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, Infinityum – The War



La scène musicale de Nantes. Probablement une des scènes qui regorgent le plus de super groupe en devenir… où qui ont déjà su se faire un nom. Citons en vrac: Stinky, 20 seconds falling Man, Charon’s Awakening, Regarde les hommes tomber ou encore Ultra Vomit… Ouais, ça me fait chier de les citer ici mais faut avouer qu’ils ont su marquer le Metal nantais, voire français.

Mais le groupe dont nous allons parler aujourd’hui est un groupe qui commence à se forger une bonne petite réputation dans le milieu dit « underground », plus précisément, dans le milieu Pagan Metal. Infinityum. Le quintet a sorti son troisième album The War il y a quelques jours, et c’est un véritable petit bijou. Déjà par le fait que les gars ont su parfaitement mélanger plusieurs styles/influences. Notamment, du Folk, du Black, du Sympho,… Mais aussi, et c’est surtout ça qui m’as plu, par l’univers que The War dégage. Un univers sur l’heroic fantasy et le fantastique médiéval. Et ça, quand un groupe a son propre univers, c’est classe ! Surtout quand c’est dans ce style. Enfin, là c’est mon avis, étant un grand adorateur de ce genre de récit. 

D’ailleurs, lors d’une interview avec Rémi, le bassiste (Qui sortira très prochainement, ne vous inquiétez pas), ce dernier m’a dit que chaque album est un « album-concept ». Chaque album de la bande est en quelque sorte un chapitre dans cette grande histoire. Ça rend le truc encore plus classe. D’autant que ça m’a fortement fait pensé à ma saga cinématographique et littéraire préféré, Le seigneur des anneaux. 

Revenons au son. Infinityum joue une musique bien puissante et épique. Sûrement dû au fait, comme dit précédemment, aux multiples influences présentes. À plusieurs reprises, j’ai cru entendre du Equilibrium. Ce qui est une bonne chose (J’ai jamais entendu un métalleux dire qu’il n’aimait pas ce groupe). Petit aparté, au delà du son, les deux bandes se ressemblent aussi fortement au niveau de leurs noms. Coïncidence ? J’en sais rien… Pour nous préparer à la sortie de cet opus, les Nantais nous ont gratifiés d’un clip remarquable en la « personne » du morceau « Face to Face ». Moi qui suit pas forcément attiré par les clips, j’avoue que celui là m’a vraiment plu. Et tant qu’à rester sur cette track, c’est également une collaboration avec le chanteur Kratos, du groupe de Symphonic Black, Circles Ov Hell. À noter que le batteur de ce dernier et d’Infinityum ne sont qu’une seule et même personne, Jean Balavoine, alias Janus. 

Concernant mes tracks préférés, ça va vous paraître étrange, mais il s’agit « The Call » et « The War ». Deux tracks instrumentales d’un peu moins de deux minutes chacune. « The call » est le premier morceau de l’album, et il donne parfaitement le ton. Quant à « The War », il se trouve pile au milieu de l’album, ce qui produit une espèce de cassure, très appréciable. Oui, je suis quelqu’un qui aime beaucoup les passages instrumentaux. Y’a qu’à voir les heures que je peux passer à écouter des groupes et sons exclusivement instrumentales tels que Pelican. C’est deux là mis à part, mon choix de favori se dirige vers le morceau « We are marching », qui est la première après l’intro. C’est la définition même de la puissance. Je vous jure que durant tout l’album je me suis imaginé des scènes de batailles épiques tel le gouffre de Helm ou la bataille des cinq armées…. Et si vous avez aucune idée de ce dont je suis en train de parler depuis quelques lignes, et bien, … on peut pas être potes ! 

Pour conclure, je n’hésite pas à dire que le groupe a un sacré potentiel et ça ne m’étonnerait pas de le voir un jour à l’affiche de grands festivals tel que le Motocultor. Et cette prédiction, je la partage également pour le groupe qui fera le sujet de ma prochaine rétro-chronique; Drakwald !

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