Tel Dante lors de sa descente aux Enfers, Virgil arpente le Styx, le Cocyte et l’Acheron. Des eaux maudites dont la violence se déchaîne, ici, par un amas musical entre black et death metal. Plus que logique donc que le second album de la formation lilloise porte le doux nom du fleuve du chagrin : Acheron.
Laissez-vous sombrer, sans plus tarder, dans les douze titres composant la nouvelle sortie estampillée Source Atone Records.
Avec un EP (Initium – 2017) puis un premier album (Divina Infernum – 2019), Virgil a rapidement dessiné les contours d’un univers suffocant et poisseux. Le quintet sillonne un chemin musical qui lui est propre. Sombre, puissant et résolument moderne, Virgil y prêche les ténèbres et la destruction. Une vision à la violence primitive qui l’a rapidement mené sur scène aux côtés d’InFlames, The Great Old Ones ou encore Ingested et Agressor. 2022 et après l’annonce de sa signature avec Source Atone Records, Virgil revient avec Acheron, dans les bacs fin Novembre.
Oscillant entre mythologie, travail sur les matières et rapport à la mortalité, ce second long-format respecte à la lettre le credo de Virgil : s’enfoncer toujours plus dans les bas-fonds d’une violence débridée. Presque primaire, Acheron est une succession de sentiments sombres enfouis en chacun. La quête d’une rédemption qui s’avérera rapidement veine. Les ténèbres l’emporteront.