Menu

Entrevue WORMSAND – HELLFEST 2025

Nombre de vues ): 189

Votre son fuzz est massif, granuleux, organique. C’est quoi la recette magique ? Sable de plage + ampli Orange + riffs lents + pastis = Wormsand

De l’eau et de la fuzzolo (une toute petite pédale de fuzz de chez Zvex). Notre recette, c’est un travail depuis des années où on empile des trucs très précis et à un moment on se dit : “Wow, c’est bon!”. On remet en question chaque élément de la chaîne jusqu’à ce que cela nous semble consistant.

Vous vous considérez dans la lignée d’autres groupes ou porteurs d’une “petite touche en plus”?

Tu peux être dans la lignée et apporter un truc en plus… Cela dit, on est forcément inspiré, mais on essaie d’apporter notre touche. Dans les plus évidentes, il y a Alice In Chains et après on a tous les trois individuellement des influences personnelles que tu retrouves dans le groupe en fait. Et c’est comme ça que l’on compose à trois en fait. Tu sens ces influences un peu partout.

Votre nom, Wormsand, c’est un clin d’œil à Dune ? Ou vous étiez juste fans des vers géants et du sable, mais genre version psyché ?

On n’est pas réellement fan absolu du film mais on trouvait que ça représentait bien notre propos.

Vous avez joué sur la mythique Valley Stage, c’est un peu le pèlerinage sacré pour tout groupe de stoner doom. Un petit mot sur ce que vous avez ressenti ce matin sur scène? Est-ce que le Hellfest change quelque chose dans votre jeu ?

Il y a une sorte de fascination à jouer au départ, c’est très impressionnant, la vue est magnifique ! Ca s’est un peu “debunker” à la fin de la première compo et comme à chaque concert, c’était un moment ultra kiffant ! Même si un peu perturbant le fait de jouer le matin à 10h… un grand merci au technicien qui s’occupait des retours, le son était ouf.

Sur scène, qu’est-ce que vous cherchez à transmettre ? Une transe ? Une immersion ? Ou simplement de l’impact ?

Il y a vraiment un côté cathartique, on laisse sortir les émotions, c’est un défouloir. On joue beaucoup sur l’intensité émotionnelle.

ll y avait un vrai respect du silence entre les coups. Une gestion du vide, du poids, du souffle. C’est quelque chose que vous travaillez consciemment ?

Depuis qu’on compose ensemble, c’est ce truc de vouloir créer des trous dans le son pour ensuite remettre une gifle, un uppercut. On joue beaucoup sur le contraste. on est convaincu, qu’au plus tu crées du relief dans ta musique et au plus tu vas être impactant. 

Un mot sur l’actu ? Prochain album, vinyle à tirage limité couleur sable lunaire, collab avec un ver de sable invité ?

L’album est sorti il n’y a pas très longtemps, on est sur ce cycle là donc là on invite tout le monde à aller l’écouter. La seule info c’est qu’on va on va attaquer de la composition, On est déjà en train de réfléchir à la suite mais tranquillement. Le plus important c’est ce nouvel album qui vient de sortir (You, the king, nov. 2024), on pousse les morceaux dans leurs retranchements, on teste notre set, on le vit. On part en tournée cet été avec Witchfinder, nos “bros”.

Entrevue par Coralie.