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Live report : Kreiz Y Fest 2025

Jeudi 29 mai

Pour bien débuter ce week-end de l’Ascension, on s’est joint au Festival Kreiz y Fest pour sa troisième édition. Armés de nos fidèles caméras, c’est tout impatients que nous passons la sécurité et échangeons avec quelques bénévoles. Un parfum de bonne humeur se répand en même temps que la file d’attente s’allonge pour rentrer sur le festival. On y retrouve même des copains (Coucou Laurent et Coralie !). Mais trêve de doux sentiments, les premiers accords se font entendre donc : au travail ! Comme dans tout festival, on ne peut shooter que les trois premiers morceaux de chaque groupe. Un peu raide pour nos plans vidéos et les quelques photos pour l’enrichissement de l’article que vous parcourez des yeux. Imotep, moi et Julien, on adore les défis !

Le festival s’ouvre sur Bibi Rollings qui enflamme le public dès le début ! À la fin du concert, les festivaliers se dirigent vers les bars.

La pause rafraîchissement s’arrête dès lors que les riffs puissants de Parallyx résonnent. Et puissant, c’est bien le mot. Une énorme énergie sur scène, une chanteuse qui passe du core au rap en un rien de temps ce qui convainc la foule qui pogote avec frénésie (et bienveillance).

La voix forte de Parallyx est ensuite remplacée par la voix profonde du chanteur de Mercyless qui ne laisse pas l’énergie retomber.

Après le changement de plateau, place à No One Is Innocent (je fais fi ici des opinions, y compris de la mienne, pour ne parler que de leur prestation sur cette soirée, merci.). Au milieu de la fumée, ce sont des morceaux survoltés qui accompagnent la fin de journée.

Une fois la nuit tombée, des silhouettes encapuchonnées portant des masques métalliques montent sur la scène Aaron. Pénitence Onirique nous transporte dans un univers brutal et intense sous les jeux de lumières bleues et rouges.

Le groupe suivant nous entraîne dans un univers totalement différent : Nova Twins, duo de rock anglais, se produit sous une multitude de lumières blanches et des roses de papier. Leur style musical mélange une multitude d’influences, du rap au nu métal, mais tout est harmonieux. Et les artistes nous offrent un show dont on a du mal à se détourner.

Vous connaissez la brutale pop ? Eh bien, avant Sun, je ne connaissais pas non plus et le mélange est surprenant comme j’aime. De longs cheveux blonds, une volumineuse robe blanche d’apparence délicate, qui tranche avec la force de la voix qui fait indéniablement son effet.

Pour clôturer ce premier soir de festival, place à Alternight. Des lumières chaudes, de la fumée, un chanteur envoûtant… Une belle fin de soirée !

Vendredi 30 mai

Hop : deuxième jour de festival ! Le matériel est vérifié, les batteries sont chargées et les deux vidéastes vont se prendre un petit café chez Call of coffee pour réaligner les yeux avec les oreilles. 13h45 et c’est le début des concerts ! Tungs 10, No terror in the bang, Gender fuckers, The Chainsaw Motel, Darken … Des styles bien différents, un public aussi motivé que la veille, des découvertes musicales à la pelle pour ma part.

Sous le soleil qui tape bien pour un après-midi de mai à Glomel (22), c’est chapeau et lunettes noires pour le chanteur de Drosera. Une ambiance rock garage avec des accents de rap qui franchement me marque particulièrement.

C’est un énorme accueil pour les sept membres de Komodrag and the Mounodor qui nous annoncent la messe du boogie ! Du rythme, de la bonne humeur, ça se déchaîne et le public ne s’arrête plus non plus.

On retrouve ensuite un groupe que nous commençons à bien connaitre : Hyro the Hero ! Toujours aussi en forme, que ce soit les musiciens ou le chanteur, des micros volent (on a perdu le compte des micros présents sur scène), des kicks partent en rythme avec la musique… Le chanteur, toujours infatigable, se lance au milieu du public pour un slam et du pogo. Le set se termine sous les ovations des festivaliers.

À ce moment-là, on trépigne un peu avec Julien. En effet, le prochain groupe sur la grande scène, c’est Moscow Death Brigade. Du rap, de la musique électronique, du punk dans un mélange explosif que nous apprécions énormément (oui, on admet notre côté groupie). On tape de la patte, on hurle les paroles plus qu’on ne les chante, on regarde la bouée crocodile slamer au-dessus du public… On est encore une fois conquis.

Après ce que je considérais comme l’apothéose de ma soirée, je pensais doucement redescendre, faire les images, prendre des notes… Quelle erreur ! Locomuerte c’est carrément fou ! En lumières, en ambiance, en identité… Les circle-pit s’enchaînent sur ce concert.

Changement de style, ce sont des basses pesantes qui remplacent les guitares ainsi qu’une scénographie cyberpunk : de cet univers dystopique se produit OG.EZ.OR. Les références sont nombreuses et le public se fait « bénir » à grand coup de Jack Daniel’s.

Samedi 31 mai

Le Kreiz y Fest ça envoie tellement que même la voiture ne voulait plus partir ! Le temps que l’on règle notre petit problème de panne, nous ratons Lazardek de peu … Autant vous dire que l’on est un peu grognon en début de journée. Heureusement, on peut compter sur Gravekvlt qui nous remet directement dans le jus !

Et puis, nous accueillons les princesses. Pas n’importe lesquelles ! Princesses Leya, en discussion direct avec le diable (Pas d’affolement, ce n’est que son nom de scène, il est sympathique dans sa dimension). Déjantés, plein d’humour, un slam ultra maîtrisé … À la fin de leur prestation, les festivaliers vont évidemment profiter de leurs pouces opposables au bar.

Un son sourd se fait entendre, des visages arborant des peintures qui donnent à Rue de la Forge des allures guerrières. Les morceaux s’enchaînent et réveillent les forgerons en nous. Entre deux pogos : on se fige. Là ! Un carnet de dessin et un dessinateur live très investi ! Ni une, ni deux, on l’encercle et on capture l’instant sur le wall of death !

Un bon café et du papotage plus tard, on se retrouve tous devant Opium du Peuple. Des costumes et des accessoires à foison, un super échange avec le public, un anniversaire et le set se termine. Autour de nous, des rires, des sourires et de la légèreté qui fait du bien.

Dans un tout autre style, on enchaine avec Calcine et Belenos sur la scène Aaron. Pour le coup, je suis moins sensible à ce style musical mais la performance artistique et la présence scénique me bluffe complètement.

Changement de dernière minute, Karras ne se produira pas mais sera remplacé par le groupe Solitaris. Yeux masqués, parures chaînées et des sonorités rappées : une réussite.

À leur suite, surgit de la fumée et, sous les lumières rouges, Akiavel arrive et la performance m’impressionne également. Pour les derniers groupes de ce week-end qui a ravi nos oreilles : on retrouve les inégalables Madam. Comme Hyro the Hero, nous avions déjà eu l’occasion de les filmer et cette fois n’est pas en reste : on ne s’en lasse pas.

On se quittera après que le tambour de Eihwar ai fini de résonner dans l’atmosphère saturée de Glomel.

Alors … On se retrouve l’année prochaine pour la 4e édition du Kreiz Y Fest ?