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Plan’R’Fest : une première pour l’équipe de MB

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PLANE R FEST – JOUR 1 

LIVE REPORT – By Ludo – Photographies par Aelig Photographe

Bienveillance & Boucliers

Dès l’arrivée, le ton est donné : sécurité publique, PM, GM, sécu privée… et même voiture-bouclier à l’entrée, ambiance Mad Max version bienveillante. À l’intérieur ? Calme et sourire. Familles, metalleux, gamins casque vissé sur le crâne, tout ce monde fusionne dans une ambiance détendue. La police municipale tapote du pied sur du metalcore et échange des blagues avec les festivaliers. Résultat : zéro incident à 23h20. Chapeau. 👮‍♂️🤘

Un point d’eau potable bien utile (mais mal indiqué), et des sacs-poubelle planqués qui peinent à se faire remarquer… mais malgré ça, le sol est clean, merci à un public irréprochable. 🧼


POGO CAR CRASH CONTROL

Circle pit géant sur Déprime Hostile, la fumée s’élève, les corps tourbillonnent… et le sang aussi :

“Je suis donneur universel, je donne, je donne, je donne.”
Un fan en sueur, tout sourire, la lèvre fendue.

Le chanteur ne veut pas lâcher le micro : il faut partir aux Eurocks, il propose carrément un deuxième set ! Le public explose, slam final comme un uppercut. Set démentiel.


LOUDBLAST

Départ brutal : les basses saturent le front pit, ça tabasse trop fort pour les bouchons d’oreilles. En reculant, on respire un peu, mais les oreilles vibrent encore. À 50m, on retrouve un son plus digeste. Milieu de set : miracle acoustique, le pit se remplit, la machine se règle et le blast se libère. Grosse claque pour les fans old school.


FOOD & BAR

20h30 : la file s’étire comme un solo de Gojira. Du chaud, du froid, végé, local, desserts, tout est là à prix doux.
Un food truck en bonus.
Côté bar : bières artisanales, cidres, softs, vins, jus artisanaux et même mojitos. Respect.


VSS

Les gilets roses de la VSS sont partout, mais posés. Ils distribuent bouchons d’oreilles, indiquent les toilettes, et offrent une présence rassurante. Comme le dit un festivalier :

“Ils sont là, et c’est parfait comme ça.”


SUN

Brutal pop ? Curiosité et claque sensorielle. La chanteuse joue sur la corde sensible avec son mélange douceur/scream. Public conquis, wall of death validé.

“C’est la 3e fois que je te vois, au début je savais pas si j’aimais…”
“Ma mère non plus :)”

Authentique, drôle, marquant. ❤️


WHILE SHE SLEEPS

La mainstage déborde. Le pit ? Bouillant jusqu’à l’ingé son. Les flammes jaillissent, l’ambiance crame, le public rugit. Veni, vidi, vici. Taff fait. 


VESTIGE

Attente tendue, balances capricieuses… 7 min de retard. La sécu amuse la foule avec du UV.
Son bancal en début de set, mais le groupe accroche. Voix claire, tension retenue, puis lâchée.
À hauteur d’ingé son, c’est nickel. Un show sobre, sincère, poétique et lumineux.


FFSS

Postée à l’entrée, l’équipe secours reste zen. Pas d’incident à signaler. Coup de chaleur, chevilles, genoux… du classique. ✅


CASHLESS

CB ou liquide → double choix malin. 85% CB, mais les deux options cohabitent sans friction. Un modèle d’efficacité. 🧠💳


BEYOND THE BLACK

Terminal 1 est plein à craquer. La chanteuse transcende le public par sa présence vocale et scénique. Le son est un bijou.
Pas de flammes ? Dommage. Elles auraient sublimé le set.


EIHWAR

Ambiance hypnotique, chanteuse magnétique. Moins de pogos, plus d’ondulations…
Une reprise acoustique surprise et un humour à toute épreuve. Pas de “vrais” instruments, mais une vraie vibe.


PLANE R FEST – JOUR 2 

GÉNÉRAL

La FFSS se balade, arrosage bonus pour survivre au soleil. La gendarmerie écoute du metal à l’ombre. Des bébés en poussette : oui, c’est vraiment un festival où l’on se sent bien. Le son est bien meilleur qu’en J1. Petit hic : stocks de boissons et bouffe épuisés dès les premiers concerts.


PERSEIDE

En plein cagnard sur le terminal 2, le groupe psyché rock décolle quand même. Des riffs solaires qui embarquent les festivaliers dès les premières minutes.


MERCH

Classiques + artisanat, le combo fonctionne. Le merch du fest est visible, clair, abordable. RAS, c’est carré.


AMON SETHIS

Pyros au centre de scène, soleil au zénith. Un trip mystique façon Égypte ancienne. On aurait rêvé d’un show de nuit, mais la musique garde l’attention du public jusqu’au bout.


EIGHT SINS

Malgré la chaleur, le pit s’enflamme ! Du thrash hardcore qui sent la poussière et les baffes. Ambiance Dragon Ball Z sous acide. Les têtes bougent, les cervicales trinquent.



FUTURE PALACE

Post hardcore venu de Berlin, backdrop coloré et énergie salvatrice. Douceur/scream maîtrisé, montée émotionnelle en 2e partie de set : le public lâche prise.


CAMPING

Ambiance métal respectueuse. Douches OK, toilettes propres, café-croissant à 3,50€ le matin. Activités chill et DJ set pour réveiller les campeurs.


PLANET OF ZEUS

Rock lourd sous mistral bienvenu. Les riffs tombent comme des enclumes. L’ombre est une denrée rare, mais le public tient. Set solide, ambiance moite.


FEUERSCHWANZ

Remplaçants de dernière minute d’Ultra Vomit, les Allemands balancent du folk metal médiéval en mode show total : épées, flammes, dragon en backdrop. Un univers visuel immersif. Ils gagnent le public à l’unanimité.


LOCOMUERTE

Micro en forme de machette, attitude chicanos. Le pit ressemble à un rodéo. Poussière, cris, sueur. Set sauvage et fédérateur.


GLORYHAMMER

Ouverture théâtrale avec un mime. Show lumineux boosté par le soleil couchant. Grosse communion, même si la longueur du set pèse un peu pour les non-initiés. Pas de pyros ? Vraiment ? Ça aurait été parfait.


ANGELUS APATRIDA

Thrash maîtrisé, son net et frontal. Après Gloryhammer, ça tabasse sec. Le pit s’agite encore plus sous la poussière.

“J’ai du sang dans le nez, mais j’ai rien senti passer.”
Voilà l’ambiance. Dernier round, round gagnant.


CONCLUSION 

Le Plane R Fest 2025 – une leçon d’organisation, de respect et de puissance scénique. Entre chaleur humaine, brutalité maîtrisée, et surprises bien senties, ce J1 + J2 signe un succès retentissant.
Pas un simple fest, une expérience.