB : Et le mastering ?

V : Pour le mastering c’est Vamacara Studio.

F : Bryan travaille avec un studio de Paris, le Vamacara, c’est lui qui nous a conseillé d’aller là-bas. On lui a laissé les mains libres, les free hands.

MB : Vous êtes des américains maintenant.

F : Nan nan c’est le sketch des inconnus.

Rires.

MB : Si on s’attarde un peu sur vos influences, alors que ce soit des influences musicales, culturelles, sociétales ou autres, quelles sont-elles ?

M : Moi je suis très basé sur des trucs comme Vulcain, Nashville Pussy, je sais que ça correspond pas à tout le monde… rires.

F : J’adore Gluecifer, Turbonegro, j’ai envie de sonner comme ça. J’écoute beaucoup de hardrock, de punk rock, la musique c’est hyper vaste. Il y a plein de bonnes choses partout. C’est tout qui fait rien quoi. Rires.

B : Moi j’ai pas beaucoup changé mon jeu, j’ai beaucoup gardé le jeu que j’avais avant, je me fie à vous, à ce que vous créez mais je garde toujours mon jeu Shériff, Vilains Clowns, mon jeu basique quoi.

M : Ah parle pas des Vilains Clowns.

Rires.

M : C’est des enculés eux.

B : Tous les petits plans que je peux faire c’est grâce à la guitare et à ce qui est changé dans les morceaux.

F à V : Toi t’es plus hardcore.

V : Moi niveau influence de mon jeu, j’en ai aucune parce que j’ai pas de jeu du tout. Je suis parti de zéro donc… J’ai pas d’influences pour mon jeu, par contre influences musicales je dirais comme Florent pour le groupe c’est plus tout ce qui est norvégien, les Gluecifer, les Turbonegro, tous ces trucs là ça me botte à mort. Après quand j’ai commencé à jouer avec les gars, ils me reprochaient souvent d’avoir des idées trop punks et c’est vrai que je me dis que j’écoute beaucoup de punk et que ça va pas avec Vilebrequin tout simplement. Pour la compo, j’avais souvent des idées un peu trop punk rock et pour trancher justement, avec l’idée de changer par rapport à avant, bah ça collait pas forcément.

MB : Je crois que votre album tranche de lui-même, par rapport à ce que vous faisiez avant y’a pas photo. Si le but c’était de trancher par rapport à ce que vous faisiez avant, c’est largement réussi.

Est-ce que vous pourriez nous partager votre meilleur souvenir de concert ? Alors ça peut-être en tant que musicien ou bien en tant que spectateur.

V : Moi j’ai son meilleur souvenir (en parlant de Maxime).

M : Moi je préfère partir.

Rires.

F : Nan on va parler des conneries qu’on a faites avec Vilebrequin.

V à M : Moi j’ai son meilleur souvenir, j’ai mon meilleur souvenir, c’est le même soir.

F : Allez-y commencez. On va parler d’une anecdote qu’on a eu avec Vilebrequin. Pourtant on n’a pas fait beaucoup de concerts mais à chaque fois il nous arrive des bricoles. Alors vas-y commence Max.

Rires.

M : Pffff, c’est que des dossiers sur d’autres.

MB : C’est le but.

M : C’est des coups de putes qu’on va balancer. Ouais. On a joué à Mouchamps une fois, super concert. Rires. Le lendemain on s’arrache, on arrive à Cholet, les mecs téléphonent « Hey il reste une guitare sur la scène »… Et c’était la guitare basse de notre très cher bassiste qui a laissé son instrument sur scène quoi. Rires.

V : Alors une fois on a joué à Mouchamps, avec Charge 69, il était pas de bonne heure, avec Florent notre bon chanteur on a voulu aller récupérer un petit duvet parce qu’il faisait froid pour dormir et puis on a ouvert le camion de notre bon Maxime, notre vil soliste… Et puis il n’était pas tout seul quoi. On a éclairé et on a vu une paire de fesses quoi.

Rires.

F : Tu aurais pu dire une paire de seins.

M : Oui parce que ça porte à confusion ton truc.

Rires.

M : Les batards.

V : C’était un bon concert Mouchamps.

M : Il y a des souvenirs ouais. Allez jouer à Mouchamps.

B : Comme ça y’a rien qui me vient.

V : La fois où tu t’es fait sucer en jouant.

B : C’est jamais arrivé.

V : On a joué à Mouchamps une fois….

Rires.

F : À chaque fois qu’on va jouer…. Enfin on fanfaronne, on aime bien faire les cons, donc à chaque fois qu’on va jouer il nous arrive toujours quelque chose. On dort je ne sais où en travers… L’autre jour à mon tour, j’ai oublié ma guitare à un concert… Rires. Ce que je voulais dire c’est qu’on est content de jouer, donc on y va pour partager ça et se marrer donc oui, on aime bien déconner donc quand on se déplace, il y a de la casse. Il nous arrive des bricoles parce qu’on a trop fait les cons mais c’est toujours marrant.

MB : Bon je crois qu’en anecdote on est bien. Plus simple, vous écoutez quoi en ce moment ?

Silence….

V : Ah si putain, moi j’écoute à mort le nouvel album de The Baboon Show. Putain de punk rock suédois, c’est mortel à souhait. Faut écouter c’est trop bien. C’est chez Rage Tour mais c’est mortel.

M : C’est chez Rage Tour ça aussi ? Putain ils ont tout.

M : Moi en ce moment j’écoute Chrome Division, c’est un groupe norvégien.

MB : Vous êtes très nordiques…

Rires.

M : C’est l’avant groupe des Carburetors et c’est mortel.

F : Moi en ce moment j’écoute The Gasölines…

M : C’est novégien aussi.

Rires.

F : C’est norvégien aussi, ils viennent de sortir leur deuxième album, c’est une claque monumentale.

B : En ce moment j’écoute Airbourne. J’écoute énormément Airbourne, j’adore ce groupe.

MB : Si vous deviez conseiller un album, un seul album, à écouter au moins une fois dans sa vie, vous choisissez lequel ?

M : Putain attends, là faut que je réfléchisse.

F : Putain il y en a plein de bons albums, c’est dégueulasse.

MB : L’album à retenir, qu’il faut avoir écouté au moins une fois.

F à M : Bah il va prendre Vulcain.

M : Rock’n’Roll Secours de Vulcain.

F : Je réfléchis parce que c’est traître.

V : Apocalypse Dudes de Turbonegro.

M : Putain bah oui ça aussi.

F : C’est dégueulasse ce que tu nous fais.

M : Ah putain j’aurais bien mis un Supersuckers moi aussi.

F : Moi jai D.A.D, No Fuel Left For The Pilgrims. Ça c’est un des meilleurs albums. Je l’ai écouté celui là.

M : Faut Trancher.

B : Personne ne dit Vilebrequin du coup ?

MB : Bah voilà…. Merci Bastien.

B : Je le prends alors, We Wanna Rock de Vilebrequin.

MB : C’est votre promo les gars, faut y aller…

Rires.

M : On a droit qu’à une réponse ?

MB : Oui.

M : Sinon j’aurais mis Holdin’ The Bag de Supersuckers.

MB : Allez c’est placé.

F : Putain…

MB : On te laisse 2 minutes, pour vous quel serait LE groupe de rock’n’roll ? S’il fallait en garder un seul. C’est qui les patrons du rock’n’roll.

M : Ah t’es chaud toi. Putain t’es ouf.

V : Moi je prends, en premier, Motörhead.

MB : Ça c’est fait.

B : Moi je dirais Nashville Pussy.

M : Il y en a plein des patrons du rock’n’roll… Je dirais Supersuckers.

F : Le rock’n’roll c’est large, par rapport à nos influences je dirais Turbonegro.

M : La guéguerre en Nashville et Turbo.

MB : Et donc ton album Florent…

F : D.A.D No Fuel Left For The Pilgrims. C’est un putain d’album.

MB : Prochainement, on pourra vous voir où en live ? Alors ne dites pas dans 2 jours car je n’aurai jamais le temps de retranscrire l’interview d’ici là….

F : Alors pour la foire à la saucisse, nous serons présents…

M : De 15h à 16h le dimanche 5….

F : On joue le 5 mars à l’AK Shelter à Saint Herblain avec Talia, un groupe de Paris. Après nous jouons le vendredi 7 avril à La Gapette aux Epesses.

MB : Ils font des bons concerts là-bas aussi ?

F : Oui c’est un bon lieu ça, les gars ils se démènent bien. Donc on joue le 7 avril là-bas. Après on joue le samedi 13 mai à Saint Georges de Montaigu avec Reckless et Social Ditch, après on joue le 3 juin, c’est une belle date pour nous, nous sommes contents, à Du Rock Est Dans Le Prés, à Saint Laurent Sur Sèvre, donc faudra venir. Il y a les Shériffs d’ailleurs qui vont jouer. Octupus King, Celtix, Lemon Furia. Et puis après on a une date en août à Bouzillé, ça s’appelle Festi’Mauges. Donc voilà.

MB : Et l’album, on peut se le procurer où ? J’imagine qu’on peut le récupérer en concert…

V : Oui en concert, sinon en point de vente physique, Hyper U à Vallet et sinon sur internet, sur la plate-forme Chez Simone.

F : Les copains de Chez Simone.

V : Les copains de Chez Simone qui nous ont fait un truc super, une belle page avec des belles photos, avec les morceaux en écoute niquel. Donc on peut acheter l’album physique là-bas, c’est combien l’album physique ? 12e. Et l’album numérique à 5e. Voilà.

F : Chez Simone c’est alternatif, associatif, y’a plein de bons copains là-bas.

V : C’est une très bonne plateforme pour découvrir plein de groupes indépendants comme nous. Y’a plein de styles, c’est hyper bien, ils se bougent trop le cul. Merci à eux, merci à Simone.

MB : Et bien merci à fond les gars pour votre temps et votre bonne humeur. Mad Breizh vous souhaite toute la réussite que mérite ce premier album We Wanna Rock. À très bientôt.

V : Merci Julien.

F : Merci Mad Breizh.

Bruits de canettes

M : Y’aura pas le bruit sur le machin. Bruits de canettes.

Rires.