Relecture: Victor
Encore une très bonne édition pour le Tyrant Fest. Y étant allé l’an dernier et ayant pris une énorme claque, je me devais d’y retourner. Ce coup là, je ne fus pas seul ; ma femme m’accompagnait. Festival nordiste orienté vers le Metal que l’on pourrait qualifier de Extrême (Death, Black,…), ce dernier se déroule dans un ancien site minier appelé le 9-9 Bis. Un très bel environnement.
Le festival s’est donc déroulé le 21 et 22 Octobre dernier. Je l’attendais avec impatience. En même temps avec une affiche pareille, je ne pouvais qu’être motivé : Karras, Cult of Fire, Pénitence Onirique… Nous nous sommes rendus sur le site dès le premier jour… le jour de l’Apocalypse. Ouais, car, habitant à une petite heure du lieu, nous devions prendre la route… sous une pluie diluvienne ! Je n’aime pas trop conduire, donc rouler avec un temps pareil, je vous raconte pas mon niveau de stress sur le moment.
Nous sommes arrivés à Oignies relativement tôt. En effet, j’avais plusieurs interviews de prévues, et la première se déroulait à 15h30. Le groupe en question était Pénitence Onirique. Après une conférence de presse au Motocultor, je voulais retenter ma chance pour une interview. Ouais je déteste les conférences. Par chance, une interview était possible. Nous nous dirigeons vers le lieu où cette dernière se déroulera. Je tiens d’ailleurs à grandement remercier Romain de s’être occupé de nous… Et pour la blinde de CD qu’il m’a filé ! Il nous dirige vers le catering où se trouvait le chanteur et guitariste de Pénitence Onirique. Première grosse surprise du week-end, les musiciens étaient démasqués. J’ai donc demandé si une photo serait possible, mais malheureusement, ils ont refusé, ce que je comprends tout à fait. Ils ont eu la gentillesse de nous proposer un café, ce que nous avons accepté. Merci, les gars !
INTERVIEW: Pénitence Onirique
Interview Pénitence Onirique – Mad Breizh Webzine Metal (mad-breizh.com)
Après une très bonne interview, malgré un bruit de fond assez gênant qui m’a empêché de retranscrire l’entièreté de l’entrevue, nous nous sommes dirigés vers les stands de Merch. Il y avait de quoi faire. Tout d’abord, je suis passé au stand de Heretik Magasine, du fait que j’avais gagné un lot : Un super T-shirt du Tyrant Fest. Le tout accompagné d’un porte clé, des derniers numéros du magazine, d’un briquet,… Juste en face de ce stand se tenait celui des artistes, et donc, celui de Karras. Le trio venait tout juste de sortir leur second album, et il me fallait me le procurer. Ce qui se fit, avec un t-shirt en plus. Un grand merci à Diego, le chanteur/bassiste du groupe.
Après un p’tit tour sur les autres stands, nous sommes allés nous promener sur le site avant le premier groupe, Deliverance. Cependant, en route, j’ai croisé plusieurs potes avec qui nous avons bu une bière. De ce fait, je n’ai pas vu le temps passer. Mais le second groupe était inratable pour moi, Pénitence Onirique. Ouais, encore eux. Nous nous sommes placés au tout premier rang, tout à gauche. Une très belle vue. Marrant, car lors de l’édition de 2022, j’étais exactement à la même place pour Gaerea. La place des groupes masqués.
Le groupe a commencé sa prestation légèrement en retard. Du moins, c’est ce que j’ai ressenti du fait que j’étais impatient à l’idée de les voir… enfin de les voir d’aussi près. En effet, une première fois au Hellfest 2022, une seconde au Motocultor 2023… mais d’assez loin. Ouais, j’suis fan de projet. Là, c’était le moment de me rattraper. Et bon sang, quelle claque j’ai pris. Plus que d’habitude. J’ai dis un peu avant que c’était la troisième fois que je les voyais, mais ce fut la toute première en salle. Et je pense que c’est ce qui a changé la donne : un très bon son avec un très bon show de lumières. J’ai pas vu le concert passé tant j’étais à fond dedans. En plus de jouer mon titre préféré, les zikos ont également fait profiter la foule de plusieurs morceaux de leur 3ème album qui, au moment où j’écris ces lignes, n’était pas encore sorti. Et rien qu’avec ce que j’ai entendu de ce dernier, je n’ai plus qu’une envie, c’est de me le procurer.
Après ce génialissime premier concert du fest, nous sommes sortis prendre l’air, car ouais, il faisait chaud. Le concert qui se déroulait juste après Pénitence Onirique était celui de Nature Morte… dont je n’apprécie absolument pas le style. J’ai donc fait l’impasse sur ce dernier. J’en ai profité pour contacter un pote qui devait jouer le jour même. Pas sur scène, mais lors du spectacle de cracheur de feu. Une interview était prévue mais nous n’avions pas parlé du déroulement. Une fois rejoints, ils nous expliquent que lui et sa troupe venaient seulement d’arriver. Donc, on a convenu de décaler l’interview dans la soirée. Direction le second concert de la journée : Karras.
LE groupe que je voulais voir. Tout comme Pénitence Onirique, j’ai eu l’occasion de voir le Power Trio 3 fois. Mais cette fois, ça allait être différent. J’ai dit précédemment qu’ils venaient de sortir leur nouvel opus, mais je n’avais pas encore eu l’occasion de les voir le défendre sur scène. J’avais hâte de voir ça. Encore une fois, la chance fut avec nous. Nous avons pu nous placer une nouvelle fois au tout premier rang, juste devant Yann, le guitariste. Et whaou ! Quel set ! Toutes mes musiques préférées y sont passées. En particulier « Ritual Overdose » sur laquelle je me suis dégommé la gorge. Ouais, comme un âne, je ne m’étais pas échauffé la voix. Mais passons.
Nous devions quitter la salle avant la fin du set pour une raison extérieure au fest, à savoir, récupérer la clé de notre chambre d’hôtel. En effet, le fest ne possédant pas de camping (Ce qui est normal vu l’époque de l’année ou il se déroule), nous avions décidé de dormir à proximité du site. Après ce petit aller-retour vers l’hôtel en question, une chose dont je me serais passé volontiers arriva. Lors de cet événement, j’avais deux doigts brisés au niveau des phalanges. Et ces derniers ont décidé de me le faire payer à ce moment-là ! Une douleur électrique se fit sentir dans toute ma main, ce qui m’obligea à me poser dans un coin pendant un petit temps. Nous avons pu assister à une petite partie du show de Otargos, mais la douleur ne voulant pas partir, j’ai décidé de prendre un anti-douleur… Je déteste ces saloperies, mais là j’avais pas le choix. Ça aurait pu être pire ! Ma femme et moi étions censés faire la randonnée. Mais vu le temps et ma douleur… c’est pas plus mal !
Nous sommes allés, après cette sale période, voir la fin du show de Cult of Fire. Un groupe que j’avais envie de voir. Et vu le monde qu’il y avait dans la salle, j’étais pas le seul. En même temps, le groupe est tellement… intriguant… Après ce show, il y avait 30 minutes d’attente avant la tête d’affiche : Enslaved. Mais après avoir peser le pour et le contre, nous avons décidé de rentrer nous reposer… sous un temps de chiotte ….
JOUR 2 :
Après une nuit atroce, où la douleur de ma main m’a réveillé à plusieurs reprises, et une douche chaude qui me fit le plus grand bien, il était temps de se remettre en route vers le site même du Tyrant. Trop en avance, nous en avons profité pour nous balader un peu aux alentours. D’autant plus que le temps était beaucoup plus clément que la veille. Nous sommes revenus sur les lieux assez tôt, à savoir sur les coups de 15 heures. Nous sommes une nouvelle fois passés au point billetterie pour récupérer nos pass presse pour le second jour. Après un bon moment passé avec les responsables de cette section (Qui, soit dit en passant, sont très sympas), nous nous sommes dirigés à nouveau vers le stand Heretik. Je devais réaliser une interview du gérant de ce dernier, Axel. Le site n’étant pas encore noir de monde, c’était le bon moment. Je tiens d’ailleurs à le remercier ! Un mec très sympa. Et je vous incite également à lire les magazines d’Heretik qui sont très qualitatifs. Ouais, voilà, je fais des p’tites pubs, ça ne mange pas de pain.
INTERVIEW Axel (Heretik)
Interview Axel (Heretik Magazine) – Mad Breizh Webzine Metal (mad-breizh.com)
J’en ai profité pour refaire un tour du stand de Merch. Sait on jamais. Mais ce fut chou blanc pour cette fois. Mais je fus une excellente découverte en la « personne » du stand de guitare GaetGore Guitars, situé à Cuinchy, dans le Pas de Calais. Je vous conseille énormément d’aller voir ce qu’ils font. J’étais littéralement en admiration devant les modèles en exposition.
GaetGore Guitars – Luthier, Fabrication, Entretien, Réparation sur Cuinchy
Cette seconde journée commençait d’une très bonne manière. Et ça allait continuer ! Cette journée allait être celle des interviews. Une de mes activités préférées en tant qu’agent de presse. Les prochains sur ma liste était le groupe Virgil. Avant ce festival, j’ai écouté l’intégrale de la bande et j’ai adoré : Un mélange de violence, de rage qui n’a pas manqué de me déplaire. C’est dans cette optique que j’ai demandé une entrevue avec les membres. Ce qu’ils acceptèrent avec grand plaisir.
INTERVIEW Virgil
Interview Virgil – Mad Breizh Webzine Metal (mad-breizh.com)
Encore merci pour la dédicace les gars ! Mais « pas l’temps d’niaiser ! » On enchaîne avec le groupe à interviewer suivant : Yarotz. Un autre des groupes qui ont su me conquérir avec leur style Post-Hardcore (Voire Chaotic, pour moi) bien costaud. Trio originaire des Landes, c’est un des noms qui commencent à sérieusement se faire connaître dans la scène musicale Extrême française. Je leur prédis un grand avenir.
INTERVIEW Yarotz
Interview Virgil – Mad Breizh Webzine Metal (mad-breizh.com)
Un grand merci pour la photo et ce bon moment ! Serait t’il possible de se poser maintenant ? Non ! Une quatrième interview s’approchait. Celle des cracheurs de feu de La Horde d’Emeriass. En effet, leur set devait se dérouler la veille, mais avec les conditions climatiques catastrophiques, il a été déplacé au Dimanche. Nous nous sommes donc arrangés avec mon pote Alex pour convenir d’un RDV lors de ce deuxième jour. Je suis allé à leur rencontre et Alex m’as fait rencontrer le président de leur association, La Horde d’Emeriass
Interview Thorolfyr (La Horde d’Emeriass) – Mad Breizh Webzine Metal (mad-breizh.com)
Après une photo (qui pète sa mère!) du crew…., il était temps pour moi d’assister à un show : Et ce dernier fut celui de Yarotz. Quand je dis que j’suis fan, c’est pas une connerie. Mais, p’tit problème : Le set de Yarotz se déroulait en même temps que le show pyrotechnique. Choix difficile. Mais ma passion a finalement pris le dessus. Direction Yarotz. Autre problème, j’avais perdu mes bouchons d’oreilles faits sur mesure la veille. J’ai donc dû me contenter de celles fournies sur site. J’vais faire mon chiant, mais si vous voulez écouter de la musique le plus longtemps possible dans votre vie, protégez votre audition !
Nous étions bien placés pour le set de Yarotz, ce qui nous a permis d’en prendre plein la gueule. Dans le bon sens du terme. Un très bon set d’une quarantaine de minutes avec un très bon son et des zikos qui se donnent à fond. Hâte de les revoir ! Après ce premier concert, nous avons pu assister à la fin du set de Nostromo au Metaphone. Ayant adoré leur dernier album, fallait au moins que je vois la fin. Du peu que j’ai vu et entendu, j’ai beaucoup apprécié, mais je ne peux pas dire si l’intégralité du show était dans la même veine. J’aurais aimé y assister en entier, mais entre Nostromo et Yarotz, c’est Yarotz qui prime pour moi. Après être sortis de la salle, nous sommes allés faire un dernier tour au Merch avant de prendre la route du retour. Les deux groupes restant étaient Mantar et Bölzer, et honnêtement, je n’aime pas trop ces deux-là.
Pour conclure sur le Tyrant, je dirais que j’ai à nouveau passé un excellent moment. Une super équipe, de supers groupes et surtout une qualité sonore au top. Je recommande fortement ce festival. HAIL TYRANT !