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Chronique : The Traders – « How Much Art Can You Take ? »

Chronique : Pierre / Relecture : Noelline

Pour ne pas changer, je suis un peu à la bourre pour vous faire la chronique d’un album et ce coup-ci, il s’agit du dernier album de The Traders.

Comme son nom ne l’indique pas, il ne s’agit pas de gars cocaïnés en costard à Wall Street mais d’un groupe de punk rock lyonnais qui nous offre ici un album maîtrisé de bout en bout.

Cet album est sorti dans la douleur, après le tragique décès du guitariste Clément, que certains ont pu connaître également via les groupes Intenable et Nina School. Je tenais à adresser une pensée à ses proches et à ses amis.

La sortie de cet album, au sein duquel il a pleinement participé, constitue un fort bel hommage.

Alors comment décrire ce nouvel album de The Traders ? Je dirais que c’est du punk mélo mélancolique qui vous touche droit au cœur, celui qu’on aime mettre en fond sonore sur la route du retour d’un festival avec les potes. Ce sentiment de joie mêlé d’un peu de mélancolie d’un beau moment qui se termine.

Techniquement, le son est impeccable et le groupe a su accorder ses mélodies au contenu de la chanson, ce qui permet d’en comprendre la teneur sans avoir à saisir toutes les paroles (qui sont en anglais).

Les thèmes abordés sont pêle-mêle selon les morceaux : les relations familiales et leurs difficultés malgré la volonté de bien faire, la paternité, l’éloignement géographique des proches, la nostalgie des débuts lorsqu’on lance un groupe, la sensation d’oppression et d’enfermement, mais aussi des thèmes actuels comme la vacuité des contenus proposés par les influenceurs et l’indécence de leurs revenus dans un monde toujours plus inégalitaire.

Bref, les thèmes abordés sont variés et sauront vous toucher par leur approche si vous êtes déjà fan de groupes tels que The Menzingers, The Flatliners ou encore Wank For Peace.

Bref, c’est du très bon si vous aimez le punk mélo.

Je ne sais pas « How Much Art Can I Take ? », mais avec The Traders, je suis prêt à recevoir un peu plus !

Chronique : The Traders –