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Interview commerçants Hellfest

Ouais j’aime beaucoup faire des interviews. Après les groupes, les bénévoles, les festivaliers, je me suis dis que ça ne serait pas mal d’aller causer aux divers commerçants présents au Metal Merch. Je trouve qu’on ne parle pas assez eux, alors que ce sont des personnes importantes. Bin oui, moi qui suis un maniaque de la veste à Patch, ça me ferais chier de repartir d’un fest sans de nouveaux patchs. Et pour le coup là, me suis fais plaisir ! Du Sodom, du Municipal Waste, du Pantera, du Grand Magus, du Havok… Autant vous dire que mon beau père a eu du taff ! Petit aparté et là j’ai besoin de vous chers lecteurs: J’ai deux vestes à patch, une bleue en jean sur laquelle je ne mets que mes groupes préférés (Y’a du Hämatom, du Eisbrecher, du Exodus, y’a même le Cookie Monster, c’est vous dire) et une seconde verte en jean (Ouais logique) avec uniquement des groupes de Thrash, étant un gros Thrasheur. Cependant, je cherche à en faire une en jean noire avec uniquement des patchs de film d’horreur étant un gros fan de ce genre de cinéma. Donc, si vous avez des adresses/sites ou je peux chopper ça, j’suis preneur. Mettez ça en commentaire

INTERVIEW:

Les flammes noires:

Moi: Ok, on est au stand les flammes noires avec…

E: Emilien

M: Comment ça va ?

E: Un peu fatigué avec le premier week-end et la chaleur. Mais très content, les gens sont sympas.

M: C’est la première fois que tu as un stand au Hellfest ?

E: Ouais, la maison d’édition est très jeune, Mars 2020. Juste avant le premier confinement, du coup ça m’as laissé pas mal de temps pour mettre le projet en place. Tous les retours que j’ai eus étaient globalement positifs. Ça fait plaisir.

M: Et en tant que festivalier ?

E: Je l’ai fais, mais ça fait tellement longtemps, c’était y’a plus de 10 ans. Mais je me rends compte des changements et c’est impressionnant: la qualité des décorations, l’organisation très carrée, …C’est très impressionnant.

M: Les deux derniers livres que tu as sortis à ma connaissance sont « Il n’y aura pas de célébration » et « I am Morbid ». Comment tu fais tes choix ?

E: Alors c’est vraiment moi au début, qui ai contacté les groupes pour leur expliquer le projet. Comme quoi j’avais aimé leurs bouquins et que ça serait cool d’en faire une belle édition en français. Ils ont accepté, et ça se fait au fur et à mesure. On a sorti deux bouquins depuis ceux que tu as cités, c’était en Janvier, je crois. Y’a eu le deuxième tome sur le Black Métal français et j’ai reçu aussi le deuxième tome sur le Stoner Freaks qui a été écrit par deux gars qui viennent de Reims.

M: Les collaborations se passent bien en général ?

E: Oui. Au sens où on se met bien d’accord sur ce que l’on veut, les attentes, les délais,… Mais globalement tout se passe bien. Ils ont tous envie d’avoir de beaux projets, ils ont beaucoup d’humilité, et c’est ça que j’aime.

M: Es tu forcément fan des groupes sur lesquels tu travailles ?

E: Jusque ici y’a pas beaucoup d’exception, peut être un petit peu moins fan de Morbid Angel vu que je suis plus dans le Black Metal. Rotting Christ, Moonspell j’adore, Mayhem on en parlera même pas… Paradise Lost, je connaissais assez mal le groupe et c’est vraiment en bossant sur la traduction que je me suis rendue compte à quel point c’est un groupe phénoménal qui a su complètement bouleverser la musique en Grande Bretagne, au niveau des paroles, des compositions, de la volonté de faire la musique qui leur plaît. Pendant un moment ils étaient considérés comme une espèce de relève a Metallica et c’est les a fait chier. Du coup, ils sont partis sur leur trilogie et ils reviennent dessus dans le livre: Ils en avaient ras le bol du Metal, et ils ont arrêté de composer des albums sur des guitares et faire ça uniquement au synthé ce qui explique ce changement radical.

M: Tu as bossé sur pas mal de groupe, mais quel serait ton souhait numéro 1 ?

E: Darkthrone. Je suis un très très gros fan. Si je peux faire une traduction de ce groupe ça serait énorme

M: T’as eu le temps d’aller voir des concerts ?

E: Pas du tout. Sur le stand on est plusieurs. Y’a Saad Jones qui est là plus en tant qu’écrivain. J’ai une amie qui vient me donner un coup de main. Y’a juste un concert que j’aimerais voir ce week-end c’est Arcturus

M: L’affiche, dans sa globalité, tu en penses quoi ?

E: C’est colossal. Évidemment, j’aime pas tout, vu que je suis plus sur la scène Black, donc Temple et Altar et cette scène le Dimanche, y’a vraiment rien à jeter.

M: Notament Triptykon. J’ai d’ailleurs pensé à toi quand j’ai vu le nom, car je pense qu’un bouquin sur Tom G. Warrior, ça serait génial.

E: Oh ouais Triptykon, c’est dingue. Y’a déjà un livre sur lui, j’avais déjà contacté l’éditeur qui se trouve au Brésil mais j’ai pas encore eu de réponse. Je relance de temps en temps. Mais oui, ça ferait un sacré bouquin au très beau format. Il est fantastique, il est plein de photos, l’histoire de ce mec est dingue.

M: D’autres icônes de la scène Metal te viennent en tête ?

E: Alors pas trop car les très gros groupes comme Metallica, Iron Maiden, Black Sabbath, y’a déjà énormément de littérature sur eux et je ne vois pas l’intérêt d’en remettre une couche. Par contre des groupes comme Manilla Road ça peut être carrément cool, vu qu’ils ont une histoire particulière, une discographie phénoménal,… Ils ont incarné LE Heavy Metal pendant un certain temps, avec des pochettes absolument culte. Y’a Emperor et ça c’est un groupe absolument merveilleux. En France, on a aussi beaucoup de groupes qui mériteraient comme Loudblast, Gojira, Agressor,… qui ont créé la scène extrême. Ils mériteraient vraiment un livre sur eux. Ce sont des mouvements musicaux qui sont très riches qui ont été des sources d’inspiration pour plein de gens.

M: Moi, si y’a un artiste que j’aimerais bien voir chez vous, c’est Rob Zombie tant sa vie a été malmené.

E: Ouais carrément, d’autant que lui le visuel est super important, avec le cinéma, et ça serait intéressant d’avoir un beau livre avec de belles images. Ça peut être excellent. Tout comme la scène Nu Metal, genre Slipknot, y’aurait de sacrées histoires à raconter.

M: C’est vrai qui a tellement de groupes masqués sur lesquels ça s’y prêterait bien. On a parlé de Regarde les hommes tomber tout à l’heure mais aussi Pénitence Onirique..

E: Oui ! Toute la scène LADLO en fait. Ils font du Black Metal de très bonne qualité avec beaucoup d’originalités.

M: Des groupes que tu adores?

E: Y’en a trop, et pas que dans le Metal. Par exemple toute la scène du Rock Psychédélique des années 70. J’aime beaucoup la scène Dark Folk aussi.

M: Merci beaucoup pour ton temps, continue à faire ce que tu fais, j’adore vraiment ton taff.

E: Merci beaucoup à toi, ça fait vraiment plaisir.

Painful:

Moi: On est au Merch avec…

D: David

M: Au stand Painful, ça fait combien de temps que tu fais le Hellfest en tant que Merch ?

D: Ça fait 12 ans.

M: T’as pu voir l’évolution du fest.

D: Ah ouais, grosse évolution, c’est quelque chose d’énorme.

M: Cette année, niveau affluence pour ton stand, comment ça se passe ?

D: Ça se passe bien, de toute façon, ça se passe toujours bien au Hellfest.

M: Le week-end dernier, c’était la canicule. Ça a eu une incidence au niveau du public pour toi ?

D: Ouais quand même.

M: T’as le temps d’aller voir des concerts ?

D: Pas vraiment non, à part les têtes d’affiche. Mais l’affiche en général c’est pas mal.

M: Et au niveau de la manière dont est géré le fest ?

D: C’est super, que ce soit niveau bénévole, niveau commerçant, niveau commerçant. Y’a eu des p’tits soucis niveau parking, mais c’est la première année donc voilà, faut être indulgent.

Head Couture: 

M: Ok on est au Merch sur le stand Head Couture. C’est la première fois que tu fais le Hellfest ?

HC: Non ça fait plusieurs années, depuis 2016.

M: Du coup tu penses quoi de l’évolution du fest ?

HC: C’est impressionnant: Le site, la programmation,… Rien qu’à voir les deux week-ends, elle est très éclectique. Moi qui écoute beaucoup de style différent, ça me fait très plaisir.

M: Et au niveau clientèle ?

HC: Nickel ! J’ai jamais eu de mec chiant, y’en a, mais c’est extrêmement rare. Cette année on n’a pas à se plaindre.

M: Tu as été voir quel groupe ?

HC: Déjà j’ai joué avec mon groupe, Abrahma, j’ai vu Social Distortion, Mayhem, Offspring, Primordial, Tribulation. Ce soir je vais voir Jerry Cantrel et après pour le reste Kreator, Marduk, Midnight et surtout Mercyful Fate.

M: Et l’affiche dans sa globalité tu en penses quoi ?

HC: C’est pile ce qu’il fallait pour les 15 ans. Y’a pas meilleure façon de fêter ça. C’est mortel.

M: Un dernier mot pour le Hellfest ?

HC: Merci de nous accueillir tous les ans.

Le cabinet de cire:

Moi: Ok on est avec Carole au Metal Merch avec The Metal Gods. C’est la première fois que tu as un stand ici ?

Carole: Ouais, et franchement on est pas déçu, y’a une super ambiance, c’est vraiment cool.

M: Tu l’as déjà fait en tant que festivalière ?

C: Même pas. J’ai profité du premier week-end en tant que festivalière, et là je suis exposante. Ça fait 15 ans qu’on voulait venir et dès qu’ils nous ont proposés on a dit oui direct.

M: T’as le temps de voir des concerts ?

C: Non… on est là de 9h30 jusqu’à 23h30 et après on est trop crevé. On essaie de se relayer.

M: Tu penses quoi de l’affiche ?
C: C’est dingue avec tout ces groupes mythiques. Moi j’suis plus Nu Metal, et c’est énorme.

M: Et le Hellfest en lui-même ?

C: C’est génial, que ça soit au niveau de la sécurité, au niveau des clients, l’accueil, c’est hyper pro. C’est des vraies machines de guerre les mecs. On se sent en sécurité. Le mot c’est la bienveillance.

M: Un p’tit mot pour le Hellfest ?

C: À l’année prochaine !

Les blousons noirs:

M: Ok, on est au stand Les blousons noirs avec …

S: Slo

Y: Yoann

M: C’est la première fois que vous faites le Hellfest ?

S: Non, ça fait déjà un petit moment. Je sais plus depuis quand. On est un des premiers stands de BD, livres…

Y: Je crois que ça date de 2016. On s’est regroupé entre plusieurs dessinateurs.

M: Vous pensez quoi de l’évolution du festival ?

S: Juste Bussinness, ce qui est cool quand tu es exposant, c’est qu’ils ont pas augmentés les prix des stands.

Y: Beaucoup de gens parlent du côté Disneyland, qui est un peu vrai, faut pas se mentir, mais après je sais pas trop si c’est un mal. Nous on est bien accompagné.

M: Vous pensez quoi de l’affiche ?

S: Alors moi, honnêtement, cette année, j’en ai absolument rien à carrer. Ça fait un peu vieux con, mais les groupes que je veux voir, je les ai déjà vu avant. Ce qui fait que le fait qu’il y a par exemple Metallica, j’en ai absolument rien à foutre.

Y: Comme chaque année c’est une programmation de taré mais un peu comme Slo, j’ai vu tous les groupes que je voulais voir. Mais y’a toujours des petites pépites, et ça c’est cool. J’ai l’impression que le Hellfest se tient au courant de ce qu’il se fait de nouveau dans la scène.

M: Vos groupes immanquables de cette édition ?

Y: Oula, attends je cherche la prod’. Mercyful Fate pour ma part, première fois en 20 ans. Je vais voir Ministry, Killing Joke, grosse claque la semaine dernière, sinon y’a Alice Cooper ou Deep Purple, j’ai un p’tit peu peur du fait de l’âge. New Model Army aussi, excellent. Discharge, j’suis un gros fan, GBH, The Exploited. Le Dimanche on a Archgoat, MGLA, Pentagram, Triptykon étant donné que je suis un gros fan de Celtic Frost, Destruction

S: Alors pour moi Triptykon évidemment, Igorrr et Slift, le kiff. Pogo Car Crash Control, ça déboîte, Ministry et Nine Inch Nails. Ça va être magnifique.

M: Un ptit mot pour le Hellfest ?

S: Bisous.

Y: Concombre parce que j’ai envie de le dire.

Jack: 

M: Ok, on est au Metal Market avec …

J: Jack

M: C’est la première fois que tu fais le Hellfest ?

J: Non, ça fait déjà plusieurs années. Ça fait 13 ans.

M: Parle-nous un peu de ton stand

J: C’est un stand de disques, vinyles un peu de t-shirt, on a un peu de tout.

M: Ton premier concert de Métal ?

J: C’était Motorhead à Bruxelles, j’avais 20 ans. J’ai baigné là-dedans, avec le père qui est fan d’AC/DC, moi qui maintenant suis fan de Metallica, après y’a Motorhead, Anthrax, Megadeth, Slayer… Tous les grands quoi.

M: L’affluence, ça se pense comment ?

J: Ça va, mais le problème c’est la chaleur. Week-end dernier on s’est tapé quand même du 47 degrés. Du coup les gens entraient mais ressortaient directs tellement qu’il faisait chaud. Semaine assez compliquée. Là il fait moins chaud donc les gens commencent à venir voir. C’est plus agréable. Mais les gens sont bienveillants, on discute avec eux, on déconne…

M: Les groupes immanquables ?

J: Metallica c’est sûr, vu que j’suis tatoué, Scorpions, Helloween. Demain Alice Cooper avec le papa, Nine Inch Nails, Megadeth, Airbourne ça c’est sûr. J’aime beaucoup le Hard Rock à la AC/DC. Mon papa est le plus gros fan de ce groupe. D’ailleurs la semaine dernière, c’était la fête des pères, et je lui ai offert un maillot de hockey AC/DC. Il est juste là. Après, y’a Epica pour la maman, Nightwish,… Y’a deux trois groupes le matin sur les scènes secondaires, j’aime beaucoup le Thrash , le Deathcore… le Dimanche, y’a Tagada Jones, Black Label, c’est clair que je les raterais pas. Sabaton avec maman aussi, et après Comeback Kid.

M: Ok merci à toi !

J: Merci à toi, mon pote !