Après une rétro-chronique et un live review, il était logique que j’allais enchaîner avec une interview. A l’occasion du Bibliofest 3, j’ai pu avoir interview des 4 zikos de Soul-X. Et ça été un très bon moment.
INTERVIEW:
Moi : Ok, on est avec Soul-X. Les gars, première question, et pour moi c’est la plus importante, comment ça va ?
Soul-X : Ca va bien, on a hâte.
M : Ce soir, vous jouez à Tournai pour le Bibliofest. C’est votre première date de l’année ?
S : Yep. Je ne sais pas si il y en aura beaucoup cette année. On en a une la semaine prochaine et après on verra si y’en a d’autres qui tomberont. Mais pour l’instant, on va se concentrer sur la suite de l’album. On a enregistré la batterie dernièrement. Prochaine étape, les guitares.
M : Pas trop stressé ?
S : Nan, t’es fou ! J’ai faim, moi ! Hâte de monter sur scène.
M : Vous êtes sur la compo de votre second album, et sur Facebook vous avez annoncés que vous allez en jouer plusieurs de celui là ce soir…
S : Une, ouais. Deux, si vous êtes sages. Ca sera un nouveau titre qui s’appelle « Vulture », un truc assez Heavy, assez « Rentre-dedans »
M : Ca fait combien de temps que vous êtes pas montés sur scène ?
S : La dernière fois, c’était le 28 Mai 2022 au Garage Café de Cambrai. Donc voilà, y’a fallu remotiver les troupes.
M : Ce soir, vous jouez avec 3 autres groupes. Vous les connaissez ?
S : J’avoue que non, pas vraiment.
M : Votre groupe est né sur les cendres d’un ancien groupe Bloodshed, c’est ça ?
S : Ouais c’est ça. En fait, on a démarré en 96 et au début des années 2000, j’ai eu envie de faire un truc un peu plus lourd comme Pantera ou Machine Head. Donc accordement plus bas, changement de line-up. On a commencé avec CD 4 titres et à l’époque, on faisait la première partie de Loudblast. On a pu jouer aussi avec Nashville Pussy, avec Gojira, Dagoba…
M : Qu’est ce qui a motivé cette « reformation » ?
S : J’avais juste envie de faire un peu de Metal. En fait Soul-X s’est arrêté en plein studio parce qu’il y a eu un gros couac interne, on ne va pas rentrer dans les détails… Et au bout de 10 ans, il m’est arrivé la lubie de vouloir reformer le groupe. Ça a commencé avec Greg et ça a été compliqué parce qu’il était dans une certaine situation…mais ça a repris comme ça. Puis par la suite, on a rencontré Max.
M : Je vous qualifie de Groove Metal, mais on sent qu’il y a de multiples influences ; Thrash, Heavy voire Hardcore. Quelles sont les groupes qui vous ont influencés ?
S : Pantera, clairement. Loudblast, p’tit clin d’oeil. Mais on a tellement d’écoute sur tous les groupes des années 90 style Sepultura. On a démarré avec des reprises de Metallica en 96 et on a découvert Machine Head
M : Sur votre premier album, vous avez fait un featuring avec Arno de Black Bomb A. Il y aura un autre feat sur votre second album ?
S : On en a pas forcément l’intention. Par contre, on a un morceau de côté qui ne figurera pas sur le second album, mais qu’on fera quelque chose dessus avec Lies Matter, qui est complètement différent de ce que l’on fait.
M : Et la collab’ avec Arno, comment ça s’est passé ?
S : En fait c’est Tonio, avec son groupe Dumka qui tournait beaucoup avec l’agence de booking ou Black Bomb A tourné à l’époque et il a fini par devenir pote avec Arno. Et ça s’est super bien passé, puis on l’a fait revenir pour le clip qu’on a tourné en plein mois de Décembre, sur une piste d’auto-tamponneuses, avec seulement des T-shirts.
M : Des groupes de la scène française avec qui vous aimeriez faire une date ?
S : Lies Matter. En moins underground, on devait jouer avec Loudblast lors de la période du COVID
M : Perso, je vous verrais bien jouer avec un super-groupe qui s’est formé l’an dernier, Dropdead Chaos
S : Ouais carrément, j’ai écouté. Se greffer à eux pour une soirée, ça peut vraiment être cool
M : Ok, les gars, merci beaucoup pour votre temps
S : Merci à toi pour ton soutien !
Correction: Victor
